‹ Maëlys.

Chizuru marchait d'un pas lent et contrôlé, étrangement son coeur battait si rapidement tout le contraire de sa démarche en ce lieu sombre ainsi que peu accueillant. Elle finit par s'arrêter devant une dale, sans même la regarder, car son attention s'était arrêté sur un petit oiseau blessé et donc, l'ange se pencha, mais en baissant la tête, devant ses yeux, une tombe avec le nom de Maëlys, y était inscrit. Sur le coup, la blanche fut plutôt surprise et complètement choquée, puis finalement un dur pincement au coeur vint la hanter pour l'empêcher de bien respirer. La jument chercha son air pendant quelque seconde déjà et les larmes perlèrent aussitôt son fin visage. À chaque seconde, Chizu tentait de sortir un son de sa bouche et pourtant, rien ne venait. C'était si frustrant et les larmes l'empéchèrent de voir quelque chose, puis finalement dans une tristesse profonde, la blanche s'écrasa au pied de la pierre de sa chère et tendre amie. Le coeur si douloureux, elle posa sa tête sur le sol et resta ainsi pendant un court instant, avant de se recroqueviller sur elle-même, perdue. - Ma...Ma... Maëlys. murmura-t-elle en collant finalement sa tête contre la pierre et fermant les yeux. - Merci pour tout ce que tu étais et ce que tu as fais, ton sourire... Je... Je... Je n'arrive plus à contenir toutes ces larmes, pardonne-moi Maëlys, je t'en pris, pardonne-moi. souffla-t-elle à peine audible, si attristée. Elle se mit à pleurer carrément, à chaude larme et ce en déclarant le nom de son amie, plusieurs fois, à voix basse en détresse. Son coeur était si pur, mais son âme si faible... - Je... Jamais. Ô grand jamais, non... Je ne t'oublierai absolument... jamais... jamais. On devra me tuer pour... t'oublier... oh Maëlys. réclama-t-elle si peinée et finalement, elle prit une grande inspiration et sourit, un véritable sourire, si sincère et vrai. - Tu étais une amie, non tu n'étais pas une amie... Tu étais... Tu étais ma famille, tu étais pour moi bien plus qu'une simple amie. Ta présence était devenue si importante dans ma vie, tu était... était comme une soeur pour moi. Je t'aime ma soeur. Je t'aime d'un amour juste et fidèle. Merci pour ce voeux, ces voeux que tu as fait, que je sois heureuse avec Ganja. Merci pour tout. Merci de ton amitié. De ton temps. De ta patience. Je te rejoindrai en mon temps, tu peux compter sur moi, ma fidèle Maëlys. souffla-t-elle le coeur si gros et lourd, mais si tendre et angélique.