Vala

Quaïona avait funalement rencontrer sa marraine, Uska. Elles étaient toutes les deux à se balader et à se parler jusqu'à ce qu'elles arrivent à l'entrée du cimetière. Uska se souvint qu'elle y était déjà venu pour une très bonne amie, Maëlys. Elle voulut aller y faire un tour, pour reposer des fleurs sur la tombe de celle-ci. Qua' décida de l'accompagner et les deux juments s'arrêtèrent devant une nouvelle tombe. La pie se pencha voir le nom et recula d'un bond lorsqu'elle le lut. Elle éclata en sanglot par terre. Uska s'avança légèrement pour voir de qui il s'agissait. Vala. Les larmes montèrent et elle ne put se retenir. Ses deux meilleures amies l'avaient quitté: d'abord Maëlys et maintenant Vala ... Les plus belles rencontres de sa vie. Elle lut les mots marqués dessus et s'arrêta au sien. D'un simple murmure elle lui promit : « Oui, je promets, je veillerais sur elle. » Elle tourna d'ailleurs son regard triste sur la pie qui était toujours effondrée. La pie ne voulait rien dire, elle restait là, sans bouger, sans prononcer aucune parole. Uska décida de la laisser tranquille pour le moment alors la noire sortit, se rappelant de sa rencontre avec Vala.
La pie, seule, ne put bouger pour le moment. Puis lorsqu'elle releva la tête, elle lut tous les noms, tous les mots. Puis elle lut pourquoi elle était morte. Hysteria. Quaïona savait que cette jument était mauvaise. La rage monta en elle malgré la tristesse qu'elle éprouvait. Elle se promit qu'un jour elle se vengerait. Elle n'arrivera sans doute plus jamais à regarder la brune correctement après l'acte qu'elle venait de faire. Elle continua sa lecture. Elle fut tout de même déçue de ne pas avoir vue le nom de son père apparaître mais elle comprenait, elle n'était pas née d'un amour mais plutôt d'un accord. Cela ne l'avait pas trop gênée mais maintenant, elle voulait connaître son père et lui demander les raisons de cet accord. La pie alla chercher un bouquet de fleurs rouges et les déposa délicatement sur la tombe de sa mère. « Je t'aime. » lui souffla-t-elle. Elle regarda le ciel, comme si elle savait que sa mère la surveillait surement. Puis elle resta planter devant sa tombe toute la nuit en pleur, avant de partir le lendemain matin. Mais qui allait la protéger de Gaby et d'Hysteria, les deux folles, maintenant ? Elle allait se débrouiller ...

Ce fut tout d'abord le fantôme de Quadenz qui vint se recueillir sur la tombe de son amie. Il ne savait pas vraiment quoi penser : être heureux qu'elle le rejoigne, ou bien être triste qu'elle ne puisse pas profiter encore de la vie ?
De toute façon, il savait qu'il allait enfin la revoir au paradis, et cela le remplissait de joie. Cependant, lorsqu'il lu le mot adressé à sa fille, Hysteria, il hurla de terreur. Sa fille, sa petite brunette préférée, l'amour de sa vie avait donc tué sa meilleure amie ? Il n'en croyait pas ses yeux de vieux fantôme. Il était clair qu'il devrait mettre les choses aux claires avec Vala, pour en savoir plus sur l'avenir de sa fille chérie.

C'est ensuite le jeune fantôme de Ray qui vint se recueillir. Il ne connaissait pas très bien Vala, pourtant il fut triste de sa disparition. Il la croiserait sûrement au paradis.

Pour finir, ce fut Hysteria, la terreur incarnée (ahah) qui vint faire un tour devant la tombe de Vala.
En aucun cas elle regrettait son geste, au contraire, elle en était fière. Mais elle savait que petit à petit, l'absence de la pie se ferait ressentir, et cela la ferait souffrir... tant mieux !
Elle déposa un doux baiser sur la tombe de la pie, et s'en alla sans un mot.

Le noiraud apprit récemment la mort de son amie. C'était une des rares juments qu'il portait dans son cœur, et il ne pouvait pas dormir en paix sans avoir vu le mot qu'elle lui avait laissé, et sa tombe. Il arriva sans peine au cimetière, déposa un bouquet de fleur qu'il avait lui même composé, puis baissa la tête, silencieux. Il se remémora les moments passés avec la jolie pie aux yeux bleus. Au début, ils ne s'étaient pas réellement appréciés ; ils avaient tous deux un caractère fort. Mais ils ont apprit à se connaitre, et faire attention à ne pas sortir trop de réplique cinglantes. La dernière fois qu'il l'avait vu, elle avait l'air changée, plutôt gentille. Il effleura le nom de Vala sur la tombe, laissa tomber une larme, renifla discrètement et tourna le dos pour s'éloigner. Il n'aurait pas imaginé qu'elle pouvait mourir de cette façon ; elle avait l'air si confiante, en pleine santé, avec du courage, de la force autant psychologique que physique. Enzo était certain qu'elle aurait pu contrer un éventuel piège ; Vala avait été une jument vive d'esprit, intelligente. Il souffla, murmura, ces phrases, que le vent emporta au ciel, afin qu'elle les entendent : « Tu sais pas à quel point tu vas me manquer, Vala. Je t'appréciais sûrement plus que tu m'appréciais ; mais sache que ta mort me laisse un énorme creux dans le ventre et dans la gorge. Je me sens terriblement coupable de pas avoir pu protéger la fille de ma chère amie. Je te retrouverais bientôt, Vala, et j'espère que ta mère n'est pas au ciel elle aussi. »