Je suis de retour sur le sable sombre des Langues de Saphir. Face au large, le vent puissant rejetant mes crins en arrière, je ferme les yeux et goûte du bout de la langue l'air salé du rivage, grisée par la sensation de liberté et de plénitude qui m’emplit.
Les vagues puissantes se fracassent sur la plage, les rochers, faisant voltiger milles embruns, couvrant mes sabots d'écume.
Je suis libre, libre comme l'oiseau parcourant les cieux, libre comme les rafales qui parcourent la plaine et l'orage qui gronde. Libre comme un cheval.
Qui peut m'arrêter ? Rien ni personne.
La vie est belle, les amis. Tâchons d'en profiter au maximum.