apocalyptic ride - sueño

L’ibérique isabelle cherchait Bailey inlassablement. Il était fatigué mais il continuait, ils s’étaient fait une promesse. Et il se devait de la retrouver vivante. Le paysage ne le préoccupait pas plus que ça, il cherchait la belle brune. Il n’avait aucune blessure due à la bataille et il en était bien content. Il espérait donc croiser la douce, il avait besoin de la voir.

( Incrustation powah! )

Malheureusement, ce n'était pas Bailey qui marchait en ces terres dévastées. Chacun des pas de Myosotis soulevaient un peu plus de sable et de poussière. Le soleil, haut dans le ciel, baignait les terres de ses rayons orangés. Elle prit finalement le trot. Elle avait hâte de trouver quelqu'un !

Sueño tourna la tête quand il entendit des bruits de pas, enfin de trot. Il aperçut une jument isabelle, et il fut bien déçu de voir que ce n'était pas Bailey. Il s'approcha et il s'arrêta à une distance raisonnable, un fin sourire aux lèvres.

Une odeur glisse jusqu'à ses naseaux. Enfin, elle n'est plus seule ! Ravie, elle accélère son trot jusqu'à tomber sur l'individu. Elle s'arrête à une distance raisonnable. « Salut ! », le salut-elle, enjouée. Elle était tellement soulagée de voir un autre cheval en ces lieux apocalyptiques.

Sueño orienta ses oreilles vers la demoiselle. Salut. Je m'appelle Sueño, lui dit-il avec un mince sourire. Il était fatigué et il avait faim, rien d'étonnant à ce qu'il ne soit pas au mieux de sa forme.

Étonnamment, Myosotis ne ressent pas trop la soif et la faim. A vrai dire, jusqu'à présent, c'était plutôt la solitude qui lui pesait. « Enchantée. Je m'appelle Myosotis. » répond la dorée, un petit sourire naissant aux coins de ses lèvres. « Vous semblez préoccupé... Puis-je vous venir en aide ? » Si elle trouvait une occupation, elle penserait moins à ces horribles terres.

Sueño l'observe, elle ne semble pas être comme lui, enfin, elle ne semble pas être aussi mal en point. Pourtant le colosse cache son état à tous. Je cherche une.. amie.

« Tu veux qu'on la cherche ensemble ? » demande-t-elle gentiment. Peut-être que son amie avait besoin d'aide.

Sueño hoche la tête, un peu de compagnie ne lui ferait certainement pas de mal. Il prit alors le pas, tête basse, guettant de temps en temps si il trouvait de l'eau propre à la consommation. Tu as participé à la guerre ?

Elle prend le pas. « Non. » avoue-t-elle. Ce choix, elle ne l'avait pas fait au hasard. Elle n'était pas assez forte pour participer à une bataille, alors elle avait préféré ne pas y participer. « Et toi ? » demande-t-elle.

Sueño observa la jument avant d'hocher la tête avec un petit sourire triste. Oui, j'y ait participé, lui dit-il avec un haussement d'épaules nonchalant.

Elle se contente d'acquiescer silencieusement. Il n'a pas l'air d'être très disposé à la discussion alors elle ne force pas. S'il a envie de parler, il parlera bien de lui-même. Le regard clair de Myo parcourt les environs, à la recherche de la fameuse amie de l'étalon doré.

Sueño continuait de marcher, s'arrêtant de temps en temps, puisqu'il voyait des trous avec de l'eau boueuse dedans. Il soupirait et repartait. T'es née ici ? demanda-t-il pour faire la conversation.

« Non, je suis née dans un Haras. » se contente-t-elle de répondre. Rien de bien glorieux, mais bon, c'était son passé. « Et toi ? » Elle lui retourne la question. Autant profiter de son moment sociable pour parler un peu.

Pareil, je viens de chez les hommes, dit-il. En Espagne, finit-il par préciser. Il continue de marcher, alors elle vient aussi de chez les hommes ?

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