baby friends

Aliénor marchait tranquillement avec son fils, le laissant jouer autour d'elle tranquillement. Elle s'arrêta pour boire et manger.

Maman s'est arrêtée, alors j'en profite pour explorer ce nouveau. Tout est si différent ! Je sent une odeur inconnue et je me fige, aux aguets, prêt à retourner en courant me réfugier entre les antérieurs de ma maman.

J'avais échappé à la vigilance de papa. Alors j'étais partie me balader dans la prairie. L'herbe était haute et m'arrivait presque au poitrail. Du coup, je sautillais pour voir où j'allais.

Je vois enfin une forme blonde jouer dans l'herbe haute et je pousse un petit couinement apeuré. «Mamaaann» Je rejoins ma mère en courant et me cache entre ses antérieurs tandis que celle-ci se tourne vers la pouliche.

Je m'arrête devant une jument et son poulain. J'incline légèrement ma tête sur le côté et l'observe. Il a des yeux magnifiques. « Sa-lut ! » j'articule du mieux que je peux. Le langage, c'est pas encore acquis, mais c'est en bonne voie.

Je laisse ma tête sortir de l'abri de protection de maman, les oreilles pointées en avant. Je finis par sortir lentement. «Maman ?» Je lui fais un petit sourire angélique quand elle m'autorise à jouer avec la petite femelle. Alors je m'approche d'elle. «Je suis Baï-kan.» lui dis-je en secouant sa petite queue de droite à gauche.

Je souris lorsqu'il s'éloigne enfin de sa mère. « Moi c'est Absinthe. » je réponds, fière. C'est la première fois que j'arrive à me présenter sans buter sur un seul mot. Je m'éloigne un peu de lui. L'aventure, c'est mieux sans les parents !

Mes yeux vairons l'observe tranquillement puis je la suis au petit trot, les oreilles pointées en avant. Je baille légèrement mais sans faire exprès, je lui rentre dedans. «Pardon.»

Quand je remarque qu'il me suit, je fais volte face et prend le trot. Je l'emmène dans un petit coin que je connais déjà. Je l'ai visité ce matin, je sais qu'il n'y a pas de danger. Je m'arrête devant une grosse pierre qui surplombe la prairie et là... Boum, il me rentre dans les fesses. Je glousse, amusée, puis je me retourne pour l'observer. « Coquin ! » je m'exclame, mes deux iris bleu plantés dans les siens. Un petit sourire vient étirer mes lèvres, lentement.

Je penche ma tête sans comprendre ce qu'elle me dit. Puis je regarde le paysage. «Ouaaaah» murmurais-je en ouvrant en grand mes yeux bicolores. Je l'observe puis je lui donne un coup de nez et m'éloigne, tout guilleret. Je m'arrête et penche ma t^te pour regarder entre ses jambes si elle me suit.

J'observe un instant l'immensité du territoire, puis le troupeau qui se dessine au loin. C'est tellement grand, le monde. Je bondis finalement pour revenir sur la terre ferme et je suis Baïkan. Ah ouais, à lui de me montrer quelque chose !

Je réfléchis quelques secondes pour trouver quoi lui montrer puis je prend la direction d'une jolie rivière. Je met mes pieds dedans et je bois une gorgée. Le lait c'est quand même meilleur. Je m'ennuie un peu, alors je m'assois sur les fesse pour observer Absinthe.

Je m'arrête à bonne distance de la rivière et l'observe de loin. Je n'ai pas gardé un très bon souvenir de ma première découverte de la rivière. Lorsque le poulain revient vers moi et s'assoie, j'incline légèrement ma tête sur le côté. Quelle étrange façon de se tenir... ! Je prend le pas et dessine un cercle autour de lui, qui devient de plus en plus petit.

Je la regarde, la tête tout à fait penchée sur le côté. Je ne comprends pas pourquoi elle me tourne autour alors mes petites oreilles la suivent et mes yeux l'observe quand elle est devant moi. Un petit sourire amusé naît sur mes lèvres tandis que je secoue ma petite crinière.

Mon cercle est maintenant tellement petit que j'effleure de temps en temps son corps avec le mien. Lorsque je passe à hauteur de son visage, mes prunelles bleues viennent rencontrer les siennes, intenses. On dirait que c'est le moment idéal... Sans crier gare, je bondis sur lui, mon épaule contre la sienne, en poussant un rugissement juste magique ; « Graaaaouh ! » Et voilà qu'on roule ensemble dans les hautes herbes. Bien sûr, je ne laisse rien au hasard et lorsqu'on arrête enfin de rouler, je fais en sorte d'arriver au dessus de lui afin de le maintenir au sol. Un grand sourire étire mes lèvres. « Je. T'ai. Eu. » je décompose, l'air triomphante.

D'un coup, je roule au sol. Qu'est ce qui s'est passé ? Je comprends pas trop alors j'essaie de m'arrêter un poussant de petits gloussements amusés. Evidemment, la blonde se retrouve au-dessus de moi. Alors je cligne des yeux et tente de me libéré en de débattant dans tout les sens en riant.

» oh, baby, baby, it's a wild world.
» Baby baby Oh ♫
» Friends or not ??
» Friends & co.
» > Friends <