; without you

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Un frisson de plaisir parcourra l'échine de son dos, tandis qu'elle continuait de tourner autour de lui pour revenir en face à face, plongeant ses iris de jais dans les siens, sérieuse, et folle à la fois. Bon mélange. < Pourtant tu te force à me fuir ? Tu sais très bien que partout où tu ira, je serais là. >

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" C'est vrai qu'on ne se débarasse pas de la vermine aussi facilement. "

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S'arrêtant sous la réponse précipitée de l'étalon, elle ne pu s'empêcher de rire à son tour, l'étouffant dans sa gorge, légèrement mauvais. < Une vermine dis-tu ? .. Les vermines, on ne les aime pas. > siffla-t-elle, s'approchant aussitôt de lui, quelques centimètres.. quelques millimètres entre leurs lèvres, elle souffla : < Tu ne semble pas vouloir y mettre du tien pour t'en débarrasser aussi.. Eïdan. >

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" J'ai besoin de toi, mais n'épouvre rien pour toi, n'éprouve rien du tout, ne l'oublie pas "

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erci, j'ai galéré pour la trouver ! I love you

La femelle ne bougeait toujours pas. Malgré son tempérament, même si leur lèvres se touchaient, cela ne lui fera ni chaud ni froid. Au contraire, quel amusement. La réplique du frison fit sourire Diana, qui, rapidement, mordit les naseaux d'Eïdan pour reculer légèrement et ainsi avec une vue parfaite sur son visage. < Et ? Je le sais très bien mon grand, je ne parlais pas de ça. >
Le ciel gronda au loin. Et bien qu'elle aimait la pluie, la noire ne voulait pas attraper un rhume avec ce froid. Elle fit signe à l'étalon d'avancer, prenant le chemin vers le gouffre, connaissant un petit chemin pour être à l'abri. Il ne voulait pas la suivre ? Alors elle le suivra.

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Oui, sa soeur jumelle, Anaïd, toujours joyeuse maladroite et légèrement débile sur les bords

La noiraude continua d'avancer, son coeur tambourinant comme un fou contre sa cage thoracique à chaque coup de tonnerre ; quelle agréable sensation que cela procurait. Une fois au bord du gouffre, avant d'entreprendre la route sur le sentier étroit, son esprit dériva vers Eïdan qu'elle avait un peu oublié. Elle n'eut pas le temps de se tourner qu'il se retrouva rapidement près, très près d'elle, avec ce regard... si effrayant, mystérieux, dangereux.. Mais si excitant. Un sourire fou courba ses fines lèvres noires, et Diana se lança dans une course folle sur le sentier qui menait vers le fond du canyon, mais qui, pas sa mince largeur était dangereux. Mais qu'importe ? .. La folle galopait à vive allure, excitée par ce 'jeu'. Elle pouvait tomber à tout moment, il pouvait l'attraper. Rien ne pouvait décrire ce que ressentait la demoiselle à ce moment précis. Limite.. des papillons dans le ventre.
Pour rendre ce manège plus compliqué, elle lança un dernier regard à l'étalon, coquin, pervers.. bref, tentant, avant de disparaître dans une grotte, qui menait à une autre sortie, et ainsi de suite.

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Je ne respire plus, je grogne. Ce souffle rauque et rapide mais régulier. Huum oh oui chérie cours encore, éxite moi. Je pousse un puissant hénissement et me lance à sa poursuite. Son galop est, je le sais, bien plus rapide que le mien, mais son endurance ne fait pas face à la mienne. Derrière elle je savoure ses courbes si parfaitement dessinées, à en croquer . Métaphore ? Absolument pas. Cette chaire si moelleuse et le fait qu'elle me cherche, m'incite, m'exite, m'embarque, m'entraine, m'envoute avec cette sauvagerie tellement apétissante. Cet état dans le quel je suis est tellement parfait et tellement lointain que cette tempête qui déchaine mes entrailles me fait le plus grand bien. Elle m'entraine dans une grotte puis en ressors, enfin je crois. Je suis dans un tel état second que le " autours m'importe peu, uniquement ma cible compte. Je le suis, dans une allure suffisante pour ne pas la perdre de vue et je patiente, elle va se fatiguer.

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A ses oreilles résonnaient uniquement le bruit de son galop, rythmé, entraînant. Elle afficha un sourire presque rêveur ; puis s'accompagna au sien celui d'Eïden, beaucoup plus rauque et puissant. Elle ne le voyait pas, ne se voyait pas, leurs robes se camouflant à la perfection dans la noirceur de la grotte. Puis ce fut la sortie, et d'un bon, elle atterri sur le sable à deux mètres en dessous, enfin dans les profondeurs du canyon, beaucoup plus dangereux. Elle s'arrêta, droite et fière, attendant prince déchu.

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Je la suit et au tournant quand ele s'arrête , surpris, je lui rentre brutalement dedans. Mais sans perdre mon objectif, je sert sa crinière entre mes dents, la gardant auprès de moi. Puis je met tout mon poids sur son corps, cherchant à la faire tomber.

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Diana en avait marre de courir. Pourquoi lui échapper, alors que ce qu'il veut, c'est donner de la douleur, et elle, d'en recevoir ? La noiraude se laissa faire, grimaçant à la fois de douleur et de plaisir, relâchant tout ses muscles en se laissant faire, s'abandonnant en quelque sorte à lui.

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Je pose alors un sabot sur son épaule y imposant une faible pression . Puis baisse la tête et laisse glisser mes lèvres le long de son encolure, cherchant l'endroit que j'allais entailler.

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C'était une chose rare, et très surprenant venant de la noiraude. Donner son corps comme ça, pour que l'on puisse l'entaillée. Mais seul Eïdan avait ce privilège. Se laissant faire, sourire sadique aux lèvres, elle frissonna de plaisir lorsqu'il se promena sur son encolure.

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Et puis d'un geste très lent, très délicat, presque d'une tendresse extrême, je plante mes dents dans le muscle de son encolure. Mes yeux se ferment, ma respiration s'intensifie ainsi que la pression de mon sabot sur sur épaule. Je retire mes dents quelques secondes après, et lèche soigneusement la plaie, non pas geste d'attention mais pour ne pas en perdre une goutte.

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Diana lâcha presque un bruit similaire à une jouissance extrême, cette douleur lui provoquant un plaisir intense, voir même infini. C'était tellement bizarre et .. important en même temps. Elle ferma ses yeux, profitant de chaque seconde de perversité en la compagnie de son éternel amant.