Si la douleur nous rendait meilleur. //O//

Mar 15 Sep 2020 - 22:58

OZALEE:

Le jeune étalon avait été attelé ce matin pour transporter les canoës jusqu'au lac. Ozalee n'avait pas opposé de résistance, après tout, il avait été dressé à ça dans son ancien campement. Lorsqu'il arrive sur la berge, les indiens démontent rapidement le paquetage puis grimpent dans leur coque flottante en direction du centre du lac. C'est une matinée idéale pour pêcher. avaient-ils répétés dans une langue que Ozalee ne comprenait pas. L'isabelle attends leur retour patiemment sur le rivage et broute quelques fleurs colorés pour passer le temps.

Dim 20 Sep 2020 - 11:15

Je prends

Dim 20 Sep 2020 - 11:24

- O - Oroïne a entendu des murmures. Des bipèdes se seraient installés non loin. Il n’en a jamais vu ! Et piqué par la curiosité, le grand s’est introduit dans leurs terres. Mais gardant ses distances avec le camps, il s’était approché d’un lac pour s’y désaltérer. Après une si longue marche, il était assoiffé. Il buvait à grande gorgée, quand une masse, sur le côté attira son regard. Il souriait doucement, heureux de voir qu’il n’était pas seul ici. « Salut ! » D’un naturel jovial et très peu méfiant, l’étalon ne lui donnait aucune raison de se montrer agressif. De plus, il n’était pas chez lui. Ce serait mal venu.

Dim 20 Sep 2020 - 12:04

- OZALEE - Ozalee s'amuse à manger des fleurs sauvages. Les couleurs étaient aussi variés que les parfums, l'ancien cheval domestique n'avait jamais connu quelque chose d'aussi succulent. Il n'imaginait pas qu'il existe des goûts aussi diversifiés dans la nature. Une voix dans son dos le fait sursauter. L'isabelle n'a pas appris à surveiller autour de lui. Il ne connaissait que l'homme comme prédateur. L'étalon se retourne vivement et se retrouve face à un mâle blanc très imposant. " B..Bonjour. " répondit il d'une voix timide. Ses oreilles jouent des girouettes. Il est impressionné.

Lun 21 Sep 2020 - 9:21

- O - Aussi grosse patate grise qu’il puisse être. L’étalon ne représente absolument aucune menace, la posture est détendue, sa voix est doucement, et son air est jovial. A son tour, il pique quelques fleurs et en découvre leur saveur. Elle est douce, l’autre plus acide et celle là sucrée. C’est un véritable festin. En le voyant impressionné, il rit doucement et sourit un peu plus. « Tu n’as pas a avoir l’air impressionné, je suis plus dans la tranche nounours que grosse bête sauvage tu sais… » Il s’approche doucement avant de regarder autour de lui. « Tu vis ici ? C’est vraiment magnifique ! Tu.. tu es avec les bipèdes ? J’en ai jamais vu ! » Oroïne transpire la curiosité et à ce moment, la naïveté d'un poulain. Il a envie de bondir partout pour visiter ces nouvelles terres.

Lun 21 Sep 2020 - 21:52

- OZALEE - L'étalon dévisage le grand étalon d'un drôle d'oeil. Pour lui, la robustesse était synonyme de dangerosité. Il avait tendance à se méfier de ses congénères, en particulier des mâles. Mais celui-ci semblait beaucoup plus aimable que ceux qu'il avait rencontré jusqu'ici. " D'a.. D'accord. " répondit il d'une voix timide tout en déviant le regard. Il se met à gratter le sol de son antérieur pour évacuer sa nervosité grandissante. Du coin de l'œil, il observe le grand blanc. Et plus il l'analyse, plus il le trouve sympathique. Il se met à brouter à son tour en fouettant ses flancs avec sa queue. Par mimétisme. " Oui. Je vis avec eux. Mes maitres sont là-bas. " souffle t il en désignant un groupe d'indien entrain de pêcher à bord de leur canoë au milieu du lac. Il mâchouille les petites fleurs colorés pensivement et se détend au fur et à mesure de leur échange. " Et toi tu vis seul ? " demande t il à son tour en pointant les oreilles vers son interlocuteur.

Sam 26 Sep 2020 - 11:52

- O - Il baisse la tête, mange un fleur avant de le regarder, les oreilles bien droites. Il tourne la tête et regarde les humains, plus loin. Ils sont drôles avec leur bout de bois qui flotte. Il se demande ce qu’ils peuvent bien faire. Puis il reporte son regard sur lui. « Des maîtres ? » Il secoue la tête. Sans vraiment comprendre. « Tu leur appartiens ? »

Il hocha la tête. Puis la secoua. « Non ! Je vis dans un troupeau. Les Nilaak. Nous sommes plusieurs. » Il réfléchissait. Voilà un moment qu’il n’avait pas vu son chef. « Mais je n’ai pas vu Njörd depuis longtemps, j’espère qu’il va bien… » soufflat-t-il. « Tu n’as jamais voulu vivre loin de tout ça ? » questionne-t-il, curieux, toute cette vie lui est inconnue.

Dim 27 Sep 2020 - 17:09

- OZALEE - L'isabelle garde les oreilles dirigées légèrement vers l'arrière par crainte, mais plus le temps passe, plus il apprécie la compagnie de Oroine. Là où il vivait avant, les autres mâles qu'il côtoyait ne faisaient que de lui flanquer des raclées. Il avait appris toutes les parades pour les éviter, et restait souvent isolé au fond du pré. Ozalee s'ébroue légèrement pour décrisper son encolure. " Oui.. oui je crois. Pourquoi, toi tu n'en a pas ? " questionne t il, intrigué. Du plus profond de ses souvenirs, l'isabelle avait toujours connu les humains. Il avait été capturé par les Cow-boys lorsqu'il n'était qu'un jeune foal et n'avait aucun souvenirs de sa vie sauvage. Lorsque l'étalon blanc lui parle de sa vie en troupeau, Ozalee commente à son tour. " Moi aussi je vis en troupeau, nous sommes 6 : Waban, Aponi, Askook, Satinka, Liwanu, et moi. " Il savait qu'il y avait aussi d'autres chevaux dans le campement, mais en tant que nouveau, il ne connaissait pas encore tout le monde. Lorsque Oroine lui fait part de la disparition de son chef, Ozalee penche la tête sur le coté et dilate ses naseaux. " Tu sens comme les deux nouveaux qui sont arrivés il y a quelques jours. Un étalon noir, et un jeune mâle couleur caramel. " fait il remarquer, puis il s'empresse de répondre à sa dernière question. " Vivre loin de tout ça ? " répète t il, un peu dubitatif. " Je ne sais pas... " A vrai dire, il n'y avait jamais songé. Durant sa jeunesse, il a longtemps crût qu'il n'y avait rien au delà des barbelés. Le jeune mâle avait encore beaucoup de choses à apprendre.

Sam 3 Oct 2020 - 11:36

- O - Le gris le regarde en l’écoutant attentivement. Tout en gardant un œil sur les humain, près à prendre ses jambes à son cou au premier signe de rapprochement. Il secoue la tête. « Non, je n’ai pas maitre, si ce n’est moi-même ! Qu’elle idée de rester ici… Mais si tu es heureux, je suppose que c’est bien ? » admet-il. Son bonheur n’est pas le même que celui que Ozalee. Lui n’avait jamais connu les hommes à part dans les histoires effrayantes de ses parents. Mais maintenant, il était simplement curieux. Mais hors de question de s’en approcher. Il voulait rester libre. « Et tu es heureux avec eux ? C’est bien ici ? » questionne-t-il.

Soudain, les paroles du mâle lui font plaquer les oreilles contre sa nuque. Noir et caramel ? « Filao et Njörd ! » Son cœur s’emballe et ses pensées aussi. « Ils.. Ils ne peuvent pas rester ici ! Njörd est notre roi, nous avons besoin de lui, et Filao fait parti du troupeau ! Hors de question de les laisser ici ! Il faut que je les vois ! » Il trépigne un peu, inquiet. Non, non, non, ils ne peuvent pas être avec eux ! C’est pas possible ça. Ils ne peuvent aps rester là-bas ! Et si d’autre y était aussi ? Son esprit s’embrouille et panique. « Je dois aller les voir ! » Ou doit-il prévenir son troupeau ?

Dim 4 Oct 2020 - 15:12

- OZALEE - Le jeune mâle hoche la tête de haut en bas lorsqu'il remarque que l'étalon jette des regards inquiets en direction du lac. " Ne t'inquiètes pas, ils ne reviendront pas avant de longues heures. Et puis de toute façon, ils n'ont pas apporté de lasso. " indique t il d'une voix bienveillante. Lorsque Oroine lui demande s'il est heureux, l'isabelle ne sait que répondre. Il n'y a jamais réfléchi. " Et bien.. c'est toujours mieux que dans mon ancien camp. Je ne saurais pas dire si je suis heureux ou malheureux. Je n'ai toujours connu que ça : la captivité. " Le monde sauvage me fait peur... souffle t il intérieurement sans oser l'avouer à haute voix. C'est alors que sans prévenir, le mâle blanc rabat ses oreilles et lui hurle dessus. L'isabelle recule de plusieurs pas en adoptant une attitude de soumission, complètement effrayée. Son encolure rase le sol. " Non.. je.. Ils s'appellent Honaw et Tarun. " répondit t il d'une voix tremblante, réellement terrifié. Ozalee est sur le point de déguerpir pour éviter de subir le courroux du colosse blanc. " Tu.. tu ne peux pas. " scande l'isabelle en déglutissant difficilement. " Si tu rentres dans le camp, les humains ne te laisseront pas en ressortir. "

Mar 6 Oct 2020 - 15:38

-O- L’étalon en oublie la conversation précédente. Il ne sait que penser de la situation. Mais il ne peut laisser ses amis derrières lui. Son chef. En voyant qu’il faisait peur à l’étalon, il se calma, ronflant doucement des naseaux. « Excuse-moi, je ne voulais pas de faire peur. Pardon. » souffle-t-il doucement. « Mais ils sont important pour moi, pour mon troupeau, ils ont de la famille. Je peux pas partir en sachant qu’ils sont là… » murmure-t-il, cherchant une solution, sans en voir aucune. « Tu pourrais m’aider… ? » Il l’implore du regard. « Aller leur parler ? Ou les faire venir ici ? »

Mar 6 Oct 2020 - 19:32

- OZALEE - L'étalon redresse l'encolure faiblement, même si Oroine s'est radouci, Ozalee reste méfiant. Il demeure à une distance éloignée du grand mâle blanc. " Je.. je ne peux pas les libérer. " dit il en secouant négativement la tête. Ozalee ne sait pas comment actionner l'ouverture des prés, et même s'il le savait, il n'oserait jamais le faire de peur de se faire prendre. Dans son ancien camp, les punitions étaient particulièrement douloureuses. L'isabelle se positionne de profil, pour être prêt à fuir en cas de nouvel excès de colère de l'étalon. " Mais je peux leur transmettre un message. " propose t il tout de même, sensible à sa détresse. Ozalee est un étalon craintif, mais pas lâche.

Mer 7 Oct 2020 - 14:35

- O - Le mâle ne lui voulait pas de mal, encore moins l’effrayer de la sorte. Il ne lui en voulait pas, le pauvre, il n’y était pour rien. Il soupire doucement et ronfle des naseaux, la tête basse il essaie de le rassurer. « Excuse-moi, je ne voulais pas t’effrayer, tu peux te détendre, vraiment. » Il en faut plus pour le mettre en colère, vraiment et là, il voulait juste aider ses amis. « Je… Je veux bien, demande-leur seulement s’ils vont bien, et s’ils ont une idée de comment sortir… » Il marqua une pause, se mordant la lèvre. « ça ne te gêne pas de servir de messager ? »

Ven 9 Oct 2020 - 22:04

- OZALEE - Le jeune mâle baisse l'encolure très lentement, décontractant les muscles de ses épaules, les uns après les autres. L'isabelle garde son regard porté sur le lointain, pour s'assurer que les bipèdes ne reviennent pas. Avec tout ces hennissements, ils risquaient de rappliquer rapidement. " Non, ça ne me dérange pas. " souffle t il à voix basse. D'un hochement de tête, il invite l'étalon blanc à l'accompagner dans un petit coin à l'abris des regards. Il grimpe une colline, en silence, et une fois au sommet, désigne le campement indien du bout du nez ainsi que ses grandes pâtures. " Voici notre camp. " Le vent apporte le parfum des champs d'orge. L'étalon inspire à fond pour s'imprégner de l'air pur de la montagne. Ils sont si loin que chevaux et humains semblent aussi petits que des fourmis." Que veux tu leur dire d'autre ? A tes amis ? " demande t il en replongeant son regard émeraude dans le sien. Sincère.

Mar 20 Oct 2020 - 14:39

- O - Oroïne lance lui aussi un regard inquiet aux humains, il serait contreproductif de se faire capturer maintenant. Il suit le doré en haut de la colline et aperçois le camp se dessiner devant lui. Il ronfle doucement des naseaux, nerveux de voir un campement si près de leurs terres. Il sent l’odeur des champs, qui lui pique les naseaux et fait gargouiller son ventre. « Non, juste que je sais où ils sont, et que je verrais avec les autres si on peut les sortir de là. » Il souriait doucement, reconnaissant. « Merci… Tu as un nom d’ailleurs ? » Il rit nerveusement, dans la précipitation, il avait un peu oublié la base des politesses. « Je suis Oroïne, sentinelle des Nilaak. »

» le meilleur de nous-même
» » nous leur apporterons la douleur - C
» ~Que nous marchons ou galopons, nous nous croiserons que tu le veuille ou non.
» ϟ mon oeil rêveur qui la rendait craintive
» - nous croyons conduire le destin, mais c’est toujours lui qui nous mène.