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- D - Deasùn avait fait faux bond à sa mère tôt dans la matinée pour gambader librement sur les terre. Peut-être qu’elle allait se ronger les sangs, mais lui, ça le faisait beaucoup rire. Il avait galopé jusqu’à des ruines qu’il avait repéré plus tôt et dont de nombreux hurlement s’en échappait. Fier d’être arrive jusqu’ici, il rentra dans la bâtisse pleine de chat. Curieux il fit un petit « oh » avec la bouche, s’appliquant à ne pas les écraser. « Vous êtes marrant mais très bruyant ! » Chaque chat semblait répondre à un miaulement par un autre miaulement. Pour prévenir les autres peut-être ? Toujours est-il que l’un d’en autre avait sauté sur son dos. Le jeune mâle tourna la tête pour essayer d’apercevoir la boule de poil. « Salut toi. »

- D - Dea regardait le chat en riant. Elle était drôle, à le regarder lui aussi avec ses yeux grandes billes fendues. Mais avec toute son attention portée sur le chat. Le poulain n’avait pas vu son congénère noir et en entendant une voix, il fit un bond sur le côté, faisant tomber le chat en même temps. « Mais… Eh toi ! C’est de ta faute si elle est partie ! » Il poussa un couinement en se recevant le chat dans la figure. « Non mais ça va pas la tête. Le pauvre, il a rien fait, il est tout mignon en plus. » Le poulain faisait la moue en se rapprochant du noir stupide. « T’es qu’un gros méchant ! »

- D - Dea toise le poulain qui lui provoque un folle envie de le dégomme. Il renâcle bruyamment. « Moi, au moins, je ne me plains pas, si t’es pas content t’as qu’à aller voir ailleurs ! » Là-dessus, il fourre ses oreilles dans sa crinières et claque des dents devant son nez. « C’est toi le bébé, espèce de gros nul ! »

- D - Dea gonfle le poitrail, les naseaux pincés, il fait un pas vers lui en claquant fort des sabots. « J’sais pas qui t’es et j’m’en tape de ton nom ! Faut être un véritable crétin pour blesser ces chats qui ne t’ont rien fait. ! » Il se lève sur ses petits postérieurs encore un peu maladroits, pour lui donner un coup. Oh maman ne serait pas très contente de le voir faire ça ou parler comme ça. Mais cet abruti l’a mérité !

Faites comme si j'étais pas là

Une fois encore, son anguille rebelle de fils s'était fait la malle. Il avait profité d'un moment d'inattention de Meruem pour filer du camp en douce. C'est ainsi que la Colossale s'était retrouvée en plein territoire inconnu, à pister son propre enfant afin de le retrouver rapidement et s'assurer qu'il n'aille pas chercher les emmerdes. Comme son géniteur par exemple. C'est ainsi que la frisonne retrouve son fils, aux prises avec un autre poulain. Alors, l'ébène se tapis derrière un mur afin d'observer la scène pour comprendre de quoi il en retourne. C'est d'ailleurs à cet instant même que Deasùn saute sur l'autre gosse, mais rate sa tentative. Aïe.

- D - Trop occupé à latter la tête d’idiot de Lincoln, Dea ne voyait même pas sa maman tapie dans un coin. En voyant que l’autre nigaud esquive son attaque, il râle fort et à son tour, parvient à esquiver son coup de dents. « Pour ça faudrait me toucher sale débile ! » Oui, bon la répartie reste celle d’un poulain, il ne fallait pas s’attendre à des merveilles non plus. A son tour, il baissa la tête pour le charger dans le poitrail et le faire tomber.