sour'n pleh

Sam 28 Mar 2020 - 16:01

Il avait cédé au désir de Cxa'Lùn d'explorer un peu chacun de leur côté, même si ça ne lui plaisait pas tant que ça qu'ils s'éloignent aussi vite. Au fond, ça lui faisait un peu peur qu'ils se trouvent des objectifs qui ne soient pas communs. Elle restera à jamais sa compagne de route. Mais aujourd'hui, Gaara est bel et bien seul. Il s'était dirigé vers ce qu'il connaissait le mieux : le désert. Là où il était né, même si ce n'était pas le même. Il était couché contre un rocher aux bords arrondis, chaud, et somnolait. Quelque part, ça lui rappelait les flancs chauds de sa mère, et le sable contre ses membres et son vente l'apaisaient.

Dim 29 Mar 2020 - 18:23

LYV a écrit:: Dans l'ombre des roches, la grande ourse observe depuis un long, très long moment le poulain laissé là, seul, à la merci des vents chauds et insoutenables du désert rocheux. Elle attend, patiente de voir si une mère viendra chercher sa progéniture.

Dim 29 Mar 2020 - 18:35

Le vent aride passait entre le duvet de sa crinière, il trouvait ça agréable, même si c'était brûlant. Comme ça, il avait l'impression que c'était sa mère qui le berçait. Gaara fut sortit de sa rêverie par le hurlement d'un vautour. Il planta ses iris sur la silhouette du volatile. Non, il n'était pas mort, et il ne comptait pas mourir. L'enfant pesta à voix basse, dans sa langue maternelle. A aucun moment il n'avait remarqué qu'il faisait l'objet d'une analyse.

LYV a écrit:: Lyv renâcle, le voit bouger, soulagée qu'il ne soit pas sur le point de mourir. A son tour, ses yeux glissent vers le vautour très vite rejoint par des collègues, tout en marchant lentement vers le poulain. Même vivant, il est le repas idéal. Une fois assez proche de son corps frêle, elle hennit faiblement en direction des volatiles.

Une ombre noire se déplaçait vers lui, grande et imposante. Il l'observa venir, sans connaître ses intentions, ce qui l'incitait à ne pas la quitter des yeux. Il était sorti des dernières vapes de son sommeil, et toute son attention était désormais disponible. Lorsqu'elle hennit en direction des vautours, il ne sut exactement comment l'interpréter. « Est-ce que tu les appelles ? » glissa-t-il, les yeux légèrement plissés, même si au fond il pensait le contraire. La question était : pourquoi ?

LYV a écrit:: Les appeler ? La frisonne observe curieusement le poulain, sans trop savoir quoi répondre. Pourquoi ferait-elle une chose pareil ? Un dernier coup d'œil aux volatiles, s'assurant qu'ils partent, pour reposer ses iris sombres sur le petit. Pourquoi tu es seul ?

Mais sa question fut accueillie par une autre question, toute autre face à la précédente. Gaara ne s'en offusqua pas, mais se demandait toujours pourquoi elle l'aidait, d'une certaine manière. La petite flamme se relève, du sang perlant de sa robe pour rejoindre le sol poussiéreux. Il s'interrogea sur la solitude, un instant, jetant un bref regard à la roche contre laquelle il s'était blotti. Certes, sa mère n'était plus de ce monde. Pouvait-il se considérer comme seul pour autant ? « Pour l'instant. Ma sœur est partie de son côté. » Il reporta ses iris dans celles de l'inconnue. Elle était grande, belle, avait une aura qui imposait le respect. « Et toi ? » Parce que jusqu'à preuve du contraire, elle avait l'air seule aussi.

désoléééé

Patiente de sa réponse, un courant électrique parcours la totalité de ses veines, lorsqu'en se levant le petit dévoile de nombreuses gouttes de sang. Était-il blessé ? Elle l'observe rapidement, dépassée par l'inquiétude. Lyv ne l'écoute qu'a moitié. Mmh mmh. néanmoins, elle ne s'empêche pas de lui répondre, en enchaîne à la suite. Toujours. Est-ce que tu es blessé ?

meeeeerde je voulais écrire sable au lieu de sang ptdr
faisons comme si c'était un reflet avec sa robe xD

La petite flamme soutenait son regard sombre, face à cette grande dame toute en noir, il paraît bien petit. « Non, je vais bien. » affirma-t-il, son regard déviant un peu. Même de la brûlure du soleil, il ne souffrait pas. Ses blessures à lui, n'étaient pas toutes visibles. Seuls ses sabots secs et écorchés témoignaient du long chemin qu'il avait parcouru. Mais il s'était avancé d'un pas, pour peut-être l'observer de plus près. « "Toujours" seule ? »

ah bravoooo !!

Lyv arrête soudainement son exploration lorsque le poulain s'approche, peut-être un peu trop pour son espace vitale. Mais elle n'eut aucun mouvement arrière, mis à part sa tête qu'elle recule faiblement. Il était si petit. Oui, à part quand je rencontre quelqu'un. cette fois-ci, elle recule d'un pas pour l'observer plus confortablement. Ils sont où tes parents ? se risque-t-elle à demander.

On ne lui avait jamais vraiment posé la question aussi directement. L'enfant n'a pas besoin de réfléchir bien longtemps, recourbant son encolure pour effleurer son poitrail de ses naseaux. « Là. » souffla-t-il, sans regagner le regard de l'inconnue pour le moment. Il se souvint des yeux de sa mère, ainsi que de son dernier souffle. Même dans la mort, même dans la faiblesse, elle était restée belle. En ce qui concernait son père, il ignorait jusqu'à son prénom.

Lyv n'a jamais été très subtile dans ses paroles, et ne comprenait pas le concept de 'prendre des pincettes'. Elle reste muette, apaisée dans le silence du moment, faiblement touchée par le sort du poulain. Lâchement abandonnée bébé, elle n'est pas morte.

Lui non plus ne comptait pas en mourir. Au contraire. Il souhaitait vivre pour deux, être l'extension vivante de sa mère, et sa propre personnalité. La jument était silencieuse, mais le silence n'avait jamais dérangé Gaara. Maintenant que l'inquiétude était passée pour elle, peut-être ne ressentait-elle plus aucun intérêt pour lui. « Tu n'es pas obligée de rester, si tu veux être seule. » Lui-même pouvait s'en retourner.

Plum suit le petit du regard. En effet. elle n'est jamais obligée, et agit toujours au bon vouloir de ses émotions. Et là, elle voulait rester. La frisonne s'avance un peu plus, de son choix, et inspecte le poulain sans gêne. Haut, bas, gauche, droite. Tu viens d'où ?

Il se sent sondé, mis à nu. Mais il ne broncha pas, après tout il lui arrivait aussi de détailler autrui comme ça, parfois. Et comme il n'y mettait pas d'animosité, il se dit que ce devait être la même chose pour elle, innocemment. « De loin. Je ne saurai pas dire d'où exactement. » Il y avait bien des lunes de marche pour atteindre son lieu de naissance. Un désert hostile et stérile. Qui lui avait donné la vie mais prit celle de sa mère. Une vie pour une vie. « Tu es née ici ? »