Open your eyes and see the world # P

La jument alezane typée arabe se promenait seule et paisiblement sur la Grande Muraille, un sourire aux lèvres la rouquine n'avait jamais pris le temps d'observer le paysage et le faisait donc à ce moment-là.

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Akan prenait lui aussi le temps d'observer l'océan de verdure qui s'étendait devant lui. Après quelques minutes, il ferme les yeux, laissant la brise douce onduler contre sa peau. Le soleil de l'après-midi réchauffe sa robe dorée et lui fait presque oublier la froideur de l'hiver.

Ouh ça va être intéressant

La rouquine s'arrêta de marcher pour observer l'étendue verte et la splendeur du territoire des Jades. Jadis, c'était chez elle, bien qu'elle ne s'était jamais vraiment sentie appartenir au troupeau. La brise vint s'engouffrer à travers ses crins et elle n'avait pas remarqué le roi des anarchistes.

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indeed

ce serait marrant aussi njörd/akan :hh:

Il finit par entendre des pas approcher, puis s'arrêter. Ses oreilles s'agitent, pensant qu'on l'observe, qu'on le reconnaît ; il ouvre les yeux. Une jument se tient devant lui, le visage tourné vers la forêt en dessous d'eux. Elle ne l'a pas vu ? Étrange. Ou peut-être fait-elle semblant. Non. Il doit arrêter de se laisser ainsi envahir par la méfiance. Il n'a qu'à lui parler pour taire ses doutes. Salut, lui dit-il de sa voix vibrante.

J'ai un libre avec lui aussi

Son visage se tourna vers un inconnu qui s'avançait vers elle et la salua simplement. La rouquine lui offrit un petit sourire cordial. Salut. Pas excellente dans l'art de débuter une conversation, elle préfèra laisser un silence s'installer. Mieux vaut se taire et paraitre idiot que de parler et de le prouver.

Invité

jle prendrai later parce que là je vais commencer à saturer niveau rp :aa:

Tu m'observais ? dit-il, très directement mais sans pour autant être agressif dans ses paroles. L'anarchiste se surprend de sa propre attitude, presque enfantine. Sûrement l'emprise de sa petite paranoïa. Il détaille un instant l'inconnue, une femelle à la robe rousse.

Okay

Phoenix fit non de la tête, simplement. Elle avait légèrement plissé les yeux, le temps d'une fraction seconde. Bien qu'il était tôt pour le juger, elle avait du mal à le cerner dans son comportement. Mais maintenant que tu es devant moi et que tu me parles, oui, je t'observe. fit-elle avec calme. Calme qui risque de s'envoler dans la brise.

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L'insurgé finit par tourner son visage vers le paysage, et lâche un profond soupir, ignorant le ton infantilisant de l'inconnue. Je pensais, dit-il, et ses paroles glissent dans le vent. T'as déjà traversé cette muraille ?

Son regard glissa à son tour sur la beauté du territoire devenu libre au fil du temps. Pensait-il vraiment être l'objet de sa contemplation. Elle avait mieux à faire que d'observer un inconnu. Je suis déjà venue ici, quelques fois. Sans vraiment prendre le temps de m'arrêter pour observer.

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Son nom est dans toutes les bouches, ces dernières semaines. On le hait sans même l'avoir rencontré. Alors forcément, il se sent observé par des yeux qu'il n'a jamais vus. Leur hypocrisie ne cesse de tournoyer dans sa tête et fait vibrer sa colère et surtout, son sentiment d'abandon. Elle n'a visiblement pas envie de parler. Peut-être qu'elle essaie d'en révéler le moins possible. Les oreilles d'Akan s'agitent, et il laisse le silence se rasseoir entre eux, plongé dans ses souvenirs. J'y suis venu aussi, une fois. J'avais rencontré une jeune jument, on avait le même âge. Elle s'appelait Luce, je crois. Elle était timide, je crois qu'elle avait peur. Je pense que ça faisait longtemps qu'elle avait vu quelqu'un, enfin qu'elle sortait de sa solitude.

C'est une hypothèse. Mais les scientifiques le savent, les hypothèses ne sont pas toutes vraies. Essayait-elle d'en révéler le moins possible? Non, pas consciemment. Inconsciemment peut-être, ne sait-on jamais. La jument de bronze laissait ses pensées s'évader quand l'inconnu reprit parole. Il semblait presque nostalgique. Pourquoi? Et toi? Viens-tu de sortir d'une longue solitude?

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Il garde ses yeux tournés vers le paysage, réfléchissant à ses mots. Ou peut-être pas. Il se garde bien de révéler quoi que ce soit qui pourrait lui porter préjudice. Je ne suis pas encore tout à fait seul. Mais je me sens vieux, fatigué. Il lui reste R'Ayna, la seule qui ne se soit pas retournée contre lui. Qui l'aime, sûrement. Il laisse couler un profond soupir. Comme si j'étais essoufflé après une longue course, et que maintenant je dois retrouver mon chemin avec des jambes en coton et des poumons en feu.

L'oiseau prit le temps de l'écouter, son esprit réfléchissant. De nature curieuse, elle se demandait bien qui il était. L'akhal restait silencieux sur ce sujet et elle se doutait bien qu'il le faisait exprès. Et pourquoi? Pourquoi est-ce que tu te sens ainsi vieux?

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Il tourne son visage doré vers elle. Elle pose beaucoup de questions, comme une sorte de psychologue malsaine. Les naseaux de l'insurgé se dilatent légèrement. Parce que ma vie est incroyablement rapide. Je suis comme une comète, une étoile filante. Et il brûle ! Il brûle ceux qui tentent de l'enchaîner, ceux qui essaient d'arrêter sa course. Pourquoi cet intérêt ?

Son regard reste rivé sur lui. Il était spécial c'lui-là. Je vois, fit-elle. Elle ne comprenait pas ce qu'il avait et apparemment elle posait trop de questions. J'suis curieuse, c'est tout.

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» • how can you see into my eyes, like open doors?
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