Comme un con //W//

" Putain de bordel de merde ! " Winterfell peste, insulte, et grogne aussi fort qu'il le peut. L'étalon avait essayé de se gratter l'oreille avec son postérieur mais cette andouille c'est coincé le sabot dans ses longs crins. Winter a essayé de se dégager mais sans succès, il a trop peur d’abîmer sa précieuse crinière. Complètement bloqué, la jambe en l'air, (ce qui permet d'admirer ces gros attributs ), il est sur le point d'avoir une crampe. Par pitié qu'on lui vienne en aide !  

(cxalùn)


Elle ne l'aide pas tout de suite. Elle fixe son entre-jambe avec un mine partagée entre l'amusement et le dégoût. Bordel, c'est un sacré paquet tout ça Elle n'en a jamais vu de si gros, du coup, la petite est un peu choquée. Elle a déjà vu le zizi de Gaara, parce qu'ils sont nés quasiment ensemble, mais il en a un tout petit, lui. Peut-être que ça grandit avec l'âge ? Elle sursaute quand l'étalon jure de nouveau et s'approche de lui d'un pas déterminé. Hé, c'est pas parce que t'as un gros paquet que tu peux t'permettre d'insulter à tort et à travers ! crie-t-elle elle aussi pour se faire entendre, d'une voix encore bien aigüe. Elle se plante face à lui, même si ses yeux font des va et viens vers son ventre, trop curieuse pour l'ignorer. Pis tu veux que j'fasse comment pour t'aider ?

Winterfell grogne et gémit à la fois, c'est difficile de rester en équilibre sur trois pieds. Il a l'impression de faire l'épreuve des poteaux de Koh-Lanta. C'est alors qu'une voix suraiguë vient lui vriller les tympans. Une petite pouliche, âgée de quelques mois à peine s'approche de lui d'un air fripon. " Hey toi. Au lieu de parler pour en rien dire, tu veux pas aller chercher de l'aide, et vite ! " assène t il d'une voix grognonne. Il n'est pas gêné de montrer son intimité à une enfant, bien qu'il trouve cela un peu dégueulasse. Il espère juste qu'elle va arrêter de le fixer bêtement et agir.

grave   j'ai pas pu m'empêcher de rp haha

Elle ne lui répond pas tout de suite. Elle aimerait bien toucher mais ça la dégoûte, elle a peur d'être contaminée après ou un truc du genre Elle sursaute, se souvenant qu'il vient de lui parler. Tu peux arrêter de parler autant fort ? Après, ça m'donne mal au crâne, se plaint-elle sans gêne, tournant autour de lui. Elle regarde les alentours mais y a personne. Je sais ! Je vais te pousser comme ça, tu vas tomber. T'es un peu gros, ça va amortir. Elle lui fonce dedans de son petit corps encore frêle, espérant le faire bouger.

Winterfell continue de grogner, complètement exaspéré. Il doit ravaler sa colère et tenter d'apprivoiser cette petite peste pour qu'elle se décide à l'aider. Sa queue bât ses flancs nerveusement. Elle attend qu'elle est fini son spleech sans vraiment l'écouter. " Ouai ouai, fais ce que tu veux mais fais le vite.   " dit il d'une voix bourru en la voyant s'éloigner. Ce qu'il ne s'attendait pas, c'était qu'elle prenne son élan pour le percuter. " Attends... tu fais quoi là ?   Arrêtes .... Arrêtes !!! ... NOOOOOON !!!  "  hurle t il lorsqu'elle le charge pour le percuter comme un bélier. L'étalon perd l'équilibre et tombe lourdement sur le coté. Il roule dans la poussière et réussi à se débloquer. L'étalon se relève aussitôt, la crinière ébouriffée, il se contorsionne pour vérifier l'intégralité des précieux crins. " Mais t'es complètement débile comme pouliche ma parole !   " maugrée t il. " Regardes, ma robe est toute poussiéreuse maintenant ! "   

Pas intimidée pour un sou de se faire hurler dessus de la sorte par un étalon au moins mille fois plus âgé et plus lourd qu'elle, Cxalùn se permet même de pouffer. Ben, au moins, t'as plus l'air d'un handicapé sur trois pattes, quoi, fait-elle en s'esclaffant sans gêne. Elle le regarde avec attention. Mais je t'en prie hein, y a pas de quoi de t'avoir aidé ! fait-elle finalement un peu vexée. Gros tas va

Gros tas ?! Non mais c'est pas vrai ! Quel irrespect ! Winter est tellement scandalisé que ça lui a coupé la chique. Il regarde la pouliche en fronçant les sourcils comme un vieux pépé pas content. " Non mais, tu ne sais pas à qui tu t'adresses, petite pouilleuse ! " s'exclame t il en s'avançant. " T'es qui d'abord ? Ton nom ? Ton prénom ? Et le nom de tes parents pour que je leur dise de te priver de dessert. "

Pff, elle s'en fiche elle, de savoir qui c'est ! Il pourrait bien être le Roi suprême de ces terres, elle s'en balance ! Elle le regarde toujours, effrontée, insolente. Elle se rabougrit face à son interrogatoire. Mon nom c'est Cxalùn et mes parents sont pas ici ! réplique-t-elle, avant de rajouter un : Et toi t'es qui, le pape ?

Zaboum ? C'est quoi encore ce nom imprononçable ? Winterfell ne comprenait pas les parents qui s'évertuaient à donner des noms incompréhensibles à leurs enfants juste pour les rendre remarquable. " Pfff... Je suis Winterfell. Conseiller Nilaak. " répondit il d'une voix sèche. " Qu'est ce que tu viens faire par ici la morveuse ? " demande t il en la foudroyant d'un regard fâché. Malgré l'attitude espiègle de la pouliche, Winter remarque que cette petite porte dans sa voix un accent étranger. D'où peut-elle bien venir ?  

Conseiller kwa ? demande-t-elle en penchant la tête, sans rien avoir compris. Elle lui montre les dents quand il l'appelle la morveuse, il se permet tout lui Ben rien, j'explorai quand soudain, je suis tombée sur un balourd coincé la patte en l'air comme un chien en train d'uriner conte-t-elle d'une voix insolente. Elle darde ses petits yeux noirs sur lui. Elle ouvre la bouche de nouveau, s'apprêtant sûrement à attaquer verbalement encore quand elle ferme soudain les yeux, chancelante, avant de se mettre à gémir doucement.

Winterfell se mord la langue. Comment il était possible d'être aussi mal élevé ? L'étalon s'approche pour lui donner une correction derrière les oreilles mais avant même de la toucher, la voila qui se met à chouiner. " C'est quoi ton problème " lâche t il en la reniflant de plus près. Si elle commençait à faire la comédie, il allait vite lui remettre les sabots sur terre. Mais il remarque que la pouliche ne simule pas, elle titube légèrement. Nan mais c'est quoi cette poisse. Déjà qu'il détestait les mioches, alors les mioches qui font un malaise... laisse tombé. C'était pas du tout sa tasse de thé. Il l'attrape par l'encolure pour la maintenir debout et commence à la secouer légèrement pour l'aider à revenir à elle. " Eh oh.. ça va ? " demande t il d'une voix plus douce. Inquiet malgré lui.

Eh bien il y a une solution pour être aussi mal élevée que Cxalùn : ne pas avoir été élevé du tout ! Ses yeux sont fermés, crispés et elle tord la bouche dans une grimace douloureuse. Elle gémit toujours, peine à conserver son équilibre. Dans sa tête, le bourdonnement se change en grésillement, si fort que cela lui fait mal aux oreilles. Arrête ça.. arrête ça ! se met-elle alors à crier en boucle, ne s'adressant même pas à l'étalon. Soudain, tout cesse.
Le bourdonnement, le mal de tête, sa perte d'équilibre. Remarquant qu'il la tient par l'encolure, elle se dégage vivement. Pourquoi tu me touches ? réplique-t-elle, sans même avoir le souvenir qu'il lui ait demandé ce qu'il lui arrivait. Un gros trou noir. Juste ce bourdonnement excessif, envahissant.

Il la lâche, elle titube mais ne tombe pas. Elle reprend vite ses esprits, comme si la crise n'avait jamais eu lieu. Ouais ben ... elle ne sait pas quoi lui répondre, en fait. Elle est vexée qu'il ait dû l'aider, qu'il l'ait vue comme ça. Du coup, elle garde le silence, bornée.