rien de mieux à faire

X A N D E R

Le bicolore arpente les vestiges désertiques de vies passées. Les GSiens contaient les histoires qui avaient donné vie à ces terres avec passion et fougue, cela laissait rêveur et envieux de connaître ça, d’avoir un chez soit. Mais aujourd’hui ils repartaient tous de zéro, nouveaux venus comme natifs.
Il aperçoit une silhouette se rouler un peu plus loin et il avance dans sa direction, curieux.Salut.  

Son visage à elle aussi ne lui est pas inconnu, sans doute s’étaient ils aperçu lors de la bataille, mais fallait dire que personne n’avait été très causant ça jour là. Ses yeux parcourent rapidement son corps massif, dont du sang séché traînait encore ici et là. Il revient à ses yeux lorsqu’elle lui dévoile son nom. Je m’appelle X. Il penche légèrement la tête sur le côté pour observer sa réaction, toujours curieux de voir les visages étonnés.

Il est amusé de la voir faire de même que lui, sans se questionner si c'est par moquerie, imitation ou simplement même façon de faire. Il ne s'interroge pas sur les choses futiles, prenant seulement ce qui venait à lui. Xander redresse l'encolure, posant sur elle un regard curieux. Comme la lettre. confirme t-il d'un bref hochement de tête. Et Bryséis, ça vient d'où ? Peut être que ça avait un sens. Ses yeux quittent son visage, pour s'aventurer sur ses courbes imposantes, sa carrure robuste et puissamment dessinée pouvant faire pâlir de jalousie plus d'un mâle.

Il ne relève pas les yeux tout de suite vers elle lorsqu'elle dévoile les origines de son nom, qui reste au final une sorte de mystère, n'ayant pas pu le renseigner plus que ça. Il continue la découverte visuelle de son corps, doucement, délicatement, sans se soucier que cela soit déplacé ou non. Ce n'est que lorsque sa question résonne qu'il revient darder ses prunelles dans les siennes. Il n'était pas offusqué, il était même curieusement amusé, et même intrigué. En réalité, c'était une question terriblement intéressante. Chacun se devrait d'avoir un grain de folie, la vie éviterait d'être parfois ennuyeuse. Cela ne répondait pas vraiment. Il penche une nouvelle fois sa tête sur le côté, comme quelques instants plus tôt. Alors peut être que oui, un peu. Et toi ? lui retourne t-il la question, impatient d'en connaitre la réponse.

Elle semble satisfaite de sa réponse et avant de daigner lui répondre, prends le soin de parcourir légèrement son corps sans que cela ne le dérange, sans qu’il se dérobe à son contact non plus. Il était dû genre à explorer et découvrir aussi les gens de cette manière, alors au lieu de trouver cela gênant, cela ne faisait que renforcer l’intérêt qu’elle éveillait en lui. Cependant, lorsque sa croupe se trouva à porter, les odeurs troublantes des chaleurs ne le laissèrent pas indifférent et malgré lui, il se tendit, sans pouvoir profiter pleinement des caresses qu’elle lui offrait gracieusement.
Elle finit par répondre un non catégorique, ne plaidant pas la folie, autre chose seulement. Mais lorsque sa langue entre en contact avec sa peau sensible, cela lui arrache un frisson et ses muscles se tendirent davantage. L’ordre claque à ses oreilles, le déstabilisant, chose rare. Ne pouvait-on pas qualifier cela de fou, justement ? Demander à un illustre inconnu de lui faire un enfant. Il avait bien coucher avec Hekâ sans la connaître outre mesure il était vrai, mais là c’était encore plus avéré. Était il de ses étalons qui couchaient à droite à gauche sans se soucier de ce que cela inculquait ? Non, enfin du moins il ne voulait pas l’être. Il affiche néanmoins un petit sourire amusé, sans moquerie, accompagné d’une touche de malice. C’est pourtant faire preuve d’un peu de folie que de vouloir faire un enfant avec un inconnu, non ? rétorque t’il, tentant de manière subtile de lui faire entendre raison sans la vexer pour autant. Peut être était elle troublée par les hormones qui la tiraillaient et qu’elle serait amener à regretter l’enfant une fois les idées plus claires. Son regard croise de nouveau sa croupe, il essaie de pincer les naseaux pour ne pas se laisser enivrer. Il allait détourner le regard mais trop tard. Il s’éveille. Il était resté longtemps repu avec l’assassinat du paria mais le voilà qu’il émerge. Lui, il la veut. X essaie de lutter, de ne pas laisser les commandes à la partie sombre et instable de son être. Mais il sait que c’est joué d’avance, il n’est plus totalement lui même, plus aux commandes. Ses naseaux viennent glisser sur la cuisse que lui offre Bryséis, y soufflant un air chaud et frémissant.

Il n'écoute pas, il n'écoute plus, parce que les mots n'ont pas d'impacts sur lui, ils ne sont que futilités. Il sent le souffle de la jument caresser le creux de ses reins, sans que cela ne le détourne de son objectif, mais lorsque le dit objectif lui échappe, il gronde d'insatisfaction. La queue panachée de côté, l'intensité de l'odeur entêtante et enivrante redouble, termine de le rendre désireux de la posséder, tandis que X observe la scène dans un coin de sa tête avec impuissance et désarroi. Il se débat encore, essaie de reprendre le contrôle. Il ne veut pas faire ça, il n'y aura aucune passion et douceur, aucune curiosité et gourmandise, juste une soif avide, une pulsion morbide. Un combat qu'il mène en vain. Un ricanement s'élève sous son crâne sans qu'il ne sorte de ses lèvres et de sa gorge, narquois, le narguant.
Sa cuisse s'est éloignée mais pas assez pour qu'elle lui soit inaccessible. Il tend l'encolure et vient planter ses dents dedans pour l'empêcher de s'éloigner d'avantage, assez pour la maintenir, pas assez pour lui faire mal outre mesure et la marquer de manière indélébile. Son corps se met en mouvement, se rameutant à l'arrière de sa croupe. Il ne prend pas le temps ni la peine d'explorer son corps ébène, rien d'autre ne l'intéresse que ce qu'il convoite. Il passe son nez sur son intimité, s'imprégnant une dernière fois de cette odeur avant de grimper sur sa croupe et s'enfoncer profondément en elle.

Il ne se préoccupe nullement de son plaisir, uniquement du sien, de son besoin de la prendre et la posséder. Des sons rauques et gutturaux s'échappent de sa gorge tandis que ses coups de reins sont frénétiques et s'intensifient au fur et à mesure que les secondes passent.
Et X continue de subir cet acte, totalement désarmé. Il se sentait sali. Pouvait-on parler d'un viol lorsque c'était une partie de son subconscient qui utilisait son corps alors que l'autre partie ne le désirait aucunement ? S'en était pathétiquement et tristement ironique. Il avait toujours pris soin d'éviter la gente féminine lors de ces périodes, pour justement éviter ça. Avec Hêka, il l'avait voulu, il avait découvert la passion des corps. Mais là … La violait-il aussi ? Elle ne semblait pas résister, alors que lui hurlait dans sa boite crânienne sans que personne ne puisse l'entendre. Pauvre pantin qu'il était.

Il s'empare d'une touffe de ses crins noirs pour donner l'assaut final à Bryséis, sans douceur ni délicatesse. Son corps puissant et robuste pourrait le supporter, et si ce n'était pas le cas, peu importait. Et lorsque l'ultime coup de rein vient, il ne s'attarde pas, redescend habilement de la jument ébène.