Gathering, my brothers. | R

**Messages :** 781 **Inscription :** 25/01/2020 **Age :** 22 **Pseudo :** Koala

L'étalon à pu prévenir le meneur de son clan, mais ça ne suffit pas. Les Wiha ne sont pas les seuls concernés par la capture de leurs proches... Il pense aux Indiens qui eux aussi ont des chevaux qui leurs appartiennent là-bas.
Deux espèces différentes et pourtant, ils ont un but commun.

Il avait prévenus Yume qu'il allait faire un appel général, espérant avoir suffisamment de décibel pour se faire entendre par un maximum de personnes.
La clairière d'iris. Un endroit grand, avec des vallées qui pourront étendre sa voix, c'est ce qu'il lui fallait.

Planté un peu plus haut, l'étalon pousse un hennissement rauque, puissant. Ses cordes vocales tremble, il le sent, ça vient du coeur. Il n'avait pas ressentis ça depuis longtemps, pas depuis qu'il est partis de chez les siens quand il n'était qu'un enfant. Dans sa tête résonne des tambours, tambours qu'ils faisaient sonner et qui se mélangeait aux hurlements des guerriers et des guerrières. Thor qui frappe de son marteau au plus profond de lui. Il le sent.

Sa voix s'éteint enfin, l'écho résonne et finit par s'éteindre lui aussi.

Les oreilles redressées, ses yeux bleus cherchent le moindre mouvement, attentifs à leurs arrivés.

faucon Aveugle mais pas sourd.
Il vient juste de réunir ceux qu'il avait mandaté. Ceux avec qui il avait partagé son plan, qui l'avaient approuvé, qui lui avaient promis de se joindre à lui comme une seule âme le moment venu. Pourtant, Faucon s'était trompé. Et c'est sa fille qui lui en a parlé la première. L'ennemi n'est pas celui qu'il croyait et même s'il a encore du mal à se dire que ces indiens sont gentils, il n'en reste pas moins que ces cowboys semblent être bien plus redoutables. Mais il doit bien croire sa propre fille, ne remet pas sa parole en doute. Accompagnés de quelques soldats rassemblés pour le grand jour, l'appel résonne brusquement. Il ne s'attendait pas à ça. Auraient-ils d'autres alliés ? Les naseaux vibrants, le Rapace fait signe de la tête de suivre la source du hennissement. Il trottine, concentré. Son regard est entièrement voilé à présent, le privant de toute vue si ce n'est quelques reflets et jeux de lumières.

Le bai ne se presse pas, bien que son allure soit nerveuse sans qu'il ne soit réellement stressé. L'appel à la confrontation. Il est l'heure. Il n'a jamais aimé les bains de sang, préférant la mort rapide et froide, celle qu'on ne voit pas, celle qui ne s'éternise pas. Mais même si Foudre et Hirondelle lui ont été rendues, d'autres sont encore prisonniers.
Et il doit la venger. Une fois pour toutes.
L'odeur se fait plus précise. Le chef des Nayati ralentit, sans pour autant discerner la silhouette, sans en reconnaître l'odeur. Il est étonné qu'un inconnu appelle ainsi au rassemblement, mais il doit écouter ce qu'il a à dire. Si cela ne concerne pas leurs plans, alors ils iront attaquer seuls. Il se plante à quelques mètres du mâle, tête penchée, muet et patient. Ses grands yeux blancs fixent la pénombre dans laquelle ils sont plongés, tandis qu'il s'assure que ses protégés ont bien suivi le mouvement. Leur présence le rassure.

--gaara

la cicatrice s'agit au rythme de ses foulées. il suit, docile, presque tranquille. apprêté à retourner dans la gueule du loup tôt ou tard, c'est une fatalité qui faisait vibrer son corps parfois, mais pas son âme. la peur, la douleur, la mort faisaient partie de la vie, de sa vie. le nier n'aurait fais que précipiter la sienne, sans doutes. à quelques foulées de faucon, l'entier voit d'autres visages se profiler, qu'il ne connaissait pas, ne leur adresse pas la parole. ne pas s'attacher à des faciès qu'il risque de ne plus jamais revoir d'ici quelques temps, peut-être emportés par la mort ; auquel cas, ne pas leur infliger la mélancolie de sa propre disparition. les naseaux dilatés, gaara hume l'air, échange un regard aveugle avec faucon. ils prirent la direction de l'appel avec curiosité et une certaine appréhension. que pouvait-il bien se passer, maintenant ?

Invité

Y U M E

L'étalon alezan a décidé de laisser Rolò prendre cette décision. De son côté, il le soutient, en toute condition de guide qu'il est. Il ne fait pas partie de ceux qui pensent devoir diriger un groupe entier, les membres ont aussi leur mot à dire. Et ici, l'idée de l'étalon pie est bonne, il se montrera donc d'un appui sans faille et prendra de son côté les décisions qui conviendront à son groupe.

Son allure, calme mais déterminée, laisse bientôt place à l'immobilité quand il arrive aux côtés de Rolò. Il est l'heure de faire les choix qui s'imposent à eux. Les Wiha seront de la partie. Il n'est pas lui-même un combattant, à vrai dire il n'aime pas autant le conflit que sa mère, pour autant il fera en sorte de tenir le rôle qui lui a été attribué. Il apprend, petit à petit, à être celui que sa génitrice aurait sans doute voulu qu'il soit à la suite de son décès.

Le renard balaie les environs du regard. Ils sont quatre pour le moment mais il ne prend pas la parole. Il décide d'attendre, de sorte à ce que chacun puisse parler sans léser les absents. Et en ce qui concerne ceux qui seront présents... Il espère qu'ils seront nombreux.

CORBEAU DE NUIT

Tout est encore flou et confus dans son esprit. Quelques mois, un an peut être, maximum deux, s'étaient passés depuis son départ. Et pourtant, tant de choses avaient changé. C'était à peine s'il reconnaissait ses terres natales, ces terres aimées. Il aurait pu ne pas s'en mêler, observer et attendre que l'orage passe. Mais il s'était déjà mis trop longtemps de côté, c'était un devoir viscéral qui l'animait aujourd'hui. Il se devait d'aider les siens, ses proches, sa famille, ses amis, mais aussi ces inconnus. Et qu'ils soient du même clan ou pas, au final, ils étaient tous un même peuple, chaque Gsiens foulant cette terre. Le temps était à l'union. C'est ce à quoi sa mère avait toujours aspiré, c'est ce pourquoi il était né. C'est ce pourquoi il avait senti qu'il était temps de rentrer à la maison.

Corbeau a changé, grandi, forci, mûrit. Il avance au cœur de la clairière, en tandem avec d'autres équidés qui arrivaient d'un autre flanc de la forêt. L'appel avait été entendu, et ils étaient déjà nombreux à y répondre. Le mâle observe chaque visage, certains lui sont familiers, d'autres moins. Son regard s'attarde un instant sur cet alezan à la belle face, aux yeux bleus. Gaara ? Il ne dirige pas ses pas vers lui, pas encore. Il reconnaît le guide Wiha, même s'il ne l'avait jamais rencontré en tête à tête il savait qui il était. Gaara faisait parti des Nilaaks. Il y avait également plusieurs Nayatis. Corb inspire profondément. L'Erg ne laisserait pas tomber les autres clans, il était déterminé à faire front commun avec eux tous. Et espérait au fond de lui que d'autres viendraient.
Il finit par s'immobiliser face au pie qui a lancé l'appel, attend pour le moment patiemment qu'il explique la raison de son appel qui a vibré dans tout son être.

- FOUDRE - La noiraude voyage aux cotés de Faucon, à sa droite, légèrement en retrait pour lui laisser la place qui lui est dédié : celle de chef, le meneur. Foudre est admirative de la témérité qui le pousse en avant malgré sa cécité. Il se déplace avec une aisance incroyable, évitant chaque rocher, chaque terrier, sans jamais trébucher. Lorsqu'un hennissement retentit dans la vallée de la clairière d'iris, Faucon prend le trot et se dirige en direction de l'appel. Foudre maintient la cadence malgré sa brûlure à l'antérieur qui la tiraille et cache sa boiterie en allongeant les foulées. Elle ne veut pas paraitre faible, surtout pas devant des inconnus. Ils arrivent ensemble dans une petite plaine fleurie, un petit groupe s'est déjà formé mais elle ne connait aucun des protagonistes. Son attention se porte sur un étalon, posté légèrement surélevé par rapport à l'assemblée, il est sans doute l'auteur de l'appel. La louve noire pointe ses oreilles vers lui, en silence, attendant impatiemment qu'il prenne la parole.

**Messages :** 1070 **Inscription :** 26/10/2019 **Age :** 24 **Pseudo :** Pau

NETCHEY'AK

L'étalon noir a entendu l'appel d'un inconnu. D'abord curieux, il se dirige doucement vers le cri. Il sent l'odeur de Yume, celle de Faucon et d'autres chevaux qu'il ne connait pas. Il sent celle d'un autre cheval faisant parti des Wiha. En tournant la tête il aperçoit Eclipse. Lui aussi a du entendre l'appel. Il lui fait signe de le rejoindre, histoire de marcher quelques pas ensemble. Même si l'idée ne lui plaisait pas vraiment. Il avait l'impression que le mâle lui en voulait pour la disparition de sa fille.

ECLIPSE

Tout comme Netchey'ak, il avait entendu cet hennissement. Il ne connaissait pas le cheval qui avait henni. Mais il se doutait que quelque chose se passait et que c'était en rapport avec cette fameuse guerre. Sur le chemin, il reconnait l'odeur de Yume et d'autres chevaux qu'il ne connait pas. Il s'avance donc tranquillement. Puis il voit l'imposant noiraud qui lui fait signe de venir. Il se place à côté de lui, serein, et continue de marcher.

Les deux (j'sais pas si je peux faire les deux ou pas mais j'avais la flemme de couper à chaque fois mdrr)

Ils arrivent tous les deux devant un regroupement de chevaux. Ils reconnaissent rapidement Yume et se dirigent vers lui. En tant que membre des Wiha ils voulaient à tout pris montrer qu'ils soutenaient leur meneur. Eclipse jette un oeil aux autres chevaux. Il n'en connaissait aucun et interrogea du regard Yume avant de regarder celui qui avait henni. Quant à Net, il vit Faucon. Il se souvenait de sa proposition de rejoindre les Nayati. Il s'excuse du regard mais aujourd'hui il se battrait au même côté mais surtout pour les Wiha. Puis son regard dévie sur cet imposant inconnu. Il fut déçut de ne plus être le plus gros de ces terres. Puis les deux attendirent que quelqu'un prenne la parole.

**Messages :** 781 **Inscription :** 25/01/2020 **Age :** 22 **Pseudo :** Koala

Il n'avait pas attendus longtemps avant que des chevaux arrivent en contre bas. D'un côté, un petit groupe qui avait l'air d'être une armée à eux seuls, puis d'autres ont rejoint petit à petit.

L'étalon parcours l'assemblée de son regard bleuté avant de s'avancer légèrement, confiant.

- Je m'appelle Rolò et je suis un membre des Wiha. Commence-t-il calmement avant de prendre une inspiration pour lui donner le courage de se lancer. Je vous réunis aujourd'hui pour agir face aux humains.. mais pas n'importe lesquels. J'ai été capturé par les indiens qui m'ont nourris, qui ont toujours eu un geste doux envers les chevaux et qui eux-même sont en guerre contre un autre groupe d'humain qui se font appeller "Cow-Boy". Ses sourcils se fronce alors que ses muscles tressaillent sous la colère qu'il contient. Les "Cow-boys" battent les chevaux par plaisir.. certains sont simplement abattus, certains de vos proches y sont et il faut agir vite. Mon appel à pour but de vous réunir, de nous réunir et de s'allier aux Indiens qui m'ont fait la promesse de nous relâcher une fois la guerre terminée.. nous ne pourrons pas battre les cow-boy sans l'expérience des indiens, ils connaissent leurs points faibles et ont été confrontés à eux plusieurs fois avant notre arrivée.

Il s'arrête, observant toujours autant le groupe, ne loupent aucun regard. Les oreilles droites, il est attentif à la moindre prise de parole.

- Voulez-vous me suivre chez les Indiens et préparer cette guerre qui s'apprête à éclater ?

Invité

Yume est fier de son groupe, chacun de ses membres est venu, même s'ils ne sont pas nombreux suite à la capture de certains d'entre eux. Ce qui est le cas de chacun des groupes présents visiblement. Il faut avouer que la période ne se prête pas à un rassemblement conséquent. Aussi, il vaut mieux profiter de ceux qui sont présents avant toute chose.

Il n'hésite pas à s'avancer d'un pas, montrant qu'il accompagne la décision de Rolò avec détermination. Il soutient chacun des membres du groupe dès lors qu'ils oeuvrent pour le bien-être du clan dans son entièreté. C'est le plus important selon Yume, car il ne saurait être guide d'un groupe aux membres opportunistes qui ne voient que par leurs plaisirs propres.

- Plusieurs des nôtres sont captifs, c'est le cas pour chacun des clans, finit par dire le renard après avoir écouté Rolò. Nous sommes directement concernés. Je te fais confiance en tant que guide des Wiha et j'accompagnerai ta décision. Tu connais les indiens mieux que nous pour y avoir vécu, aussi je te soutiens.

Il se tient droit, la tête haute, comme l'aurait fait sa mère à sa place. Si ce n'est pas Jiyuu, Yume lui ressemble énormément. La carrure n'est pas la même, en revanche la couleur et l'expression du regard sont similaires.

Son regard parcoure les Wiha qui sont venus ici. Netchey'ak, son frère, et Eclipse, un nouveau venu, ils sont peu mais ils sont soudés. Il leur fait confiance, à tous autant qu'ils sont. Il sait qu'ils feront tout ce qui sera juste. Si bataille il y a, ils auront besoin les uns des autres. Puis, ses yeux viennent à parcourir les autres personnes présentes, attendant leur réponse.

Il manque le chef des Nilaak ainsi que les conseillers de l'Erg. Ils sont peu mais ils sont unis par un seul et même objectif : combattre les humains qui leur ont pris leurs proches et parvenir à récupérer l'unité des terres, sans qu'aucune menace n'y soit perçue.

NARVAL

Le fantôme suivait les Nayatis, clôturant la marche. Il n'est pas aux côtés de son frère, il n'a pas besoin de lui pour le guider malgré que sa vue est semble t-il totalement disparue à présent. Le visage de Narval est aussi lisse et tranchant qu'une roche aiguisée, il ne laisse rien transparaitre d'autre que son froid habituel, bien qu'il soit contrarié de cet appel inconnu à se rassembler. Contrarié qu'un autre ait eut cette initiative, contrarié que cela ne soit pas Faucon que l'on écoute mais cet individu pie dont il n'avait aucune idée de l'identité.
Il ne se sentait pas personnellement impliqué dans toute cette histoire, il ne l'était que parce qu'il était lié à son frère et qu'il le suivrait jusqu'au bout du monde s'il le fallait. Il ne participerait pas à l'attaque mais serait présent sur les lieux, en retrait comme aujourd'hui, pour prendre en charge les blessés. Ou bien les morts.
Il jauge chacun des individus présent avec un dédain non dissimulé, puis écoute, sans intervenir. Spectateur attentif.

CORBEAU DE NUIT

Le mâle roan écoute attentivement ce que le mâle a à dire. Son discours est cohérent, il est en accord avec ses idées. Il voit les visages de Fiona, puis Azara et Aulia dont il n'a encore aucunes nouvelles. Sont-elles captives elles aussi ? Son coeur se serre à cette simple pensée. Corbeau ne met pas longtemps à se décider et hoche vigoureusement la tête. Néanmoins ... Quelque chose le taraude ... Je.. Hum.. Il se râcle la gorge, pas habitué à prendre la parole devant une telle assemblée. Bonjour, je euh, je suis Corbeau de Nuit, je fais parti du Peuple de l'Erg. Je crois que ma famille aussi est captive ... Il jette des coups d'oeil gêné un peu partout autour de lui avant de se faire violence pour reprendre un peu de contenance. Tout ça pour dire que je te suivrai, mais ... Peux t-on vraiment faire confiance à ces bipèdes ? Relâcheront-ils réellement les nôtres après ça ?

Le Rapace sent chaque présence s'ajouter au groupe. Il se tient fièrement droit devant celui qui prend la parole, devant les siens, eux qui le comblent tant de l'avoir accompagné, de l'avoir suivi, de le soutenir toujours. Il sent la tête de Gaara se tourner vers lui, échange un regard aveugle avec l'alezan qui a une bonne place dans son estime. Notamment pour avoir répondu à son appel à lui. Océan doit sûrement se trouver vers l'arrière du rassemblement. Narval est en queue de troupe, lui aussi. Seules Foudre et Hirondelle sont pleinement à ses côtés. Finalement, leur groupe est bien plus fourni que ce qu'il aurait pensé et cela le comble d'une fierté toute particulière, pleine de modestie. Il sent l'odeur de Netchey'ak et sourit à sa présence, sans pouvoir être sûr que le jeune mâle puisse le voir en retour.

Enfin, l'inconnu parle. Le Rapace sent aussi une autre odeur s'associer à la sienne, puis même sa voix - sans doute le nouveau dominant des Wiha. Il les devine bien jeunes, cependant. Ou peut-être pas. Les mots du mâle qui se présente comme Rolo le laissent un instant silencieux. Il se contente d'être attentif à ce qu'il se passe et se dit autour de lui. Un autre mâle prend la parole, et à défaut de le voir, Faucon l'écoute. Corbeau de Nuit ? Jamais entendu parler. D'un naturel méfiant, l'entier reste très concentré, doublement de par sa cécité. Dans sa posture, on peut aisément remarquer pourtant qu'il ne faudrait pas le sous-estimer malgré ce que certains prennent pour un handicap. Les questions de ce mâle-ci sont légitimes et Faucon lève les yeux vers le commanditaire du rassemblement. Il s'avance d'un pas, à l'aise. Nous ne nous connaissons pas. Mon nom est Faucon. Les Nayati se battront. Les nôtres aussi ont été capturés ou le sont toujours. Il fait une légère pause, regarde derrière-lui lentement comme pour parcourir des yeux une assemblée qu'il ne peut que deviner. Ma fille m'a rapporté les mêmes choses que tu affirmes. Je suis prêt à mettre ma méfiance envers ces hommes de côté pour attaquer le vrai danger. Mais il a raison - il désigne Corbeau d'un mouvement aléatoire - comment nous assurer qu'ils ne changeront pas d'avis ensuite ?

Il se retourne vers le reste des convives. Nous ne lâcherons rien. Une fois la menace éliminée, nous ne tolèrerons jamais plus ce que ces hommes nous ont fait. Vous ont fait. Tout ce qu'ils nous ont pris, à jamais. Après cet affrontement, il faudra qu'ils partent tous. Qu'ils aient fait du mal ou non n'est qu'insignifiant, les Cowboys doivent disparaître et les Indiens doivent quitter nos terres après aussi. Leur présence nous est néfaste. Ce sont quand même eux qui ont capturé les nôtres les premiers, peu importe qu'ils les aient bien traités, nous sommes faits pour être libres exposés aux dangers et non pas captifs en bonne santé. Sa voix est claire et ferme, mais sans aucune agressivité. Il se tourne de nouveau vers Rolo. Nous nous battrons à vos côtés. Ou peut-être l'inverse, vu le nombre qu'ils sont comparés à eux, en vrai. Mais tu connais ma position. À la fin, il ne doit plus y avoir d'humains. Faucon ne compte pas les tuer, ces Indiens-gentils, mais il faudra les pousser à fuir. Ou bien eux songer à partir. La cohabitation est impossible, selon lui. Il se recule lentement, reprenant sa place aux près des siens, le regard vide mais déterminé pourtant.

**Messages :** 781 **Inscription :** 25/01/2020 **Age :** 22 **Pseudo :** Koala

L'étalon observe l'arabe s'avancer, mettant son mot lui aussi. L'énorme lui sourit de manière reconnaissant, suffisamment caché pour que seul lui puisse voir à quel point Rolò est heureux de se sentir soutenu. Pour lui, c'est une certitude, il lui restera à jamais fidèle, un pilier et une girouette s'il vient à perdre en tant que Guide.

Bien vite, une voix s'élève. Le roc pose son regard sur la robe sombre de celui-ci, les oreilles bien droites, attentif. Pui

- Pour répondre à vos question, sachez que si je ne tenais pas à ma vie sauvage, je les aurais rejoint en vivant les plusieurs autres années de ma vie parmi eux. Un sourire tendre s'affiche sur son visage en pensant à Ohanko et à la vie qu'il aurait pu avoir. Les chevaux indiens et les bipèdes forment une famille, je me suis retrouvé à devoir consoler un enfant humain qui pleurait la mort d'une jument sauvage au camp... Toute la tribu était en deuil. Ils veulent seulement notre bien, faisant du mieux qu'ils peuvent pour garantir le bien-être de ceux qu'ils ont capturé. Ils ont toute ma confiance, moi qui ne supportait pas les humains à cause de mon passé, à leurs côtés j'ai trouvé la paix.

Ses paroles étaient douces malgré sa voix rauque. Puis ses oreilles s'agitent quand il pense à la bai.

- J'ai rencontré Fiona, une jument de l'Erg, souffle-t-il un sourire doux aux lèvres, ils l'ont soigné et essaye de la ménager pour qu'elle puisse vite se rétablir. Sa voix s'éteint alors qu'il observe le visage de l'étalon. J'espère que mes paroles t'auront rassuré, mais le seul moyen d'y croire réellement c'est d'y être, vous pouvez venir et si ça ne vous convient pas alors les indiens vous laisseront partir sans chercher à vous retenirs.

Son regard finit par se planter dans celui qui se fait appeler Faucon.
- Ils comprendront que nous voulions qu'ils partent de nos terres, ils se sentent suffisamment coupable de devoir nous capturer pour pouvoir survivre face aux tortionnaires.

Invité

Yume non plus ne souhaite pas voir la présence humaine perdurer sur ces terres. Cependant, si les bipèdes dont parle Rolò sont aussi bienveillants envers eux, alors il n'y a pas de raison de ne pas leur faire confiance. De son côté, il comprend ce que veut dire l'étalon pie. Il ne fera donc pas mention de l'éventualité que les humains ne fassent pas ce vis-à-vis de quoi ils se sont engagés. Après tout, pourquoi feraient-ils autrement ? Ils n'ont pas l'air aussi nombreux que ça. Contre bon nombre de chevaux sauvages, ils seraient bien incapables de résister. A ce sujet, ils en sont probablement conscients.

- Ils sont d'une autre espèce que la nôtre, appuie l'étalon alezan, paisible. Pour autant, ça ne signifie pas qu'ils n'ont pas des émotions similaires aux nôtres. Je suppose qu'ils doivent être des gens bons s'ils ne souhaitent que se protéger d'un autre clan de bipèdes en capturant certains des nôtres. Nous verrons bien par la suite ce qui se passera. Dans tous les cas, nous sommes suffisamment pour mettre une pression conséquente sur eux dans le cas où ils changeraient d'avis. Mais je ne crois pas qu'ils le feront. Ou en tout cas, cela m'étonnerait grandement.

Le renard regarde l'assemblée, toujours aussi serein. Le mâle a beau être jeune, il est doté d'un verbe clair, sans cérémonie outre mesure. Il a appris bien des choses aux côtés de sa génitrice et il fera comprendre à ceux qui ont l'occasion de le voir ce jour-là qu'il tient son rôle de façon constante, et surtout concrète.

Il reste aux côtés de Rolò. Son regard se pose alors sur son frère, Netchey'ak, puis sur Eclipse. Ils ne sont pas nombreux. Ou tout du moins, pas autant qu'ils ont pu l'être, mais ils sont unis. C'est là tout l'important. Il faut dire que, contrairement aux autres groupes, ils ont perdu leur guide récemment. Jiyuu était bien meilleure que lui à bien des égards. Il faudra qu'il se montre à la hauteur de ce qui est attendu de lui. Dans tous les cas, il est heureux de prendre part à cette réunion. Et il se montre attentif à l'argumentaire de chacun.

Cela fait un moment que la jument noire observe. Après l'annonce que lui avait faite Faucon, l'Asashin s'était longuement demandé ce qu'elle allait faire. Se joindre à eux ou alors les regarder partir sans rien faire ? De loin, le colosse d'ébène avait entendu et écoutés les paroles de chacun. De tous les chevaux présent, Meruem ne reconnaissait que Faucon, Gaara, Ròlo. Il lui semble reconnaître le visage de Corbeau, mais elle ne l'a que trop peu côtoyé pour affirmer en savoir assez sur lui. Les autres lui sont totalement inconnu. Tapie dans l'ombre depuis le début des négociations, la dragonne observe silencieusement. Tout ce qu'elle entend la fait frissonner. D'un rapide coup d'œil, l'ébène se perd un instant sur la cicatrice ornant désormais l'épaule de son protégé, Gaara. Puis elle s'avance pour se placer à ses côtés. L'aura qu'elle dégage pourrait en faire frémir plus d'un, mais pas ici. Je m'appelle Meruem. Le peuple de l'Erg est ma patrie et ces humains l'ont à moitié décimée en capturant nombre de nos semblables. Sa voix grave, son accent encore bien marqué et sa façon de parler tranche presque avec son allure de baroudeur. Cependant je suis une mère et je n'ai aucune envie de voir mon fils tomber entre les mains de ces cow-boys sans aucune âme ... Se disant, elle jette un regard à Gaara, puis Faucon. Comment compte tu apporter ton aide à ces indiens alors même que certains d'entre nous ont faillit y laisser leur vie après une seule rencontre avec les cow-boy ? Sa question est légitime. Nous ne somme que des chevaux et nous somme faibles face à leur instruments. À quoi bon se lancer dans une guerre si la moitié des habitants de Lunaera y reste ?

» This is a battle song, brothers and sisters, time to go to war. - H.