Tu en pense quoi ?

Athènes s'éloigne du groupe alors qu'ils faisaient une halte pour se reposer pendant la nuit. Elle était épuisée elle aussi, pourquoi marcher sans rien dire, l'incite à se rappeler son passer ? Elle lutte constamment à ne pas y penser . Elle finit par se coucher en haut d'une bute.

Winterfell c'était lui aussi isolé du reste du clan. Même s'il détestait être seul, il ne se sentait malgré tout pas à sa place au milieu de tout ce monde. Trop de juments, trop de couples, il se sent mal à l'aise. Un craquement de feuille le sort de son sommeil, il voit une silhouette claire s'éloigner du campement, il sagit de Athène. L'étalon se lève sans un bruit et la suit discrètement jusqu'à ce qu'elle s'arrête en haut d'un monticule de sable. " Bonsoir... " souffle t il en s'immisçant dans son dos. Il l'a contourne doucement et vient se placer face à elle.

Cette voix. Elle redresse la tête des oreilles bien droite et un petit sourire se glisse sur ces lèvres.
- Bonsoir ... les mots glisse entre ces lèvres délicate.
Il était là, face à elle. Ces pensée sombre fui sa tête pendant qu'elle mémoriser chaque trait du visage de l'étalon dans la pénombre.

L'étalon laisse apparaître un sourire discret. Il remue les vibrisses et son regard se porte sur le groupe en contrebas. " Besoin d'un peu d'air ? " demande t il en faisant allusion à sa distance par rapport au reste du troupeau.

Elle laisse échapper un petit rire, tout en restant coucher.
- Oui, les couple, les futures mères.. je me sens pas à ma place à vrai dire.
Elle laisse glisser son regard vers le groupe elle aussi et soupire doucement.

Winterfell se couche à son tour, à une distance raisonnable de la jument. " Je te comprends. " soupire t il en laissant son regard se perdre sur les couples lovés les uns contre les autres. " A vrai dire, moi non plus je ne me sent pas à ma place. " L'étalon se mord une lèvre, lui qui c'était toujours vanté de sa solitude, ce soir elle lui pesait terriblement. Heureusement qu'il avait quelqu'un avec qui discuter.

Elle posa sa tête entre ces antérieurs.
- Il est tard, pourquoi tu ne dors pas ?
Elle finit par tournée la tete pour regarder une source d'eau couler non loin d'elle.

Winterfell se couche sur le flanc comme un cheval mort pour recueillir au maximum la fraîcheur du sol. « Je ne trouvais pas le sommeil. Cette exode m’angoisse. Même si je me dis que c’est pour notre bien à tous, je n’arrive pas me sentir chez moi. » L’étalon baisse les oreilles tristement. Ces anciennes terres lui manquent, celles qui l’ont vu naître et qui portaient les vestiges des souvenirs de son enfance.

Elle sourit doucement.
- Une nouvelle fois , on est 2.
Son ancienne maison lui manque, les terres aussi, elle avait du mal à se faire l'idée que tout ça, c'était terminer.
Elle relève la tete et observe la couler d'eau une nouvelle fois. Elle était pleine de vie, elle.

Winterfell ne quitte pas son sourire doux. Il se sent bien en présence d'Athène. Son calme, sa bienveillance et sa gentillesse font d'elle une jument très agréable. Rien à voir avec les autres pimbêches qui traînent sur Gs. " Nous sommes fait l'un pour l'autre. " ironise t il en toussant pour atténuer son rire.

Ces joues deviennent rouges, mais qu'est quelle à . Pourquoi elle se sent toute chose quand il est la pres d'elle ? Elle finit par sourire doucement, tendrement.
- Peut-être bien. Les mots glissent entre ses lèvres.
La carrure imposante du mâle rassure Athènes, elle posa sa tete sur l'un de ces antérieurs et regarde timidement l'étalon, discrètement.

Peut-être bien ? Winterfell ne s'attendait pas à cette réponse. Lui qui avait l'habitude de se faire rembarrer. Lorsqu'elle vient poser sa tête sur son antérieur, l'étalon sent un courant d’électricité le transpercer. Il reste immobile, presque crispé, complètement paralysé. Son regard est fuyant, comme un ado intimidé. Mais que lui arrivait-il à la fin ? Aucun mot ne réussi à passer la barrière de ses lèvres, il déglutit difficilement sa salive.

Elle sourit doucement et finit par lui tirer la langue.
- Tu es mignon quand tu ne sais plus quoi dire, Winterfell.
Son regard se fait amuser, une petite flamme danse dans celui-ci. En présence de l'étalon, elle se sent bien, elle se sent elle.

Piqué au vif, l'étalon vient lui donner un petit coup de museau affectueux sur la ganache. Il doit se faire violence pour empêcher ses joues de rosir. " C'est parce que ta beauté céleste m'éblouie " dit il en levant les yeux au ciel pour la faire râler.

Elle secoua la tête de droite à gauche.
- N'importe quoi, tu dois confondre .
Elle vient doucement mordre son encolure pour le faire râler en retour. Elle adore le taquiner. Sa douceur l'apaise.

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