se sentir chez soi

Paisible oui, mais c'était sans compté sur ma présence. Débordante d'énergie et d'en train, je voulais tout voir tout découvrir. J'avais rencontré une souris à laquelle je lui avais demandé de me faire une petite visite guidée. Un instant j'ai cru ne pas m'être bien fait comprendre, je maitrisais très mal le souricien, mais en la voyant filer à toute allure j'ai su qu'elle m'avait compris à 100% mais qu'elle était surement pressée par le temps. Alors nous filions à toute allure dans les bois, sillonnant entre les arbres comme des cinglés et moi hurlant au bord du souffle ATTENDS MOI TU VAS TROP VITE... Avant de me prendre les pieds dans une souche d'arbre et de m'étale au pied d'un mâle que je ne connaissait pas. Décidément, j'avais le don de me retrouver souvent à leur pied aux gsiens

Je me redressai avec un peu de mal après avoir attendu quelques secondes pour qu'il m'aide mais comme aucun signe de sa part ne venait j'avais fini par me lever comme une grande. Un peu honteuse et légèrement agacée par l'impolitesse du mâle j'hésitai entre filer à la poursuite de mon ami souris ou de lui faire la causette. Mon ami semblait avoir définitivement disparu alors je me rabattis sur le nouveau venu Bonjour

Décidemment ses gsiens étaient taciturnes, jamais content de voir quelqu'un, jamais en troupeau, jamais de folie. Je commençais à comprendre pourquoi j'avais atterri ici, il fallait que je ranime la joie de vivre à ce petit peuple bien taciturne. Alors je pris sur moi et lui souris le regard doux et bienfaitrice comme à mon habitude. Je me suis rpis une sacré gamelle, rigolais-je, je m'appelle Pomme!

Mais je n'étais pas du genre à abandonner si facilement, je suivais le petit mâle au train, zieutant de temps à autre le paysage. Et tu viens d'où?

Ah ok...Moi je viens de plus loin par là bas...ou par là...ah non peut-être bien par ici en faite... Je commençais sérieusement par me perdre, gs était tellement grand, par où je suis arrivée déjà? Au bref tant pis de toute façon je ne comptais pas rentrer chez moi tout de suite...

Mais malheureusement sa bonne étoile ne suivait pas car j'arrivais à éviter tous les obstacles miraculeusement comme si le saint père était à mes côtés. Je souriais gaiement en sifflotant appréciant le calme posé de mon nouvel ami, ça faisait bizarre de ne pas parler, c'était nouveau pour moi, et tout ce qui était nouveau était fun.