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 Qu'avons nous fait de nous ?

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Abysse
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeLun 6 Jan 2020 - 18:21

B O R É A L E

Elle observe son reflet à la surface de l'eau. Ce dernier ondule, les légères vagues qui animent le bassin grâce à la cascade rendant sa propre contemplation compliquée. Elle n'est pas narcissique, elle essaie juste de comprendre ce qui se passe en elle, elle essaie de se lire au travers de son propre regard.
Elle finit par lever les yeux vers la lune qui domine les cieux. Il n'y a aucuns nuages ce soir, aucunes étoiles non plus. Doucement, Allie ferme les paupières, le visage toujours pointé vers le ciel. Silencieusement, elle l’appelle. Faucon.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeLun 6 Jan 2020 - 18:32

Et il répond à cet appel muet comme s'il avait entendu au plus profond de lui. Quelque chose le relie à elle et il ne sait pas encore exactement quoi. Ce n'est pas ce qu'ils ont fait ensemble, parce qu'il sentirait aussi ce lien avec Nara par exemple. Peut-être ce qu'ils feront ?
Il trouve facilement dans l'air son odeur, si musquée. Si particulière. Il quitte Azel au camp pour se diriger vers la Source. Il est maintenant ici chez lui et il s'y sent bien. Comme une place qu'il a longtemps cherchée. Horus, ou plutôt Faucon depuis peu, la trouve comme on trouverait une fée. Ou une autre créature imaginaire et irréelle. Il se glisse contre ses flancs sans gêne et pose son oeil glacé dans l'eau claire de la source qu'aucune lune ou étoile ne fait pourtant briller. À quoi penses-tu, Allie ? souffle le Faucon d'une voix à peine audible.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMar 14 Jan 2020 - 0:14

Son corps finit par glisser rapidement contre le sien, ce qui lui fait entrouvrir les lèvres et lui arracher un souffle mêlant apaisement et embrasement. Son murmure se guide jusqu'à son oreille. Elle rouvre pas tout de suite les yeux, garde le visage levé vers les cieux. Le temps semble être suspendu en sa présence, comme s'il marquait une pause pour leur laisser le temps de vivre ces instants sans se préoccuper du reste. Au bien, au mal. souffle t-elle d'abord. Son visage redescend lentement de sa contemplation aveugle des cieux, pour se guider instinctivement à hauteur du sien. A la vie, à la mort. Allie sent que son souffle se heurte à la peau du mâle. Doucement, elle rouvre les yeux pour trouver son regard bancale qui ne la dérange en rien. Au pardon, à la vengeance.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMer 15 Jan 2020 - 11:41

Lui fixe ses yeux dépareillés sans les lâcher. Il semble insensible à son souffle sur sa peau qui, pourtant, le fait vibrer de l'intérieur. Lui rappelle sans cesse leurs ébats, leurs caresses, leur première fois. Déjà, il a envie d'elle.
Pourtant, il reste d'un calme imperturbable, l'écoutant, l'apprenant. Il veut la connaître, tout savoir d'elle, la prendre toute entière. Tu voudrais te venger, Allie ? Il l'appelle toujours comme ça, comme un signe d'affection ou d'appartenance. Lentement, il fait remonter son visage plus haut, yeux contre yeux, et dépose son chanfrein contre celui de la jument. Un fin sourire orne ses lèvres charbonneuses et Faucon ferme lentement ses yeux à ceux de Boréale, s'emplissant de ses autres sens plus développés. De son parfum, du son de sa respiration, du contact de sa peau.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMar 28 Jan 2020 - 17:59

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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMer 29 Jan 2020 - 13:48


Elle veut se venger, mais en est elle seulement capable ? Avoir envie de quelque chose et faire cette chose semble parfois impossible, séparés d'un fossé infranchissable. Pourtant sa haine et sa douleur sont tels que cela la ronge de l'intérieur. Elle a eut l'occasion de tuer Azsio, mais elle est consciente qu'elle se donne des excuses pour ne pas l'avoir fait ce jour là. Ce n'était qu'un poulain. Elle ne désire pas qu'il réside au Nord à jamais en le tuant là bas. Ect … Alors vraies ou fausses excuses ? Capable ou incapable de tuer ? De tuer son propre sang malgré tout ? Faucon a t-il déjà tué ? Je veux la venger. corrige t-elle, néanmoins sûre de son désir de vengeance. Son visage glisse contre le sien et c'est comme s'il balaie d'une simple caresse ses tourments, n'existe alors plus que lui, plus que son parfum, son soufle, sa peau, ses yeux. Allie appuie un peu plus son chanfrein contre le sien, fermant ses yeux à son tour. Elle veut se confier à lui, qu'il se confie à elle, qu'ils s'explorent et s'apprennent. Mais là tout de suite, elle le veut d'une autre manière. Son chanfrein glisse le long du sien, lentement, son souffle s'emballant en douceur. Ses lèvres viennent trouver fiévreusement les siennes. Il a cet effet, cet impact, sur elle qu'elle ne comprend pas mais qui tel un phœnix, la consume pour la faire renaître plus forte et plus puissante encore. Allie n'a pas peur des mots, si bien qu'une fois que sa bouche offre un répit à celle de Faucon pour pouvoir retrouver son souffle, ses yeux se rouvrent doucement tandis que son poitrail est venu se lover contre le sien. Mais là, j'ai envie de toi. Je te veux toi. Je nous veux Nous.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMer 29 Jan 2020 - 14:09

Il l'écoute, sans savoir exactement de quoi elle parle. Il n'est pas au courant des tiraillements qui la déchirent mais il veut les apprendre, les comprendre, les porter avec elle. Il sait que sa mère est morte en couche de sa dernière portée, mais ignore de quoi elle voudrait se venger. D'autres auraient plus de raisons de le faire. Narval, par exemple. Il écarte son jeune frère de ses pensées, omnibulé par le contact qu'elle lui impose et qu'il accepte sans broncher. Elle se fond en lui et il ferme les yeux, soupirant d'apaisement comme si seule sa présence pouvait calmer ses envies meurtrières. Leurs envies meurtrières. Il ne peut répondre ; ses lèvres sont prises en otage dans un baiser brûlant de désir. Il le sent, son désir et ne cache pas le sien. Les relations du corps l'ont toujours attiré, depuis qu'il est enfant, de façon un peu perverse peut-être. Il se demande si, depuis leur première fois ensemble, si elle a expérimenté avec d'autres. L'idée fait monter une vague de jalousie mais pourtant, même si c'est le cas, il sait qu'il a d'elle quelque chose que les autres n'ont pas et, il espère, n'auront jamais. Ce courant électrique, cette alchimie si profonde, cette monopolisation de l'âme. Elle est son âme soeur, peu importe ce que leurs corps peuvent faire et avec qui ils peuvent s'assembler. L'âme ne ment pas.
Le baiser prend fin, il reste sur sa faim. Il la dévisage comme s'il allait la dévorer, excité par ses paroles. Lui aussi a toujours été direct, et il aime cela chez elle. Les mots ne sont pas une couverture, plus une attaque possible, un chemin à emprunter et il s'y lance sans redouter la présence d'un loup en leur sein. Il laisse ses naseaux brûlants glisser contre sa peau déjà chaude. Il la sent frémir ou est-ce lui qui est secoué de frissons incontrôlables ? L'envie est autant soudaine que dévastatrice, il ne parle pas, aurait peur de bafouer tant il est dans un état hors de contrôle. Mais Faucon ne cherche pas à se contrôler. Il repense brièvement à sa discussion avec Séléné. Quand il avait failli la saillir mais qu'elle avait ses chaleurs. Au fait qu'il ne voulait pas d'enfant.
Pas avec elle.
Ses lèvres parcourent sa peau, la mordillant parfois, avec douceur et fermeté, avec excitation et tendresse. Elles arrivent à la base de ses cuisses et il ne prend pas plus de pudeur pour s'aventurer en leur creux, caressant le fruit interdit, celui qui lui a tant manqué. Il grogne d'envie et d'impatience, et il sait qu'il ne tiendra pas longtemps au rythme où il a atteint ce stade de désir. Il cesse brutalement ses caresses, comme pour la faire languir un peu et plonge dans son immense regard bleuté. Sa voix est tremblante, haletante. Moi aussi j'ai envie de toi, Allie. J'ai toujours envie de toi. Sans plus attendre, il se dirige vers son arrière-train, caressant sa croupe avec envie, essayant de ralentir sans pour autant y parvenir.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMer 29 Jan 2020 - 15:46


-18 :hh:

Elle se demande comment il est possible que sa température corporelle puisse autant grimper en flèche sans qu'elle ne s'évanouisse lamentablement sur le sol. Son corps vibre de frissons sulfureux mais tient le choc de ses caresses qui deviennent rapidement insoutenables. Des petits gémissement impatients lui échappent. Oh Horus… murmure t-elle en fermant les yeux, supplique langoureuse. Son nom, elle le prononce dans un souffle, tel un secret rien qu'à eux. Elle aimait Faucon, terriblement, mais c'était sa manière de dire qu'elle n’oubliait pas qu'il avait accepté de renier son nom pour les rejoindre, la rejoindre, espère t-elle silencieusement.
Il la tire de ses pensées ayant dérivés en déposant ses lèvres là où elle ne s'y attendait pas. Elle sursaute légèrement, laisse échapper un Oh ! surpris, agréablement surpris, délicieusement surpris. À lui se succède un râle léger mais gonflé de plaisir. Son désir ne rencontre aucune barrière dans son ascension fulgurante. Il sait exactement et parfaitement comment la manier, cela le rend plus enivrant encore. Elle aime apprendre avec lui, de lui, pour lui. Il lui a offert ses premiers ébats charnels, et elle a l'intime conviction qu'il lui en offrira bien d'autres encore, des premières fois.
Ses caresses cessent brutalement, lui arrachant un grognement reprobateur. Elle pivote l'encolure et son visage vers lui. Faucon sait également éteindre les incendies qu'il déclenche en elle, pour mieux encore les embraser, redoublement d'intensité à chaque fois. Ses mots l’aide à patienter, se mordant la lèvre inférieur comme lors de la cérémonie où elle n'avait qu'une envie : heurter son corps et son âme au sien et à la sienne à la vue de tous. Il se dirige vers son arrière main de nouveau, mais elle aussi veut l’explorer, le toucher, le caresser, le goûter.
Elle décale ses hanches sous le nez du mâle, le regard mutin et endiablé, un sourire aguicheur porté à ses lèvres encore gonflées de leur baiser. Elle vient en déposer un autre à la commissures de ses lèvres, puis sur sa joue, à l'orée de sa gorge, sur son encolure, son garrot, la ligne de son dos, la pointe de sa hanche, sa cuisse, pour terminer sur son entre jambe. Elle se laisse guider par les envies qu'il fait naître en elle, celles de lui faire plaisir, de se faire plaisir à elle en même temps. Douce et langoureuse à la fois. Aussi brusquement qu'il s'est interrompu avec elle, elle le fait avec lui, provocatrice. Redressant l'encolure, elle se lèche les lèvres. Fais moi l'amour comme tu ne l’a encore jamais fait à personne d’autre. Elle n'était pas naïve, si elle n'avait pas encore goûter aux plaisirs de la chair avec quelqu'un d'autre, elle se doutait que lui si. Mais elle désirait être unique pour lui, que ce lien mystique qui les liait se répercute dans leurs gestes et leurs mots, qui n’appartiendraient qu'à eux.


Dernière édition par Hooker le Dim 2 Fév 2020 - 20:12, édité 2 fois
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeDim 2 Fév 2020 - 13:00

mamamia ils vont me rendre folles ces deux dead

Horus. Le nom flotte jusqu'aux oreilles du mâle, cela le rend encore plus vibrant, encore plus sensible à chacune de ses paroles, de ses mouvements. Comme ultra-réceptif à Boréale, il grogne cependant lorsqu'elle s'écarte. Son oeil glaciaire s'écarquille, va-t-elle se dérober ? Il ne le supporterait pas. Il ne supporterait pas l'idée qu'elle s'en aille. Qu'elle le laisse. Il la cherchera toujours, où qu'elle aille. Sûrement a-t-elle raison. Il n'est pas venu ici pour rien, si ce n'est pour elle.
Puis ses lèvres se posent là où peu encore ont osé se poser. Là où peu ont eu envie de le contenter, malgré les quelques expériences qu'il ait déjà eu. Ses yeux se ferment d'eux-mêmes, son cerveau est ankylosé par ce plaisir insoutenable qui grimpe, encore et encore, sans jamais savoir où se trouve le sommet et s'il en existe un. Car celui-ci semble infini avec elle. Ses caresses cessent d'un coup, comme lui plus tôt, et cela lui laisse une sensation de chaud et de froid. Les braises du désir face à la glaciale séparation des corps. Non. Il ne tiendra plus. Il la veut, il la veut elle et il la veut maintenant.
Il fixe ses lèvres, sa langue qui passe sur celles-ci et il a envie de lui arracher un baiser, encore un. Incontrôlable, comme à la cérémonie, où il était à deux doigts de se l'accaparer aux yeux de tous. Peu importe ce qu'ils pensent, peu importe ce qu'ils disent. Rien n'a d'importance pour Faucon quand elle est là, sinon elle. Ses mots achèvent le peu de raison et de retenue qu'il pouvait encore détenir et il sent ses membres trembler devant l'impatience devenue trop importante. Il bondit vivement vers elle, reptilien, gracieux dans tous ses mouvements. Leurs poitrails s'entrechoquent, avec une violence voulue mais galvanisée par la tendresse que l'on peut y lire. Il lui arrache un baiser sauvage. Je te ferai toujours l'amour comme je ne le fais à personne d'autre, Allie. Sa voix habituellement si claire est grave, brouillée par la hâte. Il lui semble être un autre. Un autre épris de ce désir de chair et d'union, un autre qui ne sort aussi grandement qu'en sa présence. Sans plus attendre, il gagne ses hanches, qu'il mord plusieurs fois. Il ne veut pas lui faire mal, surtout pas. Mais il a besoin de cette violence alliée à son désir. Comme un exutoire. Il écarte sa queue, la tirant un peu, hâtif, impatient. Il a rarement connu tel désordre face à son envie de quelqu'un. Jamais, en fait.

Faucon se soulève et attrape fermement les hanches de Boréale à l'aide de ses antérieurs. Il la serre, un peu fort peut-être, pour lui demander de ne pas s'échapper, pour la garder prisonnière, otage, pour être le géolier de son syndrôme de Stockholm, juste un instant, la savoir à lui, pour lui, uniquement. Il entre en elle avec moins de douceur qu'il l'aurait voulu. Mais l'excitation était trop importante, trop insoutenable, il perd un peu le contrôle, avec elle. Comme la première fois. Il s'en souvient comme si c'était hier et veut se souvenir de toutes leurs fois pour l'éternité. Parce qu'il y en aura, il le sait. Il ne peut y remédier. Son corps appelle le sien, comme son âme appelle la sienne. Ils sont liés, aimantés, fusionnels. Il reste quelques secondes en elle sans bouger, comme pour se faire pardonner de sa rudesse. Son encolure vient s'étendre le long de son dos brûlant et il commence alors de lents va-et-vient. Il veut lui faire profiter, il veut qu'elle ne trouve jamais mieux que lui pour ça, elle veut qu'elle compare avec ses prochaines conquêtes et qu'elle le trouve toujours le meilleur. Parce qu'il n'est pas bête, il sait qu'elle ira tester avec d'autres. Il ne lui en voudra pas. Mais il redoublera toujours d'efforts pour rester le premier sur la liste, le numéro un. Son numéro un. Il lâche un râle sourd jusqu'à ses oreilles, prenant son temps, son corps pourtant en fusion.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeDim 2 Fév 2020 - 20:12

-18 :hh:

L'impact de leurs deux poitrails se retrouvant se fait sans douceur, mais pourtant elle accueille cette violence en appuyant un peu plus le contact, comme si ce n'était pas encore assez, comme si elle ne parviendrait jamais à être rassasié de lui, toujours en manque perpétuel de sa voix, son corps, ses caresses. Il la devance en lui arrachant un baiser sauvage, elle s'y perd corps et âme. Chaque nouveau baiser échangé, à chaque souffle qu'elle doit récupéré, elle a la sensation de ressortir d'un entrainement intensif. A sa réponse, elle ne réprime pas un gémissement impatient. Il lui fait perdre la tête, elle a besoin de le sentir sur elle, en elle. Maintenant. De ne faire plus qu'un avec lui. Peut être partage t-il ce besoin, il gagne son arrière main avant même qu'elle n'ait pu ajouter quoi que ce soit. Elle se plait à croire que oui, elle se plait à croire qu'elle est aussi importante pour lui qu'il l'est pour elle. Ses morsures ne lui font aucunement mal, au contraire, son désir est plus puissant et vibrant que la dernière fois. Elle ne va pas tenir une minute de plus, l'attente devient douloureuse et insoutenable. Et comme s'il entendait ses suppliques silencieuses, il écarte sa queue et enfin, son corps et le sien s'allient pour ne faire qu'un.
C'est fugace, inattendu, brutal, exquis. Il l'avait défleuré et c'était incroyable, mais aujourd'hui, cela serait inoubliable, ils ne scellent pas seulement leurs corps mais leurs âmes. Il reste immobile quelques instants, mais cela lui permet de reprendre ses esprits, de dompter son impatience pour savourer cette passion qui les embrase, les brule, les consume. Faucon. Ce nom prend d'autant plus de sens en cet instant. Il est l'oiseau majestueux et impétueux qui la guide et la fait s'envoler vers une liberté insoupçonnée.
La bouche d'Allie s'était ouverte sans qu'aucuns sons n'en sortent, mais à présent qu'il reprend doucement la valse de leur désir, elle ferme les yeux et se laisse aller, n'offrant aucunes barrières à ses gémissements de plaisirs, ses cris parfois. Ses courbes épousent les siennes à la perfection, accusant fiévreusement les assauts de ses hanches. Mais il lui en faut plus, elle replie son encolure sur elle même pour que ses lèvres aient accès aux siennes, et sans préambule elle lui attrape la lèvre inférieure entre les dents pour l'amener un peu plus à elle avant qu' elle ne lui dérobe un baiser sulfureux, tout en continuant à gémir contre sa bouche et sa langue.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeLun 3 Fév 2020 - 11:09

je mets en hide :hh:

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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMar 11 Fév 2020 - 19:20

Il lui rend la pareille, s'emparant de sa lèvre et la mordillant en retour. Ses gémissements deviennent presque grognements tant les sensations qu'il fait naître en elle sont bestiale et primaires. Il parvient à lui faire croire qu'elle ne sera jamais rassasié de lui, qu'elle en voudra encore, qu'elle en voudra plus. Qu'elle le voudra, toujours.
Sa fermeté ne l’effraie pas, au contraire, elle en redemande. Elle désire qu'il l’emmène jusqu'aux cieux les plus illuminés mais aussi dans les ténèbres les plus sombres. Elle s’adonne à lui, toute entière. Ses gémissements se muent parfois en cris, elle s'en moque, n'existe qu’eux et le déferlement inarrêtable de leur passion. Elle balance sa tête vigoureusement en arrière lorsque l’intensité est trop débordante pour qu'elle ne parvienne à la contenir. Allie est à bout de souffle, elle ne tient debout que par son désir et son envie qu'il la possède, encore et encore. Mais ses assauts, ses caresses, son souffle, son nom dans sa bouche, son odeur, tout l'enivre et la guide vers l’apogée. L’extase est si proche qu'elle est en douloureuse. Faucon… Elle le supplie presque de la libérer avant qu'elle ne se fasse entièrement consumer et qu'il ne reste plus rien d’elle. Mais en la libérant, il les lierait à jamais. Étrange et puissant paradoxe.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeSam 15 Fév 2020 - 11:14

au moment même où elle prononce son nom, c'est l'explosion. il se fige, secoué de violentes secousses intérieures, l'agrippant plus fort encore comme pour ne jamais la laisser partir loin de lui. c'est un tremblement de terre qu'il vit, un raz-de marée non ! un tsunami puissant, comme la plus terrible des tempêtes, comme le plus monstrueux des maelströms. ses membres tremblent, lui font donner un dernier coup de rein fulgurant et il se fige, à bout de souffle, catapulté dans un autre monde. celui où ils sont seuls. c'est encore tremblant qu'il se laisse glisser au sol, chancelant légèrement. ses membres ankylosés semblent ne plus le supporter vraiment tant le plaisir a été grand, tant la fin a été magistrale. c'est au-delà de ce qu'il n'a jamais vécu, c'est au-delà de leur première fois et la fois suivante, il le sait, ce sera encore plus haut que ça. plus grand, plus fort. comme un noeud coulant les étranglant dans la même étreinte, se resserrant à chaque fois, les liant plus encore. il reste un instant derrière-elle, reprenant ses esprits et son souffle, avant de venir glisser contre ses flancs, sa peau ayant du mal à quitter la sienne, pour remonter vers son visage. il ne s'est toujours pas décollé d'elle, ne veut pas sentir le vent glacé que cela laissera sur sa peau. il colle sa joue à la sienne et ferme son oeil valide, soupirant contre sa peau, humant encore son odeur comme une drogue à laquelle il revient toujours, de laquelle il ne peut pas se soigner. c'était incroyable... murmure-t-il dans un souffle, d'une voix encore rauque.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeMer 19 Fév 2020 - 13:43


Ambiance

Comme si il avait attendu son ultime supplique, il les libère enfin. Son dernier coup de rein les propulse tout les deux dans un état de transe indescriptible. Allie ne sent pas ses tremblements tant ses muscles se sont contractés avant de se mettre à vibrer, laissant exploser les décharges électriques de plaisir qui la transperce. Cela la laisse sans voix, ne parvient ni à crier ni à gémir. Le temps est suspendu, ne reste que cet instant d'une rare intensité. Lorsqu'elle revient peu à peu à elle, sort de torpeur, c'est avec le souffle court et la robe luisante. Cela surpasse leur première fois, mais elle a la conviction que la fois suivante sera plus surprenante encore, qu'ils se donneront toujours le meilleur d'eux même. Boréale n'ose pas bouger, de peur de s'effondrer, ses jambes droites comme des piquets, tremblants par moment. Elle le laisse donc venir à elle, accueillant son visage avec le sien, appuyant sa caresse en fermant elle aussi les yeux. Elle sourit à son commentaire, mais se sent encore incapable de parler, alors elle y répond en allant chercher sa bouche pour y déposer un baiser. Il aurait pu être doux, pour conclure cet ébat explosif, mais elle se laisse transporter par tout ce qu'il lui inspire et insuffle, ses lèvres lui soufflant sa passion. Lorsqu'elle l'interrompt, c'est pour poser son chanfrein contre le sien et reprendre, encore une fois, son souffle. Cela la fait légèrement rire, de ce rire doux et cristallin, enchanteur. Enfin, elle rouvre les yeux et recule légèrement son visage pour avoir accès à son regard particulier. Avec délicatesse, elle attrape une petite poignée de ses crins et recule, l’entraînant doucement avec elle dans l'eau cristalline de la source. Ils avaient bien mérité un bon bain.

Il lui avait demandé tout à l'heure si elle désirait ce venger. Oui, mais c'était une discussion qu'elle repoussait encore un peu, elle avait d'autres désirs sur le cœur dont elle avait de lui parler. Un désir enfaite. C'est toi que je veux. souffle t-elle, mais de manière distincte, relevant son regard de leurs deux reflets l'un en face de l'autre, qu'elle s'était mise inconsciemment à observer. Je ne veux pas te priver de tout ce que les autres pourraient avoir à t'offrir, mais je veux te laisser mon cœur et devenir la reine du tien. Je veux être la seule privilégiée à mêler mon sang au tien. Je ne veux pas seulement être incroyable pour toi, je veux être extraordinaire, pour que tu me reviennes toujours malgré ceux que tu courtiseras, malgré ceux qui te courtiseront. Elle a dit tout ça d'une traite, mais avec une détermination inébranlable. Ses yeux dans les siens, elle se retrouve encore avec le souffle court. Peut être n'est ce pas ce qu'il veut, peut être prendra t-il peur. Mais elle est prête à prendre ce risque, prête à se jeter dans la gueule du loup si la finalité est de conduire son âme à la sienne.
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Qu'avons nous fait de nous ?  Icon_minitimeJeu 27 Fév 2020 - 19:28

il se laisse entraîné. charmé, abandonné. il se donnerait à elle les yeux fermés, ce qu'il ferait avec bien peu de personnes. en fait, avec aucune autre, si ce n'est azel. il ferme les yeux lorsque son corps entre de nouveau en contact avec le sien. il se sent apaisé, comme ayant trouvé l'autre pièce du puzzle bien qu'il n'ait jamais pensé que celle-ci pouvait exister. ni ici, ni dans une autre dimension ou une autre galaxie. et pourtant.
l'eau fraiche lui arrache un frisson, elle lui semble glaciale après leurs ébats ardents. ses mots le font sourire, il n'a pas peur de montrer qu'ils lui plaisent. il n'a pas peur de lui montrer qu'elle lui plait, elle toute entière. il l'écoute avec attention, avec cette douceur qu'une mère réserve à son enfant, un roi à sa reine, une âme soeur à une autre. il embrasse sa peau, sur son encolure, avant de se détacher très légèrement, gardant toujours le contact entre eux, juste pour pouvoir plonger dans son regard clair comme l'océan - la mer la plus calme et paradisiaque, l'océan le plus sauvage et violent. tu es déjà extraordinaire pour moi, boréale. il la fixe sans ciller. son sourire à disparu, laissant place au sérieux le plus ferme qu'on lui connait. j'accepte, à une seule condition. il fait durer le suspense, avec une pause presque théâtrale. que ce soit pareil pour toi. je veux que tu me reviennes toujours même si tu prêtes ton corps à d'autres. je veux être le seul et unique à qui tu penses en te levant, et aussi en te couchant. et je veux être le père de ton enfant, si un jour tu en désires un. frémissant, il l'embrasse avec une douceur qu'on croirait impossible face à la violente possession de leurs corps auparavant.
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