‹ tout jeter et garder la poubelle ›

Sydän s'approche pour souffler un air chaud et réconfortant sur l'épaule du jeune mâle. « Aslaug et Alma sont des débrouillards, je ne me fais pas de soucis pour eux. Mais c'est vrai qu'ils me manque terriblement " Le bicolore ne peut s'empêcher de regarder son ami d'un air grave. " Pour Pa, tous le monde sait qu'elle n'est plus toute jeune et donc plus vulnérable. Mais je ne la fréquente pas assez pour en avoir des nouvelles régulières " et puis il ne l'appréciait pas plus que ça, mais ça il s'abstient de le signaler. " Pour ce qui est de ton enfant, je te fais la promesse de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour la maintenir à l'abris des sabots de cette sorcière noire. Je ferais tout pour qu'il soit en sécurité " Promis t il en jurant sur l'honneur, il appose son propre sabot contre sa poitrine. Son regard est sincère, quiquonque s'en prendra à la fille du dominant aura affaire à lui !

Sydän sent une pointe d'appréhension dans ses remerciements. Doutait il de lui ? Ne lui faisait il pas confiance ? Le bicolore n'était pas au courant du mal héréditaire qui avait conduit à la folie, Murphy, son père, et qui attendait la moindre faille pour s'engouffrer dans l'âme de son unique fils : Oroszlàn. L'étalon recule d'un pas, un peu vexé par ces remerciements qui semblait ressemblaient davatange à une marque de politesse. Il dévie le regard pour s'attarder lui aussi sur l'aurore masqué derrière un léger voile nuageux. " Je vais retourner patrouiller .. " conclu t il, sans montrer son air contrarié.

Le pie hoche poliment de la tête même s'il était profondément déconcerté. Il fait volte face pour retourner sur ses terres en mâchonnant de la bouche. Qu'est ce qu'il faisait chaud ici. Rien à voir avec l'hiver éternel du nord. C'est alors que se dressa devant lui, une petite mare d'eau aussi cristalline que celle des sources. Irrésistiblement attiré, il s'approche de quelques pas. Elle tombait à pic celle là ! D'un naturel méfiant, il regarda avec considération cette jolie flaque qu'il n'avait jamais vu auparavant. Le cheval sage qu'il était aurait du se méfier davantage, pourtant sa bouche lui semblait de plus en plus sèche au fils des minutes. Il voulu se retourner pour demander l'avis d'Oros, cependant il n'osa pas car il avait gardé une certaine déception lors de leur dernière altercation. Sans écouter sa petite voix intérieur, il entre dans le piège. Impossible pour lui de résister à l'attirance de cette eau si pur qui devenait si intense qu'il avait l'impression que boire dépendait de sa survie.

Mais Sydän ne se retourna pas. Ne l'avait - il pas entendu ? Ou bien l'ignorait-il simplement ? Quoi qu'il en soit, le bicolore entra dans le piège sans se méfier et tandis ses naseaux en direction de la petite flaque si alléchante. Qu'il ne toucha pas. Enfin pas tout de suite. Car il vient de remarquer des sortes de tiges de métal autour de lui, camouflés agilement par des feuilles.