top wheat

Quelle horreur d'ingérer de la nourriture en si grande quantité ¬¬ Rowena est écœurée à l'idée que ses congénères viennent ici se goinfrer. Et elle-même rechigne à avaler ses bouchées. Rarement a-t-elle alloué à ses repas autant de temps. Mais il faut qu'elle mange ; elle a perdu trop de forces, et tant que le parasite grandit dans son ventre elle ne peut pas récupérer proprement. Vivement qu'il soit mort celui-là
Cela fait plusieurs jours que la Veuve vient ici se faire une petite cure énergétique. Peu de terres libre ont encore été mises à jour ; et les nouveaux chefs de troupeaux se sont vite accaparé leurs terres. Tss, rapaces. Donc, de toutes façons, elle ne se sent pas lésée en temps d'exploration. Elle se demande qui est resté chez les humains, qui a effectué la migration... Migration en partie responsable de son état, aussi. Elle a suivi les GSiens de loin. Que peu la voient ainsi, la voient boiter, la voient souffrir de la marche. Mais elle n'est pas morte. Et bientôt elle fera de nouveau partie de l'élite.

Je prendrai bien mais je sais pas si J viens avec Aslaug ou Soso. T'en penses quoi ? (Oui je fais le plein de topics avec toi keskiaaaaa)

haha quand j'ai vu que t'avais rép j'arrivais pas à deviner si c'était avec soso ou asas assass eeeeet ben je sais pas, les deux me font envie Ptet Socrate ? vu que l'autre avait été écourté

Socrate est bien loin de s'inquiéter d'être vu en quelconque état quant à lui, il paresse au soleil, le nez dans l'herbe, louchant à moitié sur une toute petite fourmi qui longe son corps en portant une brindille. L'insecte le dépasse et le lourd animal se lève alors, la suivant, les naseaux toujours plongés dans l'herbe. S'en suit une petite procession à travers ces vallons: une fourmi et un cheval.

upupupup :lost:

maaaa trop mignon ce poney

Cette vision particulière entre bientôt dans la ligne de mire de Rowena. Ce smiley résumera ce qu'elle en pense :
Elle reconnaît l’hippocampe de la dernière fois. Comme il n'est pas trop loin et qu'il l'intrigue, elle le hèle : " Quelle est l'expérience, cette fois ? "

Socrate reconnaît la voix, il n'en oublie jamais une et se permet de tenir un petit récapitulatif de ses rencontres bien au chaud entre ses neurones. « Je veux voir combien elle est endurante » Répond-t-il simplement sans s'imaginer que la réponse peut ennuyer au plus haut point l'inconnue. Socrate est si terre à terre que le second degré vole au-dessus de son crâne sans même qu'il ne l'aperçoive.

Elle lève les yeux au ciel, soupire en silence, mais sourit. Et s'approche. Simple d'esprit, ou au contraire... elle ne sait pas, peu importe. Aujourd'hui, il lui change les idées, et ça lui convient. " Si elle trouve sa fourmilière, ton expérience ne pourra aboutir... " propose-t-elle pour l'aider dans sa quête

Socrate s'arrête et se tourne vers la jument. « Sa fourmilière ? Qu'est-ce que c'est ? » Il n'avait pas eu le temps, ni le loisir de tout observer et, étudiant souvent seul, il ne bénéficiait pas d'un vocabulaire très courant. Pour lui, une fourmilière c'était un tas de terre dans lequel disparaissaient les fourmis.

Simple d'esprit, alors. " Ouvres-en une, et tu verras ¬¬ " Mouaha. Mouaha pour les fourmis, et mouaha pour lui si c'est une espèce agressive.

« J'y penserai » Fait l'animal, déçu de ne pas avoir plus de précisions. Là-dessus il se remet à suivre la petite fourmi qu'il pensait avoir perdu. Mais d'un geste brusque, il manque de trébucher et écrase le pauvre insecte avec ses naseaux. Dépité, dégouté, triste, Socrate reste quelques secondes immobiles, écœuré d'avoir ôté la vie.

Hum. Elle est déçue qu'il se contente de ça (quoique contente qu'il ne lui pose pas plus de question), puis se sont ses gestes et son attitude qui l’écœurent. Minable. " Qu'est-ce qui te chagrine ? " demande-t-elle comme une dernière chance au lieu (avant ?) de s'éloigner.

Socrate redresse son encolure, l'air penaud. « Je l'ai écrasé.. » En tant qu'observateur du monde, il en avait un profond respect. Et ôter la vie était l'activité qui lui déplaisait le plus dans son existence. Le meurtre restait une pratique qu'il pouvait étudier, mais depuis toujours, il s'était abstenu et s'était toujours intéressé à tout autre chose. La mort était son plus beau sujet d'étude mais il continuait à le contourner inlassablement, apeuré de ce qu'il pourrait découvrir. Un frisson parcourt le corps de l'animal qui se demande si la jument partagera sa vision ou non.

" Et alors ? "
Fut tout ce qu'il pourra analyser. Elle le regarde toujours avec une certaine froideur, impassible. Il fallait bien s'appeler Socrate pour voir là un meurtre ; du moins Rowena était bien loin d'imaginer où erraient les pensées du noir. Pour elle il ne s'était rien passé du tout - d'où son mépris & son incompréhension, et même en matière de meurtre proprement dit elle en avait vu tant passer qu'elle faisait preuve d'un pragmatisme glacial.

« Je n'aime pas donner la mort » Explique Socrate sans plus de raccourci. Il ne peut imaginer que ça puisse en être autrement chez d'autres individus mais sait pertinemment qeu c'est le cas. Il soupire, de nombreuses questions germant entre ses deux oreilles.