Love test | Absa'

!

Avalon marchait calmement dans ce lieu, porteur de souvenirs précieux. La petite andalouse avait bien grandi, ses traits s'étant affirmés, et se sentait épanouie malgré cette guerre, qui restait toujours ombre au tableau. Une odeur bien familière lui fit dresser les oreilles, et elle sourit instantanément. Ava se mit à la recherche de la silhouette de son ami, et elle ne tarda d'ailleurs pas à le trouver. -Hé, salut Absa ! Claironna la petite grise en s'approchant.

Ava s'approcha encore, toute heureuse de le revoir. Arrivée à son niveau, elle lui donna un léger coup de museau affectueux. -Comment vas-tu ? S'enquit-elle. Elle se souvenait parfaitement qu'il n'était pas vraiment au meilleur de sa forme à la dernière réunion des Jolly Roger, ce qui, compte tenu de sa situation, était parfaitement compréhensible.

Cette étincelle dans son regard n'échappa pas à la petite grise, et elle ajouta plus doucement : -Si tu as besoin... Je suis là. Lorsqu'il lui retourna la question, Avalon sentit son sourire se faner sur les bords. L'enlèvement d'Elsa était encore bien ancré dans son esprit, mais elle savait que son ami souffrait déjà bien assez des tensions actuelles. -Oh, oui ça va aussi ! Fit-elle avec un léger sourire.

Sa peau tressaillit légèrement lorsqu'il s'en approcha. Confuse, Avalon baissa la tête. Nier l'évidence serait prendre son ami pour un imbécile, clairement. Et en aucun cas elle ne voudrait lui mentir, surtout pas à lui. -Oui. Fit-elle laconique. -J'étais avec Elsa au bord du Nil, et il nous a attaquées.

Avalon se mordait furieusement les lèvres, encore. Sa réaction, outre le fait qu'il soit furieux de ce qu'elle venait de lui dire à propos d'Apophis, la laissa perplexe. -Je... Merci. De quoi ? De la défende, sans doute. La petite grise lui adressa un faible sourire, reconnaissant. -Mais alors... Qu'est-ce qu'il va se passer pour Elsa ? Demanda -t- elle avec une moue inquiète.

Avalon acquiesça, seulement à moitié rassurée sur le sort de son amie. Pourtant, le fait de savoir qu'Absalom serait avec elle, permettait d'apaiser légèrement ses craintes. -Je te trouve courageux quand même... De supporter... Tout ça. Souffla -t- elle enfin, le regard un peu vague.

-Allez, ça va aller... Et puis je suis là... Enfin nous tous, les Jolly Roger ! Répondit la petite grise d'un ton qui se voulait réconfortant, n'aimant pas voir son ami comme ça, et tenir de tels propos.