∞ chatouille moi si tu peux

∞ chatouille moi si tu peux

Eïdan arrive dans son apparence calme naturelle , redécouvrant petit à petit ces terres qu'il avait arpentées il y a si longtemps. Ce lieu lui est familier. Il s'arrête, la tête droite, somptueux en cette fin de journée, soleil tombant, les naseaux dilatés humant ces odeurs qu'il connait déjà mais dont il se souvient à peine.
Il se glisse sous le saule pleureur laissant les feuilles et les branches se glisser sur sa peau pleine de cicatrices le long de son dos. Sa peau frémit légèrement à ce contact doux, auquel il n'était pas habitué depuis un moment.

La princesse se croyait seule. Eh bien non, un mâle tout aussi foncé que sa propre mère, mais beaucoup plus imposant, fait acte de présence. La petite n'a pas l'habitude de s'éloigné de sa mère vu son jeune age, mais elle s'était permis une petite sortie, pas trop loin tout de même de sa famille. L'appaloosa se cache derrière un grand saule, à quelques mètres à peine du noir. Il a probablement sentit sa présence, mais dans sa tête d'enfant, la petite à trouvé la meilleure cachette du monde.

Les muscles de l’etalon se raidirent alors qu’il sentit une présence. Si faible présence, Ô malheureuse présence ... Pensant être tranquille, il fut agacé rien qu’a l’idée qu’on ne fuit pas sous sa présence. Rapidement il remarque une petite silhouette se mouver dans les branches tombantes. Alors il continue à faire comme s’il ne l’avait pas remarqué et continua de faire le tour de son arbre sagement, laissant les feuilles glisser sur sa peau abîmée jusqu’a ce qu’il arrive à un angle oú la frêle présence ne le verrait plus. Alors, il s’eloignant de sorte à faire un plus grand tour et de venir surprendre l’inconsciente.
Quelques longues secondes plus tard il se trouvait de l’autre côté des branchages où pensait se cacher la pouliche. Alors ses naseaux se dilatèrent et il lâcha un souffle rauque et bruyant tout en fixant sa distraction.

La patience n'est pas la plus grande qualité de Gaya. Elle tente un rapide coup d'oeil, mais il n'y est plus. Comment un si gros individu peut s'être volatilisé aussi rapidement? Elle n'aura pas le temps de résoudre se mystère qu'elle se fait surprendre par derrière. Un cri aiguë et déplaisant retentit alors qu'elle se retourne vers l'inconnue. Sa moue apeurée disparaît rapidement pour laisser place à la colère. Ça y est elle est vexée Ça va pas?! La princesse se croit un peu trop invincible, parfois elle ferait mieux de garder son clapait fermé, mais elle est encore jeune, elle a beaucoup à apprendre.

Eïdan mit du temps a répondre à la petite. Comme s’il se laissait un temps de réflexion pour savoir à quelle sauce il comptait la manger. Patience, l’inspiration viendra mon vieux. Il fit un ou deux pas en avant afin que son encolure et son large poitraille pénètrent dans la « cachette » de la demoiselle. Il se faisait si grand à côté de cette créature que cela semblait même le déstabiliser. Ses oreilles restèrent légèrement en arrière alors que son regard la toisait. « Que fais tu seule ici? Tes parents ne t’ont pas dit que des fous pouvaient rôder? » il était clair que cette voix rocailleuse n’avait pas fonctionné depuis un moment ...

Dsl pour les réponses un peu nul, mon cerveau est en compote

Contrairement à se que Eïdan aurait pu pensé, Gaya ne se sentait pas du déstabilisée par sa méthode d'intimidation. Appelez ça de la témérité ou de la folie, mais la petite ne bougea pas d'un poil. Et alors? Je suis capable de me défendre. Elle pince les lèvres, inébranlable. Quand on ne connais pas les danger qui nous guettent, on ne peux surement pas avoir peur.

Oh non t’inquiete ∞ chatouille moi si tu peux 4210004060

Eïdan avança de nouveau afin d’entrer complètement sous l’abri que l’arbre leur offrait. La réponse de la pouliche ne faisait que l’encourager à lui donner une bonne leçon. Ce qu’il finirait par faire mais il est patient désormais et sait qu’il prendra beaucoup plus de plaisir à laisser traîner les choses en longueur. Il approche alors son museau du front de la pouliche pour finir par l’y coller. Les lèvres entrouvertes, l’image de ses dents sur sa boîte crânienne le déconcentrant pendant deux secondes intenses. Restant dans cette position peut être oppressante pour la demoiselle, il demanda. « T’es tu déjà brûlée jeune fille ? »

Je ne crois même pas que Gaya connait même le mot brûler. Sa courte existence ne lui avait pas encore appris grand chose, mais si elle continuait comme ça, peut-être qu'elle n'aurait même pas la chance d'en vivre une longue. Euh... non? Elle détourne la tête. Pouah, ça pu dans votre bouche. Elle fait la grimace et va même jusqu'à feindre le vomissement.

L’insouciance... Eïdan se recula et la regarda un instant, le regard dénué de toute expression. Il essayait de se rappeler lui s’il avait un jour été comme ça. Oui, il l’a été et rien que d’y penser un douce chaleur vint lui réchauffer les entrailles. Puis brusquement celles ci se déchaînairent quand il se souvint à quel vitesse et avec quel injustice on la lui retira. Soulevé par une de ces pulsions meurtrières dont même lui ignore l’origine de la puissance, il referma avec précision ses dents sur la touffe de quelques crins qui se battait en duel sur le haut du front de la pouliche et il prit un pas rapide pour l’emmener avec elle...

Miss Gaya n'appréciait pas du tout le geste. Et pour montrer son mécontentement, elle se mit à hurler à en cracher ses poumons. Le cri strident surprit même la pouliche qui tentait tant bien que mal de se défaire de l'emprise du noir sans trop se faire mal. La pouliche ne faisait que ce qu'elle avait envie de faire et elle n'hésitait pas à répliquer si ça allait à l'encontre de ses envies.

Eïdan ne desserra les dents à aucun moment, il ramenait bien la pouliche contre lui, l'emmenant dans son élan. L'esprit vide, cet instant lui fait du bien, la prise de contrôle totale. Il arrive alors devant une sorte de bassin, dont il ne connait pas la profondeur, et sans aucun scrupule sa puissante encolure se tend pour balancer le petit corps dans l'eau.

Malgré tous ses efforts, rien à faire. De toute façon, Eïdan était beaucoup plus fort qu'elle. Ce dernier se rapprochait dangereusement d'un plan d'eau. Gaya n'avait encore jamais nagé dans l'eau, mais elle savait tout de même que les intentions du mâle étaient plutôt mauvaises. Ne comprenant qu'à peine se qui était en train de se produire, la princesse commençait à se débattre avec plus de vigueur. Dans la panique, elle réussit à se défaire de l'emprise du noir, en lui laissant comme cadeau une belle touffe de crins. Le problème, c'est qu'elle ne serait probablement pas assez rapide pour s'enfuir par la suite.

Alors qu'il s'apprêtait à la balancer, Eïdan sentit les crins de la petite lui céder sous les dents et celle ci lui filer entre les mains. Il poussa un grognement insatisfait en secouant vigoureusement l'encolure. Il ne se mit pas à sa poursuite. La chasse était bien plus excitante, la laisser se cacher pour tenter de la retrouver...
Arrête toi petite, ne nous l'excite pas, ne devient pas une proie se débattant pour sa vie c'est ce qui le rend encore plus fou...

En cet instant, c'était comme si son instinct de survie s'était mis en marche. Les oreilles rabatues sur le crâne, Gaya prit la poudre d'escampette. Elle devait se cacher, mais où? Tout ce qui se trouvait ici, c'était de grands saules. Sa seule option était de se cacher derrière l'un d'entre eux, ce qu'elle fit.

Malheureusement, la cachette n'était pas tellement sa force. Le vent ne soufflait en direction de l'ébène qui n'aurait probablement aucune difficulté à repérer la petite proie à l'odeur.

"Viens à moi petite, c'est bon je m'excuse j'arrête. C'était juste pour te faire comprendre... Reviens à moi"

» Je ne peux plus..
» Je peux ?
» Qui peux ?
» Je peux ?
» je peux...