You want your freedom...

Ce matin là, Judith c'était réveillée de bonne heure. Sur les terres de Galop-Sauvage, tout semblait différent. En arrivant ici, en autobus, elle avait réussit à voir les chevaux galoper, libre comme l'air. La température était toujours belle ici. Rarement, il pleuvait. Depuis 6hrs ce matin, la blonde se promenait en rond dans la maison. Il faisait encore sombre à l'extérieur mais elle s'en fichait. Peu importe si elle était la première à l'écurie, elle s'occuperait de Spirit, Mataro et la petite grise à qui elle n'avait toujours pas trouvée de nom. Elle c'était donc vétû d'une chemise lousse et rayé, un jeans taille basse et son fameux chapeau de paille. Chevaux détachée, la jeune femme avait prise la course jusqu'ici.

Elle avait commencé par aller voir Mataro. Un étalon paint qu'elle aimait pardessus tout. Ensuite, Spirit, l'isabelle et le plus sauvage et pour finir la petite grise qui l'avait sauvée des dents de son nouvel étalon. Elle prit rapidement pause sur une botte de foin. Cassie devrait arriver dans peu de temps pour lui présenter cet étalon.. Celui qu'elle avait dit rêvée depuis toujours. C'est alors qu'elle arriva enfin. Sans l'apercevoir, elle prit place sur une botte de foin en face d'un boxe. Un sourire illumina le visage de la blonde et rapidement, elle se redressa et s'approcha de son amie. D'une voie douce et tendu, elle dit : - Cassie ! Dit-elle en approchant sa main pour l'aider à se relever : - Je vais enfin pouvoir rencontrer cette magnifique bête ! Elle croisa le regard inquiet de sa voisine et posa une main sur sa hanche.

Judith entendait parfaitement les coups répétés de l'animal et pourtant, elle n'avait pas peur. Elle en avait tellement l'habitude avec Mataro et Spirit que ce n'étais plus nouveau. Elle haussa donc les épaules prit le pas derrière Cassie. C'est à ce moment qu'elle s'arrêta et montra la porte du boxe de ce fameux cheval. Judith s'approcha donc pour mieux voir. De son regard couleur forêt, elle pu y apercevoir l'animal. C'était un pûre mustang paint. Il était grand, massif et et musclé. Une magnifique bête. La jeune femme croisa enfin le regard océanique du mâle et elle en eu le souffle coupé. Surprise, elle recula et posa ses yeux admirateur vers Cassie : - Tu as raison, cet étalon est vraiment magnifique mais.. Judith fronça les sourcils : - Il semble avoir beaucoup de caractère comme tu m'as dit. La jeune fille souriait doucement. Elle approcha de nouveau son visage des barreaux et remarqua aussitôt qu'il n'avait plus d'eau : - Pour commencer, tu devrais aller lui chercher de l'eau... Il fait vraiment chaud tu sais et le cheval approche lorsqu'il voit qu'il n'est pas en danger. Il doit donc avoir confiance.. Ce n'est qu'avec de petit geste comme celui-ci que l'on gagne l'animal.. Dit-elle faiblement. Elle posa ses yeux vers le lavabo.

Judith recula légèrement en voyant le regard du paint. Il semblait complètement effrayé et surtout, haineux. Elle le comprenait tellement. Elle le regarda longuement, son regard parlait pour elle. Dans un souffle, elle posa avec difficulté son regard sur son amie et pointa l'eau : - Tu ne dois pas montrer que tu as peur, sinon il t'attaquera.. Dit-il en fronçant les sourcils : - Tu dois avoir confiance en toi. Les chevaux ressentent parfaitement le comportement des humains et s'il te sent pas en confiance, il ne t'approchera jamais. La blonde regarda de nouveau le paint : - Tu dois savoir que approcher un étalon en colère comme lui, ce n'est pas facile et surtout, ça prend beaucoup mais beaucoup de temps. Dit-elle faiblement. - Ce n'est qu'avec des petits gestes comme celui-ci qu'il verra bien que tu n'as rien de méchant... Mais tu dois toujours restée sur tes gardes. Il pourra bien cherché à te tester ! Dit-elle en posant ses yeux sur ses mains où plusieurs petites égratignures étaient marqués. Elle replaças ses mains dans ses poches et donna un coup de menton vers le boxe.

Judith croisa ses bras, fixant la bête en silence. Cassie faisait du bon travail. Ces mouvements n'étaient point brusque mais plutôt doux et lent. C'étais ce qu'il fallait faire. La jeune femme s'accota contre le mûre. De boire un peu d'eau ferait du bien à cet animal assoiffé. Elle pencha légèrement la tête, pour voir d'avantage ce qu'il se passait dans le boxe.