Ne me dis pas que de t'aimer n'est pas permis //O//

Le prince noir laisse glisser ses lèvres ardentes sur la peau fine de la jument, savourant ce moment de volupté unique. Lorsqu'elle se met à le croquer, embrassant sa peau, cela l'électrise, il est complètement émoustillé. Sa gorge ronronne de plaisir, il se surprends même à laisser échapper quelques grognements exaltés. Avec minutie, sans oublier la moindre parcelle de peau, il se dirige vers la croupe, là où ce parfum si délicieux émane à foison. Il se met à piaffer légèrement, assez désireux mais pas impatient. Son museau joue avec sa queue, la chatouille pour l'inciter à se panacher. Il lui gratouille la base de la queue, avec frénésie tout en jetant de temps à autres quelques regards à sa partenaire, il était très soucieux du plaisir de celle ci. Et, avant de se lancer, il attends son autorisation. Il attend qu'elle soit prête en dévisageant ses yeux clairs d'un air amoureux. Il n'a pas besoin de paroles, son corps parle tout seul.

L'étalon ronronne de plaisir lorsque sa queue se panache, lui ouvrant la porte vers le royaume des délices. Il jette un dernier coup d'œil à sa partenaire, elle semble pleinement consentante. Alors il respire un bon coup pour chasser ses doutes et embrasse une dernière fois la croupe de Tonks avant de s'élever sur ses postérieurs. Il dépose ses antérieurs avec délicatesse sur les flancs de sa belle, en l'englobant de ses sabots. " Je t'aime " souffla t il d'une voix sensuelle pleine d'amour en mordillant son garrot pour la détendre, puis se met au travail en douceur. Très lentement au début, un peu hésitant et maladroit mais lorsqu'il prend aisance, il accélère la cadence, se lançant dans un tango endiablé.

Créer la vie dans l'endroit où repose les défuntes âmes, qu'il y a t il de plus beau ? L'étalon ne s'en préoccupait guère, il profitait de l'instant de volupté que lui offrait la belle jument blanche. Sa promise. Ses pulsions animales prennent bien vite le dessus tant l'excitation est incontrôlable, cependant cela n'a pas l'air de gêner la jument qui accompagne ses mouvements en gesticulant du bassin, cela lui procurait un plaisir inouïe. Les deux équidés étaient tellement absorbés par leur ébats qu'il n'aperçurent même pas l'homme qui s'approchait à pas feutré. Cela dura longtemps, c'était intense, puissant et délicieux à la fois. Dans un dernier râle, Osiris termina son travail en poussant de petits gémissements comblés. Il reste quelques minutes, las, complètement rincé et les membres tremblants. Il se sentait si bien en elle qu'il n'avait plus envie de la quitter. Son corps était trempé de sueur, il allonge son encolure de tout son long et la pose sur le dos de Tonks, il semblait vraiment vidé de toutes forces, et un sourire béat ornait ses lèvres. Il embrasse le garrot de la grise amoureusement, le cerveau encore dans les nuages.

L'étalon est complètement HS, il reste allongé sur le dos de la jument, tel un pantin de bois inanimé. Mais lorsqu'il voit une corde surgir de nulle part et s'enrouler autour de son cou, Osiris voit rouge. Ses oreilles se plaquent instantanément sur son crane tandis que ses yeux haineux sondent l'assemblée pour trouver l'infâme humain qui était à l'origine de tout ça. Lorsqu'il l'aperçoit enfin, le visage masqué par son chapeau trop grand, l'étalon pousse un hennissement furieux. Avec précaution, il se retire de la jument avec une douceur insoupçonnée, cependant il ne perd pas de vue son ennemi et fait claquer ses mâchoires dans le vide en temps qu'avertissement. Son échine s'est hérissé de tout son long, il se met à gratter le sol comme un taureau prêt à charger, ses naseaux expulsent une buée épaisse comparable au souffle embrasé d'un dragon. Coléreux, il se place devant Tonks pour la protéger, remuant la tête de haut en bas pour tenter de se dégager du lasso.