far arden

Dolly se promène également dans le champs, laissant les jolies fleurs caresser son corps au gré du vent. Elle se met à trottiner, comme elle le faisait avec sa défunte mère. Puis, elle joue à cache-cache avec elle-même en se tapissant sur le sol humide. La petite poupée se roule enfin dans le parterre fleuri. Elle sort de sa bulle lorsqu'elle perçoit un silhouette. Svelte, mais puissante. Elle observe, soudain intéressée par une telle allure qu'elle n'a jamais vue auparavant. Elle regrette alors de s'être salie, elle aurait aimé être présentable devant l'étalon.

Dolly rougit quelque peu. Elle trouve cet étalon très séduisant, et c'est la première fois qu'elle ne parvient pas à trouver des mots convenables pour répondre à un interlocuteur. La petite poupée cligne des yeux. Elle peut simplement dire que non, mais il l'intimide fortement, l'intrigue intensément... Elle ne veut pas faire d'erreur. « N-non, je me promenais. Et vous, vous me suiviez ? », réussit-elle à articuler d'une douce voix. Elle se rend compte — un peu tard, que ce retournement de question est ridicule et que la réponse est évidente. Néanmoins, elle se tait et affiche un petit sourire timide.

Cette fois, la jument devient rouge pivoine. Elle ne sait vraiment pas quoi dire. « Peut-être... », bredouille-t-elle. « Vous êtes intimidant, je dois l'admettre... » Soit sincère Dolly, c'est tout ce qu'il faut faire..., pense-t-elle.