Moody

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La nuit était tombée depuis plusieurs heures déjà et pourtant, Quarteto n'arrivait pas à trouver le sommeil. Énervé, il avait marché jusqu'aux montagnes dont on devinait les contours dans le ciel noir. L'étalon n'arrivait plus à ordonner ses pensées, entre la perspective de la dominance de la prairie qu'il allait peut-être assurer, et cette rencontre avec Xun qui le préoccupait pas mal.
L'air contrarié, il marchait sur les sentiers escarpés et rocailleux qui longeaient le flanc de la montagne.

Invité

La femelle était couchée sur une corniche un peu plus haut. Pensive, elle était immobile et silencieuse. Elle regardait la lune, qui, visuellement, se trouvait à la "même" hauteur qu'elle. Illusion. Elle soupira, enfonçant son museau entre ses antérieurs, étouffant ainsi le froid qui s'y engouffrait. Elle resta ainsi, immobile, les yeux mis clos. Combien de temps lui restait-il donc à vivre? Elle l'ignorait.

Invité

Longtemps !

Tendis qu'il descendait la montagne, une odeur connue vint aux naseaux de Quarteto. L'étalon s'arrêta, et continua d'humer l'air, le coeur battant. La jument qu'il avait reconnue semblait se trouver plus bas, non loin de lui. Il hésita à s'en approcher. Puis il se remit finalement en marche, et finit par apercevoir dans l'obscurité la silhouette familière de Xun, allongée. L'étalon resta immobile à l'observer, les sourcils froncés et les traits tendus.

Invité

La blanche resta ainsi immobile un long moment, les oreilles réfugiées dans les crins. Les yeux mis-clos, elle laissait le froid lui glacer les yeux sans broncher. Elle semblait presque ailleurs, en fait, elle était profondément encrée et enfoncée dans sa tête, loin... loin dans ses souvenirs.

( dsl si c'Est court, mais jsuis tellement fatiguée que mes lentilles de contacts décollent de mes yeux XD)

Invité

(xD pas de problème)

La jument ne semblait pas l'avoir remarqué. Tant mieux. Car plus le temps avançait, plus Quarteto se disait que la dernière chose à faire était de s'aventurer dans une histoire sérieuse avec elle. Il y avait Wellan, les avis défavorables des autres alors qu'il allait peut-être être leur dominant, leur différence d'âge, et puis Xun ! Son caractère, son passé...
Le palomino fit volte-face et commença à remonter sur le sentier, mais s'arrêta deux mètres plus loin, inexorablement attiré par la jument qu'il savait allongée non loin derrière lui.

Invité

Un mince sourire s'esquissa sur les lèvres grisées de la jument pendant que de vies larmes rejoignaient ses jarrets avant, après être amplement passées sur ses fines joues. Étrangement, une vieille situation lui revenait à l'esprit... Cette soirée où elle était globalement dans le même état et qu'elle avait croisé Mohican pour la dernière fois. Le premier, après Shuuhei, à lui avoir réellement fait confiance... Elle n'aurait jamais penser se retrouver une fois de plus dans ce genre de situation. La blanche s'allongea légèrement plus, laissant finalement ses antérieures pendouiller dans le vide, appuyant ses joues contre la paroi rocheuse, fixant le vide avec une certain hypnotisme. La dame blanche soupira grandement, une nappe de brume s'échappant de sa bouche, puis elle se mit lentement à chantonner, d'abord tout doucement, en murmurant, pour finir avec un ton normal, même s'il était légèrement embrouiller par un tremblotement émotif quelconque :

- Dites-moi pourquoi devrais-je continuer...
Continuer à vivre, ou à mourir éveillée...
Éveillée, silencieuse à regarder le malheur autour de moi...
Moi, qui ne suis qu'une ombre parmi tant d'autres...
D'autres qui ne pensent souvent qu'à eux sans comprendre...
Comprendre que les différences forment la vie...
Une vie à juger avant de comprendre...
Comprendre, que parfois certains actes ont une raison d'être...
D'être eux-même malgré le jugement du bien ou du mal...
Un mal qui pour certain est bien et d'autres non...
Non, je ne cherches point le pardon...
Un pardon selon moi inutile, j'ai fait ce que j'ai fait, j'assume...

Pourtant, allez savoir pourquoi,
Au lieu d'abandonner je vais toujours plus loin,
Malgré tout ce qui se passe je reste moi,
Car je ne me laisserai jamais prendre par le malin.

Dis-moi, pourquoi tout le monde fuit,
Dis-moi, pourquoi tout le monde juge,
Dis-moi, pourquoi tout le monde ignore,
Dis-moi, pourquoi tout le monde me fuit,
Sans chercher à comprendre d'abord.

Sois-même avant les autres,
C'est la loi, de nos jours,
Comparons-nous à des paysans,
Certains à des rois, d'autres chevaliers...

Nous vivons dans un monde injuste et cruel,
Où la force brute remplace la cervelle,
Les preux chevaliers, supposés nous protéger,
Sont ceux dont il faut sans cesse se méfier.

Ajoutez à cela la bêtise d'un roi,
Ce n'est pas un lion ce serait plutôt un rat,
Chasseur de dragon, dans son imagination,
Apportant la guerre comme seule solution.

Pauvres paysans dans ce monde cinglé,
Nous tentons tout de même de faire pousser le blé,
Arrachant de misère, notre maigre salaire,
Récoltant doucement ce que nous donne la terre.......

Elle reposa sa tête sur la pierre glacé, frissonnante, éteinte de l'âme.

Invité

Quarteto sentit son coeur se serrer quand il entendit la voix de la jument. Il l'écouta un moment, les sourcils froncés, puis se retourna et s'avança lentement vers elle. Sa tristesse le touchait au plus haut point. Il marcha jusqu'à se trouver à seulement quelques centimètres de la jument, puis s'arrêta en silence. Elle était là, à ses pieds, belle et vulnérable. L'étalon garda sa tête haute, et baissa seulement son regard sur elle, toujours silencieux mais infiniment protecteur et bienveillant malgré son visage dur.

Invité

Elle resta immobile, lâchant d'un ton sobre, monotone et détaché de toute réalité :

- Que me veux-tu, cette fois-ci?

Son cœur serrait dans sa poitrine, allez savoir pourquoi.

Invité

Quarteto fronça les sourcils, l'air peiné (comme ça: é_è), quand il entendit la jument lui parler. Décidément, il allait lui falloir beaucoup de temps pour l'apprivoiser, cette belle demoiselle.
L'étalon garda la même position et répondit simplement:

Je ne te veux rien.

Et c'était vrai. Il aurait pu vouloir régler des comptes, lui parler de Wellan. ... Mais non, il voulait simplement être avec elle.

Je suis juste là. Et je n'irai nul part.

/Inspirée-par-le-dernier-épisode-de-Grey's-anatomy /

Invité

- Rien... Ni bien, ni mal, que de neutralité...

Le femelle fixa le vide un moment, puis leva la tête vers le blond, l'observa un moment, puis reposa son regard sur l'horizon.

- La neutralité, l'indifférence logique... cela m'as presque tuée par le passé, et cela me tue de nouveau. Si tu ne me veux rien, en tous les sens possibles, ne t'attache pas à moi, au risque de me voir disparaitre à jamais.

Invité

Quarteto fronça de nouveau les sourcils, mais cette fois pas peiné du tout. Il essayait de comprendre la jument, et était assez confus devant ses interprétations. Lui qui pensait pourtant lui avoir déjà assez montré qu'il était loin d'être indifférent...

Arrête-ça, veux-tu. Si je suis ici cette nuit c'est que de la neutralité n'est clairement pas ce que j'éprouve pour toi. Alors cesse d'inventer des prétextes pour m'éloigner de toi.

Invité

(bonne lecture ^^)

- Pourtant "rien" est un synonyme de "néant"... J'ai presque toujours vécue seule, même lorsque je suis venue au monde, Quarteto, ne m'en demandes pas trop...

Elle mit un élan, puis se releva, tournant la tête vers le mâle, les crins au vent.

- Je n'ai jamais été violée. Je n'ai jamais connu cette dite "horreur" que le trois quart des juments vivent aujourd'hui, car, étrangement, le viol semble devenu courant. C'est à un point où nous devrions peut-être nous demander si le viol devrait encore être considéré comme mauvais, comme un acte mesquin et dégoutant. Presque tout le monde, aujourd'hui, on déjà violé, on déjà été violée. Un monde étrange où tout semble... pris à la légère. Une légèreté de soif et d'esprit, de connaissances. Je suis née dans ce monde, avant qu'il ne devienne si... méprisable, voir même... normal.

Si je te contes mon histoire aujourd'hui, c'est que je suis belle et bien en vie, hors de tout doute, car les morts-vivants, ça n'existe que dans l'imagination des plus jeunes... et de ceux qui se croient encore très jeunes.

Mes parents ne sont pas morts sous mes yeux. Ils ne sont pas morts tués. Ils ne sont pas morts non plus dans d'atroces souffrances inimaginables. Non. Ils ne sont simplement pas morts, juste disparut, là est l'unique nuance. Mon père, je ne l'ai jamais connu... À ce qu'on dit, il s'appellerait Kovu, un étalon alezan d'une bonne carrure. Ma mère, elle, je l'ai vu, une fois. C'était une petite jument blanche, légèrement grisée. Elle appellation Fay. À ce qu'il parait, j'ai été conçue dans une espèce de tromperie, ou quelque chose de semblable. Ma mère aimait deux étalons, Kovu et un autre. Cet autre était disparut, alors elle s'est accouplée avec mon père. Lorsque l'autre est revenu, elle s'en est voulu. Elle s'en est voulu jusqu'à partir, quitter ces terres, mon père et moi-même. Mon père, il était surement partit avant elle, pour on ne sait trop quelle raison. Par de vieilles histoires, des ragots de vieillards, j'ai apprit que j'avais peut-être une demie-sœur, issue de ma mère et de cet amant disparut puis revenu. Airïdya, mais je ne sais si cela est vrai.

J'ai vécu mes premiers jours seule, en compagnie d'autres poulains. J'ai connu plusieurs personnes, dont Calypso, Winter et Smoothie. Smoothie, je l'aimait bien, sous ses airs de durs, bien qu'à l'époque nous n'étions que des enfants, je le considérais comme mon "meilleur ami", si l'on puis dire. Calypso, je l'ai vu une fois, et elle chantait. Elle chantait à la mort de son père, dont j'ignore le nom. Elle chantait bien, très bien même. Si l'on m'aurait dit plus tard qu'elle deviendrait la compagne du fils de ma mère adoptive, je ne l'aurais jamais cru, mais ce fut le cas. À cette époque, je n'étais qu'une ignorante petite pouliche albinos qui ne savait rien à la vie et voyait le monde comme une boîte de cubes de sucre.

Elle s'arrêta un moment, toujours en fixant l'étalon droit dans les yeux, son regard gris légèrement brillant des diverses émotions apparaissant dans son "récit".

- J'ai errer pendant des jours et des jours, voir des semaines, me nourrissant du mieux que je pouvais, parfois en usurpant discrètement la place de petits d'autres mères, comme des biches. Je fut trouvée quelques jours plus tard par une jument. Une belle jument, toute dorée avec les crins blancs. Elle se nommait Arta'Maye. Avec elle, il y avait plusieurs poulains, comme Ashley, Mirryaluna et une minuscule du nom de Famfy. Elle les recueillait, s'en occupait. Ils étaient tous orphelins à leur façon.

Dans la suite de ma jeunesse, j'avais rencontré Shuuhei, un petit étalon bai très sympathique. Je l'avais tout de suite bien aimé, il avait vite gagné une place de meilleur ami dans mon cœur. Il était si simple d'esprit... Je fit par la suite connaissance de sa compagne, Saya, une jument très peureuse. Elle était spéciale, mais... très sympathique et aimable. C'étaient mes amis, mes meilleurs amis. J'ai connu bien d'autres chevaux, trop, justement, pour me souvenir de tous et chacun.

Cependant, vers mes trois ans je suis partie, loin. Je suis arrivée dans un endroit étrange. Il y avait des créatures effrayantes, pour une yearling de mon âge. Ces créatures se tenaient sur deux pattes et semblaient contrôler les équins qui se trouvaient là. Ces chevaux étaient tout noir et énormes. Notamment, deux d'entre eux, qui étaient beaucoup plus grand et larges que les autres. Au fil du temps, je fit lentement leur connaissance. Un se nommait Lucifer et l'autre Martin. Lucifer était légèrement plus grand, c'était le chef de tous les étalons qui se trouvaient là, car il n'y avait pas de juments. Vers mes cinq ans, de nouveaux chevaux furent emmenés, ils avaient aussi cinq ans. C'était la "relève", disait Lucifer, fier. Je devint vite amie avec l'un d'eux, même presque plus, mais Martin était jaloux et attaqua le jeune mâle. Martin fut chassé par Lucifer, pour le meurtre de l'étalon que j'aimais. J'ai choisit de partir par la suite, trop blessée et effrayée par cet endroit.

Arta'Maye était tombée amoureuse d'un étalon blanc et eut deux enfants, des jumeaux : Satyr et Mayka. Ces deux là étaient de véritables boulettes d'énergie ultra concentrée, selon ses dires. Je n'en ai connu qu'un seul, Satyr, car il avait suivit sa mère en cachette. Je les ai suivit lorsqu'ils sont partit, discrètement, secrètement. Les années passèrent et nous grandîmes tous. Je revit Shuuhei et Saya, ce fut un bonheur pour moi. Cependant, quelque chose avait changer au fond de mon âme. J'étais profondément jalouse de Saya, qui était enceinte.

J'étais seule, personne n'étais la pour moi. Je m'étais réfugié dans une grotte et c'est là qu'une vieille connaissance m'avait trouvée. Il s'appelait Mohican, c'était le dominant de cet endroit. L'étalon avait réussit à me convaincre de ne pas me laisser mourir pour si peu, que j'allais finir par trouver une vie meilleure, trouver quelqu'un. Oui, il avait raison, pourquoi mourir?

Je crois que c'est ce jour là, ou alors ce soir là, que je rencontra Starker, un étalon noir. Il était étrange, presque autant que moi. Il m'avait révélé plusieurs choses sur lui, dont le fait qu'il était vraisemblablement bipolaire. Cependant, je l'appréciais malgré cela. Le mal en moi grandissait de jour en jour, malheureusement. Starker était surement celui dont parlait Mohican, celui qui me permettrait de vivre, mais, non, car peu de temps après, il a disparut.

J'étais folle de rage à l'idée qu'il m'ait abandonnée. C'est cette journée que je commis l'impardonnable : je tua ma mère adoptive, Arta'Maye, en la noyant, sans savoir que son fils, Satyr, le géant, m'avais vue. Il y eut ensuite ce groupe d'étrange chevaux, les "bandits", qu'ils se nommaient. Certains d'entre eux étaient bien sympathique, ou du moins, à mes yeux, comme Paros et Nobody. J'aimais bien ces deux là, surtout Nobody, mais sans trop de plus. Je refusais de m'attacher, car il m'abandonnerait surement, comme Starker.

Plus tard, mon cœur noir et mesquin commit encore un impardonnable. Après une dispute et une bataille avec Satyr, j'avais été bavarder avec Saya, qui allait bientôt accoucher, surement. J'attendis qu'elle s'assoupit près de moi, confiante, pour me jeter sur elle, simulant parfaitement une attaque de cougar dans la caverne. Cependant, une fois dehors, je ne m'étais pas gênés, aveuglée par ma rage, pour la démolir à coup de sabots et de branches. C'est surement pour cela que son gamin, Hiroki, ou Kuroshi, je sais plus trop, est bizarre et un peu débile, de toute façon, ils le sont tous les deux. Je tenta de tuer le poulain en lui enfonçant des branches dans le ventre, mais Shuuhei arriva à ce moment et un lourd combat s'en suivit. Je partis, près des falaises.

C'est là que je le revit pour la première fois. Ce frison de malheur, ce fou, Martin. Il était ici, lui aussi. Je me cacha de lui, je ne voulais rien savoir. Je rencontra peu après un étrange frison noir, plus petit que le tueur, sympathique et amical. J'étais plutôt rabat-joie, sa présence m'énervait naturellement. Cependant, je ne put trop expliqué pourquoi, mais je tomba amoureuse de cet étalon, Ajanos. J'eut même un enfant avec lui, Kyoki. Je m'étais, étonnement, réconciliée avec Saya, Satyr et Shuuhei. Mon cœur était blanc et pur, emplit d'amour et de compassion.

Je revit Starker. Ce fut dur pour moi, d'un coté, surtout que ma flamme pour lui ne s'était jamais éteinte et ne le serait probablement jamais, aux finales, mais ce qui devait arriver arriva. Suite à un dur combat avec Kana, j'avais prit ma décision.

Oui, car, un soir pluvieux, nous décidions de quitter les terres, Ajanos, Saya, Shuuhei, nos enfants et moi-même, peu à peu sous l'emprise noire de Martin et de sa compagne, Enough. Ils martyrisait tout le monde, cet endroit n'était plus sécuritaire. C'est là que cela arriva... Kyoki mourut, lacéré par des pumas et je ne sais trop quelles bêtes. Ajanos en devint dépressif, mais moi... moi... non. Non, moi, tout changea. Le voile noir longtemps disparut revint. On peut connaitre la douleur d'une mère éplorée, mais sa haine? Oh, sa haine, ne tentez même pas de l'imaginer.

La douceur qui m'avait imprégnée s'est transformer en mal. Je hais tout le monde. Les autres et leurs petites vies parfaites, ils me dégoutent. Ils me dégoutent tous....

Cependant, je n'ai aujourd'hui plus la force d'hair. Je ne suis plus si forte... Même trop faible...

Invité

Mdrrrr t'es une ouf! Bon j'vais lire :face:

Invité

ptdr, moi aussi j't'aime XD.

Invité

Bon désolée c'est plus court hein :face:

Quarteto écoutait la jument avec toute l'attention du monde. Il essayait tant bien que mal de suivre et de comprendre les différents liens qu'elle avait avec tous ces chevaux qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam (parce que faut suivre hein x) ). Mais ce qui attirait davantage son attention et qui le touchait le plus était évidemment les difficiles étapes par lesquelles elle était passée, et de quelle manière elles l'avaient affectée.
Plus elle parlait, mieux l'étalon semblait la comprendre et la connaître. Mais il lui fut impossible de piper mot lorsqu'elle eut terminé de parler. Que dire après de tels aveux? ...

Malgré son jeune âge, Quarteto aussi avait vécu des années sombres et difficiles. Mais jamais il n'avait parlé de qui lui était arrivé, et pas une seconde il n'eut l'idée de se livrer à Xun comme elle venait de le faire avec lui. Non, à ce moment-là, toute son attention et ses sentiments étaient pour elle.

L'étalon laissa un long moment planer sur la montagne le silence nocturne. Puis il s'allongea sans effort et enlaça la jument tout contre lui, fort, très fort, peut-être même trop; il aurait voulu ainsi la délivrer de sa peine, l'empêcher de le repousser encore une fois, chasser sa haine à jamais...