Comme un goût de liberté / L

♦ Lupin venait de découvrir ce lieu grâce à l'aide de Sparrow. En effet son neveu s'étant égaré trop à l'est avait découvert cet océan. D'abord surpris il était ensuite venu avertir Lupin de sa découverte. Le noiraud trottinait désormais sur la plage, seul. Le ciel était sombre, couvert de lourds nuages mais il ne pleuvait pas. Pas encore du moins. L'océan déchainé envoyer des vagues toujours plus furieuse et écumante s'échouer sur le bord. Lupin se sentait étrangement bien ici, seul face aux éléments et au temps. Pris d'un étrange sentiment de liberté il accéléra l'allure, remontant la plage au galop, crins au vent.

♦ Il ne s'occupe de rien d'autres que des sensations qu'il ressent pendant son galop effrené. L'air marin dans ses crins, qui embaume ses sens, la liberté, ce sentiment qu'il goûte de ne plus avoir aucune responsabilité et d'être aussi libre que le vent lui-même.
Mais la fin de la plage se rapproche trop vite, contraint de ralentir l'allure il aperçoit dans un même temps la jument à l'aspect longiligne qui arrive comme surgit de nul part. Il finit par se stopper et observe un instant l'inconnue, sans dire un mot.

♦ - Ni l'un, ni l'autre, répondit-il. A dire vrai il ne s'attendait pas à trouvé d'ores et déjà quelqu'un ici. Il reconnaissait cette jument, elle faisait parti du troupeau d'Azlander une de celle qui avait survécu et avait suivi les GSiens jusqu'ici. - Vous visitez aussi ? interrogea t-il pour essayer de faire la conversation.

♦ Et il ne lui dira pas qui il est, ne mentionnera pas le mot "dominant". De toute façon à l'heure actuelle il n'a même plus de territoires, alors honnêtement c'est une des dernières choses qu'il mentionnera. - En effet, c'était un peu désolant par endroit, approuva t-il. Ils avaient traversé certaines plaines sans fin ou des paysages quelques peu désolé ou trop aride ou dur pour y rester guère longtemps. Il posa son regard sur l'océan déchainé. Il avait envie de l'interroger sur le nombre des siens qui avait survécu, mais il n'osait pas. Malgré tout il ne pouvait s'empêcher de penser que c'était leur faute s'ils avaient fuient Galop Sauvage et que sa propre sœur avait était emporté par le tsunami.

♦ Elle insiste et il serre les dents un instant. Elle veut quoi ? Qu'il lui parle du fait que si elle et les siens n'avait jamais mis les pieds sur Galop Sauvage il aurait encore son territoire ? Et bien soit, il lui en parlera. - Peut-être, il faut trouver assez de terres pour que tout le monde soit à l'aise, dit-il. Puis il reposa enfin son regard sur elle. - Combien des vôtres ont survécu ?

♦ Mais il n'a pas d'avis tranché sur la question. Et puis même s'il leur demandait de partir, rien ne dit qu'ils le feraient. Il devrait être désolé pour les pertes, mais les mots restent bloqué dans sa gorge, comme un goût amer qu'a laissé la disparition de sa sœur par leur faute. Alors il se contente de hocher la tête.

♦ - Oui, mais avant de songer à reformer des troupeaux il va falloir trouver assez de territoires pour cela et aussi pour que chacun se sente bien ici, expliqua t-il. Et qui reprendrait le flambeau ? C'est une question que beaucoup semblait se poser. Il aurait semblait évident que les dominants des anciennes terres reprenne leurs places mais les plus avides de pouvoirs essaieraient sûrement de s'y opposer, et d'autres comme Absalom ne voulait tout simplement par reprendre de territoires. Il n'osait pas l'avouer mais savoir qui serait les futurs dominants l'inquiétait quelque peu..