clown

■ Le lagon miroir était vraiment un endroit charmant et reposant, elle appréciait ce lieu si relaxant. Ses yeux étaient fermés et elle profitait de la brise fraîche sur son fin visage d'ange, la jument se sentait si libre. Si elle avait des ailes d'anges, elles s'étaleraient jusqu'à l'infini et l'envelopperait d'une aura si lumineuse, sa pureté était inimaginable.

Au bout de quelques minutes, une voix retentit dans ce silence apaisant et l'archange ouvrit calmement les yeux tout en tournant délicatement les yeux en direction d'un étalon pommelé. Elle demeura surprise et se questionna un moment, se demandant qui il pouvait être, car Myosotis lui avait seulement parlé de ses enfants sans les avoir décrit pour autant. Cependant, Iris connaissait le nom de chacun d'eux et lorsque ce mâle lui jasa, elle ne put s'empêcher de sourire et pointa les oreilles en sa direction, si angélique.

« Bonjour! Je vais très bien, merci infiniment et vous? » demanda-t-elle, en retour.

Quelque chose attira son attention, l'étalon portait l'odeur de sa meilleure amie sur lui et elle savait qu'il ne s'agissait pas de Aël ni de Filao. Elle comprit aussitôt. Les yeux grands ouverts, pétillants et lumineux.

« Edelweiss? » lâcha-t-elle, surprise et si pure.

■ Son sourire était plus que rayonnant, l'ange se retrouvait donc en face du fils de Myosotis, sa meilleure amie et de son roi, Njörd. Irisviel le trouvait si imposant et surprenant, elle ne s'était pas attendu à cela du tout, ses grands yeux voguaient lentement sur la silhouette de l'étalon, surprise. « Vous êtes vraiment majestueux. » lâcha-t-elle, si estomaquée. Enfin, elle comprit ensuite qu'elle venait peut-être de dire quelque chose de trop et l'ange se mit à rougir vivement, celle-ci tenta de détourner son regard, gênée. « Oh mon dieu! Pardonnez mon manque de tact, je l'ai dis tout haut et fort. » lâcha-t-elle, en baissant la tête et se sentant mal un peu.

Iris n'avait vraiment pas l'habitude d'être spontanée et directe ainsi, ce fut autant une surprise pour elle-même que de découvrir cela. Elle se mit doucement à rire, timide, un tout petit peu par la situation et finit par poser son doux regard bleu océan dans celui de Edelweiss, attachante.

« Je suis heureuse de vous rencontrer enfin. C'est un véritable honneur, sincèrement que de me tenir devant vous. » annonça-t-elle, si joyeuse et resplendissante.

■ Edelweiss était un étalon très gentil et très à l'écoute, elle appréciait beaucoup ce qu'il dégageait. « À mes yeux, tu méritais parfaitement ce respect. » avoua-t-elle, les yeux pétillants et avec son sourire si lumineux tel un ange descendu tout droit du paradis. Elle était si radieuse et unique en son genre. « Les enfants de Myosotis méritent un tel honneur. On ne se connaît pas personnellement, mais j'ai fais la promesse à ta mère de veiller sur chacun de vous et d'être là, peu importe la situation. » dit-elle, sérieuse et avec beaucoup d'amours.

■ Elle lui sourit et voulut comme se dégourdir un peu les antérieurs, mais lorsqu'elle avança un sabot vers l'avant, maladroite comme elle l'a toujours été, trébucha sur un caillou. Irisviel perdit l'équilibre et finit la tête collée au poitrail de Edelweiss, toujours en perte d'équilibre. Surprise, l'archange essaya de reculer ou de se dégager, car la pie noire se sentait vraiment gênée par la situation, mais la position dans laquelle elle se trouvait ne facilitait rien du tout. Elle se mit à rire nerveusement.

C'était la première fois que quelque chose de ce genre lui arrivait et son visage était rendu aussi rouge qu'une tomate, collée contre le poitrail de l'étalon, si mal à l'aise. Iris avait peur que Ed le prenne moins bien.

■ Il l'aida et elle lui en était très reconnaissante, mais au moment où elle allait lui répondre, le mâle trébucha aussi. Ils tombèrent finalement tous les deux et Edelweiss se retrouva au-dessus de la jument. Ses yeux bleu océan fixait ceux du mâle, sans mot, complètement surprise et surtout très gênée, beaucoup même. L'ange bafouillait un peu en tentant de parler, cette situation était amusante, mais malaisante. « Je... Je... » réussit-elle, à dire tout simplement en bégayant. Puis, Ed était très impressionnant et il n'était pas laid non plus, il fallait lui accorder.

■ Elle aussi avait les joues bien rouge, dû à la gêne occasionnée et lorsque le mâle l'aida à se relever, la femelle lui adressa un sourire reconnaissant. « On est maladroit. » lâcha-t-elle, en pouffant de rire avant de reposer son regard dans le sien, amusée et si angélique. Elle ne lui en voulait décidément pas, aucunement.