Love #P

Le coeur légèrement battant d'inquiétude, elle marchait le long de la plage. Elle faisait mine de ne pas chercher son poulain, mais elle balayait le paysage d'un regard minutieux, espérant le retrouver. Elle avait toujours autant de mal à laisser à son enfant sa liberté, tout comme elle avait eu du mal avec Aulia et Enja.

Elle ne put s'empêcher d'avoir un petit soupir de soulagement en le voyant apparaître non loin d'elle. Depuis qu'elle s'était rendue compte de son absence au camp, elle s'était inquiétée. Elle savait qu'il devait avoir sa liberté, mais son coeur de mère était souvent tracassé. Après tout, il était son unique fils, son petit prince, son petit trésor... Néanmoins, en voyant l'air de Gryffon, elle leva les yeux au ciel. Il ressemblait tant à son père parfois. Ne fais pas cette tête en me voyant. lança-t-elle dans un petit rire. Elle s'approcha d'un pas calme pour venir déposer un baiser sur son front. Je n'ai donc plus le droit de m'inquiéter ?

Bon okay, ça veut dire que ton regard de petit insolent est ton air naturel alors. le taquina-t-elle à la fois avec humour et affection. Ce fut toutefois son tour de rouler des yeux quand son fils se déroba de son contact. Tes soeurs me donnent encore des câlins et elles sont adultes. Alors t'as pas encore passé l'âge trancha-t-elle. En fait, elle aurait bien eu besoin de le câliner, de le serrer contre elle. Avec tout ce qu'elle avait appris sur son état de santé, elle voulait profiter à cent pour cent de sa maternité, et donner tout l'amour possible à son dernier poulain. Mais bon, elle avait toujours fait passer ce qu'elle voulait après les désirs de ses enfants. Ça n'allait pas changer aujourd'hui. Parlant de liberté, qu'as-tu découvert dans tes aventures, dis-moi.

Phoenix tendit une oreille attentive vers son fils, qui lui racontait ses aventures. Cependant, le dernier potin qu’il lui apprit la laissa bouche-bée. Il avait embrassé une fille à son âge. Eh bien ! Ça promettait pour l’adolescence. Il tenait vraiment ça de son père. Quoique sa mère en avait fait aussi, des conneries Cela dit, elle allait répondre quand elle vit une silhouette sombre s’approcher de son enfant. On en reparlera plus tard. Par protection, ses oreilles s’orientèrent vers l’arrière, avant qu’elle ne la reconnaisse et qu’elle se détende. Oh, salut Bryséis ! comment tu vas ? s’enquit-elle. Un sourire fier s’empara de ses lèvres lorsqu’elle complimenta son enfant. Oh, ça oui, mais aussi une vraie petite peste. lança-t-elle pour taquiner affectueusement Gryffon.

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