game @J

L'étalon pie s'était approché des toilettes avec une envie de pipi qui pointait le bout de son nez, mais bien vite, ce fut des couples en train de se rouler une pelle dans les cabines qui apparut dans son champ de vision. Tsss, même pas possible d'aller pisser en paix !

Il eut droit à une super entrée en scène par une grande noiraude non loin de lui. Son impatience le fit sourire, elle exprimait exactement ce qu'il ressentait et ce dont il prenait sur lui pour ne pas faire. Et puis... sa proposition ne se refusait pas. Tu veux aller où ? demanda-t-il en allant la rejoindre. Ils veulent pas qu'on pisse dans l'eau.

Un peu con et genre il sait pas trop quoi faire, l'étalon la suit en silence et fini par se placer de dos à elle. Bon euh... regarde pas hein. Genre il osait pas sortir son boyau d'arrosage si elle regardait.

Il se laissait difficilement aller pour vider sa vessie, la présence de l'inconnue le rendait un peu mal à l'aise et le bloquait un peu. Avec un autre mec, il n'aurait pas eu de problème mais quand même. Non non, c'est pas ça. J'veux juste pas le montrer à n'importe qui tss.

Y'a plus de gens qui l'ont vu que de gens qui l'ont pas vu. s'amusa-t-il alors. J'exagère, okay, mais bon, bref, regarde pas. dit-il en se mettant à pisser.

Puceau ? La bonne blague ! Non, pas du tout. Il ne savait pas trop s'il devait être fier ou non du nombre de ses conquêtes, alors il se contenta d'un haussement d'épaule. Il termina de vider sa vessie et jeta un coup d'oeil derrière son épaule. Hééé !

Ses oreilles se braquèrent vers l’arrière, comme agressé dans sa pudeur. Généralement, il se pavanait devant les juments, mais que quelqu’un vienne s’insinuer dans son intimité pendant qu’il faisait pipi, bah ça le dérangeait un peu, naturellement. Premièrement, je ne fais pas l’amour. Je ne sais pas c’est quoi aimer. commença-t-il pour ne pas qu’elle se fasse d’illusion. Puis bon, ça marche pas comme ça, faudra que tu me chauffes un peu quoi. Bah ouais, il allait pas tout simplement lui sauter dessus comme ça, même si bon l’odeur de ses chaleurs lui montaient à la tête.

Coucher, baiser, peu importe, tant que ça n'implique pas de l'amour. rétorqua-t-il alors, avant qu'il ne sente son contact contre sa peau. Il se mit à frissonner, l'odeur des chaleurs ayant sûrement son petit effet dans cette aventure aussi. Il s'était toujours juré de ne pas se laisser tenter, de fuir dès qu'une jument ayant les hormones en feu s'approche de lui. Il n'avait jamais voulu commettre cet acte irréparable qu'était de faire un enfant. Il avait tout de même un peu de bon sens ; il ne voulait pas qu'un enfant souffre de ses conneries. Il ne voulait pas faire souffrir un pauvre gosse là où Jake lui-même en avait souffert. Mais il avait du mal à reculer, comme ensorcelé par la noiraude. Pendant un instant, il songea à sa Rosie. Ils n'avaient pas fait un pacte d'exclusivité, si ? Il n'en avait pas souvenance. Instinctivement, ses naseaux se mirent eux aussi à la tâche, caressant la peau chaude de la grande jument d'ébène.