Errer.

Le frison s'avance doucement, ce sabot s'enfonce un peu dans la mousse de loin on pourrait le voir comme une masse noire a la longue crinière en cascade sur son encolure.

Il s'avance sur l'une des plus grosses falaises, une falaise particulièrement haute contrairement aux autres.
Paix et séréniter règnent en ces lieux. Quelque rayon du soleil illumine en forme de cercle, certains endroits des terres.

Heiken hennit, un hennissement grave. Ça s'entendais que c'était un étalon à la carrure imposante.
Le cri du cheval noiraude fit un écho qu'il écouta, les oreilles en avant.

Un petit peu plus bas, la jument promène ses regards à chaque coin de l'endroit. Sa visage est glaciale, ses regards vides. Mais le hennissement grave d'un mal réussit à changer un peu l'expression immobile de cette derniere. Ça lui inquiète un peu, elle cherche des regards pressés le mâle, et ses yeux se posent sur une tâche noir qu'elle avait dû manquer il y'a peu de temps. Elle ne sait pas si elle doit abandonner le lieu où encore faire quoi que ce soit. Alors elle reste sans trop bouger.

Le mâle à la musculature saillante ne bougea pas, comme si quelque chose nouer ces longue patte au sol. Il baissa la tête d'un air tendre, presque douloureux.

Sa crinière était ondulée, et elle se mit à danser dans les airs, caresser par le doux courant d'air qui passe sur son encolure.

Tout lui paraît tellement vide. Sans intérêt.

il dilata ces narines et sent une odeur particulière. Une odeur sucrée. Une odeur tendre qui vient chatouiller son museau, mais le vent danser avec cette odeur et il n'arriva pas à savoir d'où elle pouvait provenir.

- Il y a quelqu'un ?

Sa voix était grave mais d'une douceur étrange, il ne voulait pas faire peur à cause de sa voix grave et de sa carrure imposante.

Pourtant elle craignait un petit peu. Rien d'exageré, ça vient de sa nature. La méfiance est bon pour rester en vie.Elle ne répondit pas tout de suite. Quelques secondes de silence plus tard, elle décida d'élever sa voix pour que la question du mâle ne reste pas en l'air.
Il y'a moi! quelle façon de répondre... Elle s'approcha de quelques pas pour qu'il puisse la voir. Et plus elle s'approchait plus elle constatait sa carrure à faire gaffe.

- Il y a moi !

La tête du mâle se tourna directement vers cette voix. Une voix douce. Celle d'une femelle a la robe blanche. On ne va pas se le cacher, Heiken la trouve magnifique.
Sa façon de répondre le fit sourire.

*C'est donc toi...*

Il observa la femelle s'approcher doucement se montrant à lui, elle resta figée dans l'un des cercles des rayons de soleil, comme une divinité.

- Et donc ? Tu es ?

Elle peut enfin rattraper les regards du mâle. Sa visage reste très neutre, on croirait qu'elle ne sait pas sourire. La confiance avant tout. Elle ne relèverait pas son nom aussi vite. D'abord vous, s'il vous plaît. vous.
Elle espère au moins que l'inconnue soit quelqu'un qui connais les endroits, elle en aurait besoin. C'est bien le premier personne qu'elle à rencontré dans ces maudites terres où elle ne sait pas comment elle est arrivé.
Vous êtes d'ici?! ajoute-t-elle tout de suite après sa réponse pour qu'il n'aie pas le temps de demander son nom.

- Veuillez m'excuser je devrais aussi vous vouvoyer et me présenter en premier, je suis Heiken. Mais, s'il vous plait, vous , tutoyez moi.

Alors qu'il descend de son perchoir pour rejoindre la jument en bas avec un sourire désolé sur son visage, elle lui pose une autre question :

-Vous êtes d'ici?!

Ça confirma son jugement. Elle n'était pas d'ici.

- Oui je suis d'ici, malheureusement. Désolé, on ne vit pas forcément une vie simple en ce moment.

Il souffla sa tel un murmure avec un petit sourire en coin. Il releva la tête et redresse ces oreilles en pique.

- Je peux vous être utile ?

Il faut l'apprivoiser tel un animal sauvage, pour qu'elle puisse montrer sa visage douce, la petite fille immature qui se cache en elle ne sourirait seulement quand elle se senterait en pleine confiance. Surtout après le choque qu'elle à vécu il y'a peu de temps avec la mort de sa mère, la seule personne à laquelle elle fesait confiance, cela semblait presque impossible. Elle restera froide, gelée. Malheureusement? demanda la jument, pourquoi donc? elle fixa le mal, de ses regards vides, sans expression. Et l'inquiétude remonta encore. je... demander de l'aide lui fait un peu mal à l'aise, mais avait elle le choix ?tu n'a plus personne, tu te rappelle enfin? vous pouvez peut être m'accompagner quelques temps. elle soupira, sa voix fit tout bas.

- Malheureusement? Pourquoi donc ?

La question de la jument blanche étonna l'étalon noir. Pourquoi ? sérieusement ?
Il la regarda avec un air de surprise .

- Vous n'êtes donc pas au courant de ce qui se passe en ce moment ? Il y a une sorte de guerre, des parias ainsi que leurs sbires veulent prendre nos terres.

L'étalon fait un mouvement de tête pour indiquer la direction à prendre pour sortir des terres et lui montrer la sortis. Il se plaça à coté d'elle et marche calmement.

- Vous devez faire attention, vous n'êtes pas à l'abri du danger. Ou que vous soyez.

Il regarda la jument d'un air sérieux.

- Mais je pense que je n'ai pas à m'en faire pour vous. Vous avez l'air beaucoup plus coriace que certaines juments ici.

c'est embêtant dit la jument en soupirant, je pense qu'il ne me feront pas de mal, je ne suis pas quelqu'un de menaceuse elle suivit les pas de l'étalon, ses regards fesairent un va et vient sur les poils brillant du mâle. Parias, sbire... Des mots très inconnues, tout comme ces terres. non, tu n'a pas à t'en faire pour moi. Je peux me débrouiller. ou peut être pas...

L'étalon avancé maintenant en regarde droit devant lui tout en continuant de dialoguer avec la jument.

- Puisque va faire un petit bout de chemin ensemble, je peux savoir votre prénom .

Il remua sa crinière pour la remettre en place, une mèche qui tombe doucement sur un de ces yeux.
Sa démarche était gracieuse, son père lui avait enseigné cette démarche de leader. Il n'aimait pas trop sa.

Parantez lâcha t'elle sans trop s'en faire. S'il avait voulu lui faire du mal, il l'aurait déjà fait, non? Elle essayait d'arranger ses pas aux celles de l'étalon avec un peu de difficultés, mais elle se débrouillait quand même pas mal. le soleil se couche... murmura-t'elle à mi-voix. où est-ce que tu m'emmène? sa visage lâchait de plus en plus d'émotions, on sentait que la couleurs revenait sur son visage.

La noiraude voit qu'elle avait du mal à suivre, il ralentit donc un peu ces pas et reste à la même hauteur que la jument.

- Parantez, répéta-t-il, original, ça me plaît.

La jument fait remarquer au mâle que le soleil se couche, il leva les yeux et constata effectivement que le ciel devient un peu rouge.

- Où est-ce que tu m'emmènes?

Elle posa cette question dans un souffle, un murmure.
Le mâle s'arrêta et observa aux alentours pour voir si les lieux sont sûrs.

- Je devais vous emmener vers la sortie mais, la nuit tombe, donc on va se poser dans un endroit sur et agréable.

Il changea donc de direction et commence à monter sur les petites dunes qu'il y a puis non loin d'eux se trouve un arbre gigantesque et dans son tronc un énorme trou dans lequel on pouvait s'abriter en cas de pluie.

Il emmena la jument près de cet arbre et fait signe tout en disant :

- Si vous avez besoin de quoi que se soit vous me le dit, Je sais où se situe le point d'eau etc. Quand vous serrez fatiguer, reposez-vous, je resterais éveiller pour monter la garde.

d'accord Heiken. Il lui avait déjà dit son nom, mais elle fit mine de rien.Elle suivit le mâle et s'agenouilla en sous de l'arbre. Elle avait fait une longue route avant même d'arriver sur gs, et n'avait pas eu le moment de se reposer, alors qu'elle se sentait enfin en confiance, elle se donna le permission de fermer ses yeux pour quelques temps. merci, tu es gentil souffla t-elle entre sa sommeil. Elle avait eu tort de ne pas lui avoir fait confiance au tout début, mais la méfiance ne tue jamais.

La jumelle s'enveloppe dans les bras de morphée.

*Pauvre jument... elle ne sait pas ce qui l'attend ici...*

pense-t-il tristement face à son visage endormi. Il espère que rien ne pourrait lui arriver. Il s'en voudrait de pas l'avoir protégé plus longtemps.

Il tourna la tête et observent les alentours, attentif au moindre bruit, au moindre mouvement. et pendant ce temps... la nuit tombe laissent place à la pleine lune de printemps.

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