The last of us ▬ GUERRE FINALE

Mike resserre sa prise sur les rênes. Sa mâchoire se serre quand il pose les yeux sur le camp indien. Des yeux rougis par la rage et le chagrin. Il s'est encore noyé dans l'alcool la veille. Ou le matin ? Il pue le whiskey. Il tient en selle par l'habitude de ses muscles plus que par autre chose. Il s'en fout ; plus rien ne compte. Luisa lui revient aujourd'hui, et c'est tout.

Les cowboys montés encerclent les chevaux sans cavaliers. Mike a exigé qu'on les amène tous, même les juments pleines jusqu'aux yeux. Et ils ont tous été préparés. Un lest de poix est attaché à leurs queues. Mike donne le signal pour les enflammer. Le plan est simple, brutal : les chevaux paniqués vont traverser le camp indien, y semant le feu et la destruction. Et eux seront là pour fondre sur les indiens en déroute. Il n'a pas l'intention d'en laisser un seul vivre.

Mike sort son colt, vérifie d'un bref regard de fer que les autres ont mis le feu aux chevaux, et talonne les flancs d'Oregon.
-YAAH !
Il tire en l'air pour précipiter leurs chevaux non montés avec eux. Ils seront la coulée de lave qui dévastera le village de ces maudits peaux-rouges.

Jerry serre ses doigts sur ses rênes lorsqu'il aperçoit le campement indien se dessiner à l'horizon. Arrêté près de Mike et Oregon, il lui jette un rapide coup d'œil avant de sortir la boîte d'allumettes qu'il conservait précieusement dans la poche de sa veste en cuir. Il est l'heure. L'heure de la guerre. Les chevaux non montés commencent à s'agiter ; sans doute ont-ils senti que quelque chose ne va pas. Certains tentent de fuir mais les cowboys les en empêchent. Ils ne peuvent rien faire, ils sont encerclés. Dès que le signal est donné, Jerry craque son allumette et se met à allumer les morceaux de tissus imbibés d'essence qui sont solidement attachés à la queue des chevaux sans cavaliers. Le plan de Mike est tout bonnement génial. Les chevaux en panique vont semer la confusion chez l'ennemi et réduire les tipis et récoltes en cendre. Avec ça, ils sont certains de l'emporter. D'autant plus qu'ils sont largement mieux armés que les indiens. Jerry enfonce sans délicatesse ses éperons pointus dans les flancs de Colorado, se fichant bien de le blesser. Il faut lui faire comprendre qu'il faut être réactif aujourd'hui. L'étalon bondit alors, juste derrière les chevaux enflammés. Les mètres sont rapidement parcourus. Il leur faudra à peine deux minutes pour envahir le campement indien. Pour Jerry, les indiens n'auront pas le temps de s'organiser pour riposter. Alors autant profiter de cet avantage. Jerry sort déjà son révolver, prêt à tirer à vue sur le premier indien qui croisera sa route.

A LIRE SVP

- FILAO - L’étalon a passé la journée dans son box aujourd’hui. Aucun cheval n’avait été mené à la pâture aujourd’hui, ni au corral. Les Cow-boys s’agitaient dans tous les sens comme des mouches, transportant des harnachements, des armes, et des munitions. Plus tôt dans la journée, un homme était venu lui accrocher un sac de pois à la queue. Il ne s’en était pas offusqué, les humains lui attachent souvent des trucs bizarres. Lorsque le soleil commença à décliner, annonçant la fin de la journée, un Cowboy entra dans son box en claquant la porte, il lui donna une tape au cul pour l’inciter à sortir. L’étalon n’a pas le temps comprendre ce qu’il se passe et se retrouve emporté par une marée équine. Est-ce enfin la fin de leur malheur ? Allait-il enfin accéder à la liberté ? Filao n’y croit qu’à moitié. Emporté par la vague, Filao suit le groupe. Les hommes les encerclent et semblent les diriger tout droit vers les terres indiennes. Un cheval tente de faire une embardée pour fausser compagnie au troupeau, mais un homme l’abat aussitôt d’une balle entre les deux yeux. Choqué, Filao continue de galoper au centre du groupe, jetant des coups d’œil inquiets autour de lui. Il cherche Soleil mais ne la voit pas, elle doit être noyée au milieu des autres. Peu de temps avant d’arriver au campement indien. Mike interrompt la course folle. Les cow-boys saisissent leurs torches enflammées et embrasent les lests de poix attachés aux queues des équidés. L’étalon pousse un hennissement effrayé en sentant la chaleur lui brûler les fesses et s’élance sans réfléchir au milieu du camp, emporté par l’affolement général de tous les chevaux.

- OZALEE - Le grand jour approche. Ozalee le ressent. Terré dans son box, l’étalon essaye de se faire oublier. C’est Emily qui se charge de l’harnacher. Elle sera sa cavalière pour l’assaut final. Lorsque les dernières lueurs du crépuscule illuminent le sol de l’écurie, sa cavalière entre dans son box pour saisir ses rênes. L’étalon croise son regard et touche une nouvelle fois son colt. Son regard implorant ne suffira pas. Emily se hisse sur son dos, non sans lui adresser une caresse sur l’encolure. Aux coups de talons, l’isabelle s’élance au trot, ses naseaux sont dilatés à leur maximum et ses foulées irrégulières. Le bruit saccadé de ses sabots résonne dans l’écurie. Il agite la tête nerveusement de bas en haut. Avec sa cavalière, ils déverrouillent les loquets des boxes pour libérer les chevaux sauvages. Son rôle est de quadriller le troupeau pour le diriger vers le lieu de l’assaut final : le camp indien. Lorsque le troupeau est rassemblé, ils détalent tous ensemble en direction des terres sauvages. Le groupe galope longtemps avant d’arriver sur la grande colline surplombant le campement. C’est ici que le troupeau s’arrête. Lorsqu’Emily allume sa torche, Ozalee pousse un hennissement suraigu et fait un écart pour tenter d’arracher ses rênes, il a une peur panique du feu. L’étalon se cabre plusieurs fois, sa cavalière peine à allumer les torches aux fesses des chevaux. Lorsque Mike hurle l’ordre d’attaquer, l’isabelle saisit le lest dans ses rênes et s’élance dans un galop effréné. Son coeur tambourine plus fort que tout le troupeau réuni.

- OHANKO - Le jeune indien est dans son tipi, il somnole sur son lit tandis que ses mains tissent mécaniquement un panier en osier. La journée a été bien chargée aujourd’hui, il a passé la journée au verger à cueillir des pommes. De temps en temps, l’enfant guettait l’horizon dans l’espoir de revoir son bel étalon Waneta. Son instinct lui dictait qu’il n’allait pas tarder à revenir. Le soleil est bas dans le ciel, Ohanko commence à s’endormir, c’est alors qu’il entendit un bruit de galop, une cavalcade, si puissante qu’elle fait trembler la terre. L’enfant pose son panier et sort de son tipi précipitamment. Il remarque au loin, sur la colline, une vague de chevaux déferler tout droit sur leur campement. L’enfant plisse les yeux et distingue que leur crins brillent d’une lueur rouge, ils sont en feu ! Ohanko comprend aussitôt ce qu’il se passe « ON NOUS ATTAQUE !!! » hurle t il à pleins poumons pour avertir tout le monde au moment même où la marée équine submerge le campement. L’enfant tombe à la renverse, en se prenant de plein fouet un étalon effrayé. Blessé, l’enfant rampe sur le sol pour se mettre à l’abri. Il remarque que la toile de son tipi est embrasée. Il n’y a plus de doute possible : La grande guerre commence.

Résumé :

**Messages :** 860 **Inscription :** 19/03/2020 **Age :** 26 **Pseudo :** Cae

ETOSHA ET TAMAÏ - Sa mise bas a eu lieu il y a quelques jours. Lorsque son box s'ouvre, elle ne se fait pas prier pour sortir. Mais doit rapidement calmer sa joie ; ce n'est pas pour être libérée. Son fils sur les talons, elle s'engouffre dans la marée de chevaux guidés par les cowboys. La jument grise tente de reconnaître des chevaux connus, et cherche Nara du regard. C'est le moment ou jamais pour évacuer le plus d'équidés possibles. Etosha en oublierait presque son fils. Mais celui-ci se manifeste en essayant de téter pendant l'attente, quand les cowboys commencent à allumer les queues des équidés. La lueur des flammes se reflète dans le regard apeuré d'Etosha, et elle s'empresse d'ôter le tissu attaché à la queue de Tamaï. Elle lui arrache quelques crins au passage, son fils râle, mais c'est pour son bien. En relevant la tête, du lait au coin des lèvres, il aperçoit que la queue de sa mère est désormais en feu, et lui jette un regard rempli d'incompréhension. Du feu, il n'en a jamais vu auparavant. Vu la réaction des autres chevaux, ça doit faire très mal. Etosha serre les dents, botte un peu pour éteindre sa queue - sans succès ; mais lorsque la horde s'affole, elle s'élance tout comme eux, droit sur le campement indien.
Tamaï la suit, mais est rapidement distancé. Il est encore très jeune et ils ont été enfermés les derniers jours, il n'a pas pu beaucoup se muscler ou s'entraîner. Inquiet, il lance un petit hennissement lorsqu'il se retrouve au milieu de l'agitation du camp, à feu et à sang. il cherche sa mère. Mais où est-elle au juste ? Le poulain décide de se cacher, et se retrouve près d'un petit homme. Il n'a pas peur d'eux, il est né au ranch. Le petit homme n'a pas l'air en forme ; Tamaï cherche à se rassurer et pose ses naseaux contre lui.
Pendant ce temps, Etosha a filé tout droit, persuadée que son fils l'a suivait. Parvenue au lac Maori à proximité, elle s'y jette sans attendre pour éteindre sa queue et ce qu'il reste de ses crins. Ceci fait, elle s'aperçoit que Tamaï n'est pas là ; il a du rester en arrière. La jument grise s'élance à nouveau, cette fois dans la direction du camp. Il doit le retrouver.

IMALA - Elle somnole comme tous les autres indiens, paisible, sous sa couette. Ce sont des vibrations qui la réveillent, et les hurlements d'Ohanko ; trop tard. L'indienne bondit hors de son lit et sort du tipi juste à temps. Un équidé en furie renverse son tipi la seconde d'après, y met le feu, et chute dans le même temps, les sabots emprisonnés dans la toile. Le regard rempli d'horreur, et de colère, l'indienne sait ce qu'elle a à faire. D'une main, elle saisit un arc et un carquois qu'elle utilise habituellement pour la chasse ; cette fois, ce sera une chasse à l'homme. Il est l'heure pour elle de se venger de ce qu'ils ont fait à Satinka. De ce qu'ils lui ont fait à elle. Il est l'heure. Equipée, elle coure jusqu'à la pâture où se trouvent les chevaux, tentant le tout pour le tout.

APONI - La palomino a les yeux rivés sur le lointain, dans la nuit. Des hennissements lui sont parvenus de loin. Elle sait qu'il va se passer quelque chose. Aponi est aux aguets, les muscles tendus, le regard vif et attentif, l'encolure et les oreilles dressées. Et alors qu'elle perçoit les chevaux-torches dévaler la colline qui surplombe le campement, la jument ne perd pas de temps ; elle prend son élan, bondit au-dessus des barrières de la pâture et galope jusqu'au tipi de Maïkan. Elle sait qu'il aura besoin d'elle.

RAZIEL : Comme à son habitude, le grand mâle doré ne dormait pas complètement. Mais cette nuit était étrange. L'air est lourd et quelque chose tracasse l'étalon, qui se retient de faire les cents pas. La nervosité le gagne. Un présentiment le pousse à rester en alerte, ses yeux et ses oreilles scrutant les alentours avec attention. Et lorsqu'enfin ce qu'il sentait arriver leur tombe dessus c'est la panique. Des dizaines de chevaux en proie aux flammes déboulent dans le camp. Cest le chaos. Tournant sur lui même, forçant de tout son poids sur la barrière qui le revient, le colosse d'or tente de la briser. Soudainement, la voix du gamin qu'il aime bien retentit. Et la barrière tombe à ses pieds. Se précipitant alors droit sur le gamin, allongé au sol, Raziel se place au dessus de lui, faisant barrière de son corps face aux chevaux paniqués qui continuent de déferler dans le campement en y mettant le feu.

**Messages :** 1155 **Inscription :** 22/03/2020 **Age :** 25 **Pseudo :** Adri

- H - Hiamovi commence à s’agiter. Le monde est devenu trop calme, comme le calme avant la tempête. Oui, il en est sûr. Les oiseaux ont cessé de changer. Les biches et aux sauvages sont partis. L’air est lourd. L’ambiance le pèse. Il ne dit rient, ne l’a confié qu’à son fils, de se tenir prêt. Et à Ohanko, lors de leur dernière conversation. Il faisait confiance au garçon. Oh, le vieil homme aurait tant aimé le tenir éloigné de tout cela. Mais il ne pourra pas l’empêcher de participer. Hiamovi avant d’aller se coucher est allé voir Waban, lui chuchotant ses craintes à l’oreille. Et peut-être l’avenir. L’étalon écoute. Sans bouger. Lui aussi il a senti. Lui aussi il sent que les choses vont changer. Une grande guerre se prépare, la dernière de l’histoire. De leur histoire. Le vieux cheval partage ses craintes avec son vieil ami. Ils restent comme ça plusieurs longues minutes. Puis l’étalon prévient ses compagnons. Pousse un hennissement pour les rassembler.

« La guerre est à nos portes. Je le sens. Il lance un regard à son compagnon de toujours qui s’éloigne. On le sent. Tenez vous prêt. Je compte sur vous. »

Le mâle n’avait pas idée. Et pendant se temps, Hiamovi se replie dans son tipi, seul, au calme. Profitant des derniers instants de calme. Les premiers galops raisonnent au loin. Puis la voix de Ohanko. Le vieil homme se lève précipitamment, son vieil ami est déjà là. Il grimpe sur son dos. Attrapant son fidèle tomahawk et une sarbacane.

« On nous attaque ! Défendez-vous ! Mettez les enfants à l’abris ! »

La guerre est là. Inéluctable. Elle aura le gout du sang et des larmes.

**Messages :** 1155 **Inscription :** 22/03/2020 **Age :** 25 **Pseudo :** Adri

- E - L’ordre de l’assaut avait été donné au petit matin. C’était l’effervescence dans le camp. Mike hurlait des ordres à tout va. Et ça lui tira un sourire. Les hoses ne changeraient jamais. Rapidement, elle avait commencé à aider tout le monde. S’afférant autour des chevaux, préparant armes et munitions. Sellant les chevaux et aidant à changer les fers. Elle-même c’était changé et avait troqué son habituel jean pour la tenue des officiers. Il était temps. Temps de raser ce stupide village de la carte. Temps d’imposer à ces sauvages la culture qu’ils méritaient. Si cela devait passer par le feu et le sang. Ainsi soit-il. Le temps des négociations était terminé. Ils leur avaient laissé suffisamment de temps pour partir. Maintenant, c’était à eux de jouer leur carte.

Elle était rentrée dans le box D’Idaho. Il serait sa monture. Oh, elle savait que ce ne serait pas glorieux. Mais elle devait prouver à Mike qu’elle en était capable, qu’elle valait mieux que cette stupide Eleanor. Après tout, il fallait voir la fille que ça avait donné ! Partie vivre avec… eux. Elle ricana tout pas. Sellant rapidement le mâle et leur destin (bim zeugma pardon je sors.) Elle le voyait dans son regard, il ne voulait pas, elle savait ce qu’il voulait mais c’était tout simplement hors de question. Elle avait besoin de lui. Pour prouver ce qu’elle valait à Mike. Elle flatta l’encolure du mâle avant de grimper sur son dos, pour rejoindre les rangs. Les chevaux paniqués galope déjà vers le camp, incendiant tout ce qu’ils peuvent. Elle est prête. Elle lance des regard de toute part. Ses doigts caressent son arme. Son cœur tambourine dans sa poitrine. L’excitation est à son paroxysme. Jamais les indiens ne pourront riposter. Ce sera l’affaire de quelques minutes. Peut-être une heure. Tant mieux, ils pourraient dormir en paix cette nuit. En posant un regard sur Mike. Le sourire aux lèvres. Fêter ça comme il se doit.

Elle enfonce ses éperons dans les flancs de Idaho. Elle arme son arme et fonce dans le tas. Tirant sur les indiens qui essayaient de se défendre. Aucune chance. Ils ne pourraient rien faire. L’odeur du feu et de la poudre se repend dans son nez comme l’odeur d’un parfum entêtant. Il est enivrant. Exaltant. Elle en rirait presque tant la situation est pitoyable. Espéraient-ils vraiment gagner avec des haches et des flèches. Elle avait presque envie de ranger son arme, se contentant de mener Idaho vers les flammes, galopant droit dessus pour écraser un indien derrière.

la nuit est calme. à tel point qu'elle serait presque ennuyeuse. les sauvages ont élu domicile près du camp, patients, et tous se donnent la surveillance des indiens à tour de rôle ou par binômes. l'entier était posté au sommeil d'une colline, apportant visibilité sur tout le camp et par-delà. meruem était à ses côtés, mais ni l'un ni l'autre ne semblait avoir la tête aux bavardages. concentré, les iris d'acier de l'alezan affûtaient le terrain, dans l'attente. de la colline à l'est semblait comme se lever un second soleil, rougeoyant et menaçant. lorsqu'il se rendit compte du stratagème, les cowboys et leurs chevaux captifs dévalaient déjà la colline. « donne l'alarme. vite ! » clama-t-il, l'effroi sur son visage. leurs camarades prenaient littéralement feu sous leurs yeux. « sinon ils vont tous brûler... » gaara, du haut de la colline, poussa un puissant hennissement, attestant de l'urgence de la situation.
l'alarmé donnée, il s'empressa de prendre le galop, les autres sauvages sur ses talons. ainsi positionnés, ils pourraient prendre l'ennemi à revers, bénéficiant en plus de ça de l'effet de surprise. un autre bastion positionné sur la colline en face resserrera l'étau autour des cowboys.
pendant sa course, son cœur se met à battre plus vite. l'adrénaline le submergea, tant et si bien qu'il peina à garder son sang froid. les détonations semblaient vouloir le tétaniser, et il du puiser dans ses ressources internes profondes pour se faire violence. il désarçonna un cowboy de sa monture d'un violent coup d'encolure, une détonation résonnant si près de ses oreilles que ça l'assomma quelques secondes. perdant son équilibre, il tituba jusque dans un tipi duquel s'échappaient des pleurs d'enfant. un nourrisson se tenait là, enveloppé dans de la tuile de jute, tendant ses bras potelé en l'air alors qu'une fumée âcre régnait dans l'habitacle. se saisissant de deux pans de la toile, il l'évacua au-dehors, où l'air était plus frais mais pas moins chargé en électricité. le feu avalait le camp à une vitesse dévastatrice. l'entier poursuivi un rassemblement de bipèdes qui fuyaient, remettant le baluchon vivant dans les bras d'une femme hallucinée. à nouveau, sans plus de considération, l'entier se jeta dans la mêlée, un plan bien précis en tête.

résumé:

Merci beaucoup pour votre participation les filles ! Ca fait chaud au coeur I love you

- OHANKO - L'enfant est au sol, roulé en boule pour éviter d'être piétiné par les chevaux. Il ramène son bras droit contre son torse. Il est blessé, ça saigne beaucoup mais la plaie semble superficielle. Douloureusement, il se traine en rampant derrière un tonneau de bois, pour s'abriter et reprendre ses esprits. Autour de lui, tout n'est que cacophonie et désordre. Les chevaux se jettent à corps perdu dans la bataille. Le sang gicle de toutes part et les gémissements hurlent dans la nuit, si fort que cela couvre le crépitement du feu. L'enfant remarque entre deux feux, un petit poulain, seul, perdu au milieu de toute cette agitation. N'écoutant que son courage, il sort à découvert pour le ramener en lieu sûr, esquivant de justesse les sabots tranchant d'un équidé. Il attrape le poulain (Tamaï) et le sert puissamment contre lui pour le guider. " N'ai pas peur mon beau, je vais te mettre à l'abris. " Les chevaux déferlent entre eux dans tout les sens, il est très difficile d'avancer sans risquer un coup de sabot. Tandis que l'enfant et le poulain progressent difficilement, un étalon caramel (Filao) surgit de nulle part et se dirige droit sur lui. Ohanko n'a pas le temps de l'éviter. Il ferme les yeux, prêt à encaisser le choc. Mais le choc n'arriva pas, l'enfant ouvre les yeux fébrilement et remarque qu'un étalon cremello s'est dressé devant lui. C'est Wakiza (Raziel) qui se dresse devant lui comme une muraille pour le protéger. Il croise son regard mais ne dit rien, son regard parle tout seul. Merci mon beau. Je te revaudrais ça. La protection de Wakiza lui offre l'accalmie nécessaire pour réussir à se mettre à l'écart des conflits, avec le poulain.

Résumé :

- FILAO - L'étalon galope de toutes ses forces à travers le champs de bataille, esquivant comme il le peut les décombres enflammés. Son coeur s'emballe et sa vision est floue, la panique irradie son esprit. A cet instant, il ne pense même plus à chercher Soleil, il cherche juste à sauver sa peau. Instinct de survie. Sa course le mène tout droit dans la trajectoire d'un jeune enfant (Ohanko) qui tient dans ses bras un poulain (Tamaï), Filao fait tout ce qu'il peut pour l'éviter mais il arrive trop vite. Il ferme les yeux, prêt à sentir le craquement effroyable des ossements sous ses sabots, mais c'est un choc dans l'épaule qu'il reçu à la place. Un étalon cremello (Raziel) s'est interposé et le propulsa loin de l'enfant. Filao tenta de retrouver son équilibre mais il s'emmêla les sabots dans le tipi d'une indienne (Imala). L'entier chuta lourdement, il resta quelques instants au sol, un peu sonné, puis tenta de se relever mais il était pris au piège dans le tissus enflammé. Filao poussa un hennissement épouvanté en sentant les flammes ramper jusqu'à lui, des flammèches commençaient déjà à lui grignoter les flancs. L'étalon continua de se débattre de toutes ses forces pour se sortir de là, en vain. Plus il s'agitait, plus le drap s'entortiyait autour de lui, lui couvrant bien vite la vue et les voies respiratoires.

Résumé :

Invité

N A R A

Sa gestation ne se voit pas encore suffisamment mais elle, elle le sait, elle attend un poulain. Elle le porte depuis qu'elle a été capturée, juste après qu'ils se soient vus avec Netchey'ak. A la simple idée qu'ils puissent la blesser, et blesser le petit être qu'elle porte en elle, des larmes menacent de couler. Au moment où cette idée lui vient, elle voit un homme entrer dans la boite de bois qui lui sert d'abri. Il n'a aucune patience ni aucune douceur, il la harnache avec une nervosité qu'elle sent directement. Cependant, elle n'a pas le temps de se questionner davantage, ni même de se concentrer sur la haine que cet énième bipède lui inspire, car un mords vient lui blesser la commissure des lèvres. Et la voilà à devoir sortir du box, montée par un humain, à devoir galoper avec d'autres dans des plaines qu'elle ne connait pas. Son regard s'adapte mal à la faible luminosité de ce matin-là mais elle fait de son mieux pour maintenir l'allure. Ne pas flancher. Protéger ce qui grandit au sein de ses flancs. Coûte que coûte.

Y U M E

Le guide des Wiha se tient non loin du campement indien lorsqu'un premier assaut arrive. Il ne met pas longtemps avant de comprendre qu'il s'agit des cowboys qui attaquent les indiens. Il n'hésite pas une seule seconde à venir en aide à ces derniers, dans l'espoir également de pouvoir venir à la rescousse des chevaux captifs. Il est crucial que ses congénères puissent sortir d'ici, et vite. Ses oreilles, enfouies entre ses crins, ne se dirigent dans aucune direction, elles restent plaquées contre sa nuque. Toute son attitude va vers l'offensive, il sait qu'il va bientôt se retrouver confronté à des bipèdes mais il y est prêt. Il souhaite avant toute chose pouvoir aider les indiens à repousser cette attaque, avant de les pousser à déguerpir de ces terres, eux aussi.

MERUEM : La dragonne à passé une bonne partie de la nuit à veiller aux côté de son disciple et ami, @Gaara. Sans un mot, sans autre bruit que leurs respiration. Telle une statue d'onyx, la jument observe le campement qui s'étale devant elle. Tout est calme. Beaucoup trop calme. La veille au soir, l'un des éclaireurs envoyés du côté des cow-boys était revenu avec de cruciale informations : les hommes s'étaient mis en route avec tous leurs amis capturés. Leur destination ne pouvait être que le campement indien. Alors les sauvages s'étaient positionnés à différents points stratégiques pour attendre. Ce n'est qu'au petit matin, au premières lueurs du soleil que les silhouettes des assaillants se dessinèrent à l'horizon. Qu'est ce que vous mijotez ? Pensa l'ombre noire, cachée à l'orée de la forêt.

Jamais Meruem n'aurait pu s'attendre à un tel spectacle. Horreur. Chaos. Désolation. Un instant scotchée, l'ébène reprend contact avec le monde lorsque Gaara lui ordonne de donner l'alerte. Effectuant alors un demi-tour sur les hanches, la colossale frisonne rejoint le petit bastion sud qu'ils ont formé relativement rapidement. Ils sont là. Tonne-t-elle en réveillant ceux qui somnolent. C'est le moment de leur montrer ce qu'ils vont récolter pour avoir provoqué notre colère ! Et sans plus attendre, poussant un long hennissement, la dragonne se détourne et part à l'assaut. Son galop n'est pas rapide et bientôt, un fin mâle arabe (Yume) la dépasse. Qu'importe. Ne compte plus que la déferlante qui atteindra bientôt les humains.

Cherchant du sa première cible du regard, Meruem repère un cavalier qui, lui semble-t-il, mène la danse, monté sur son étalon au regard belliqueux. Un frisson la parcourt, tandis que son visage s'illumine. Fixée sur son objectif, l'ébène ne fait plus attention à rien. Et c'est tel un animal affamé qu'elle tombe sur le couple Mike/Oregon (@Redjim), toutes dents dehors, sans même ralentir. Objectif ? Les envoyer au sol sans leur laisser le temps de réagir.

Résumé :

Boku no sensou - snk opening final season theme song

RAZIEL : Il a vu juste. L'étalon encaisse chaque coup sans broncher, continuant d'avancer vers son objectifs malgré les flammes, les chevaux en panique et la fumée. L'enfant n'est qu'à un pas de lui, accrochée à un poulain (Tamaï), lorsqu'un mâle bai (Filao) arrive droit sur lui, lancé à pleine balle. Raziel voit bien ses effort pour l'éviter mais malheureusement, il est trop tard. Bondissant alors entre les enfants et l'entier, Raziel encaisse le coup en grognant : il l'a pris en plein dans les cotes, à moitié dans l'épaule. Ouch ... Ses poumons se vident d'un coup et ses membres tremblent durant un quart de seconde. Mais il ne peux pas flancher, il doit tenir bon. Le danger écarté, le doré tourne la tête juste à temps pour capter le regard chaleureux de l'enfant. Alors, il se pointe devant lui, le pousse contre son flanc Monte le gosse et ton derche là haut, grouille, je vais vous mettre en sureté plus loin. Il plie même les genoux pour mieux faire passer le message, tout en regardant les prairies d'herbes hautes encore intactes. Les déposer là bas fera l'affaire, ensuite il retournera dans la mêlée.

Résumé :

Satinka ▬ La nuit est tombée, apportant avec elle calme et fraîcheur. Satinka somnole, appréciant sa tranquillité retrouvée. Elle est bien ici, couchée dans l'herbe verte du verger. Car depuis quelques nuits, Satinka dort dans le verger de pommes plutôt que dans la pâture. Personne ne lui en veut, ils savent qu'elle a besoin d'air depuis qu'elle est revenue sur les terres indiennes. Un léger grondement s'échappe d'entre ses lèvres lorsqu'une contraction, bien plus puissante que les autres, met définitivement fin à sa nuit. Satinka n'a jamais vécu une mise bas mais son instinct ne la trompe pas ; elle sait que l'heure est arrivée. Elle va donner naissance à son poulain. Son regard se porte alors sur le tipi d'Imala. Il est si loin... Elle sait qu'elle n'aura pas la force de se relever. Alors tant pis, elle donnera naissance à cet enfant seule. Les dents serrées, elle pousse chaque fois qu'elle sent une contraction. Les minutes lui semblent être des heures tant elle a l'impression que la mise bas n'avance pas. Plusieurs fois, elle pense abandonner mais se ressaisie toujours. Et finalement, au périple de nombreux efforts, une pouliche voit enfin le jour (enfin la nuit quoi, vous avez compris faites pas genre ). Epuisée, Satinka prend quelques minutes pour reprendre son souffle et souffler à l'oreille de sa fille son nom. Saërya. Un nom qui n'est pas indien et qui n'a encore moins de signification mais qui fait honneur à ce qu'elle est ; à demi sauvage. Lui donner un nom indien aurait été déplacé, aux yeux de Satinka. Bien qu'elle sache pertinemment qu'Imala la nommera d'elle même, lorsqu'elle la découvrira au petit matin. Si elle en a la chance. Car l'ambiance générale change brusquement. Des cris se mettent à résonner aux oreilles de la pie qui se redresse aussitôt, malgré que la fatigue fasse trembler ses membres. Au début, elle ne comprend pas. Elle voit plusieurs chevaux foncer droit sur le campement, une lueur vive dansant sur leur croupe. Figée par ce funeste dessein, Satinka ne peut qu'assister à la destruction de plusieurs tipis qui tombent ou s'enflamment sous ses yeux horrifiés. Son cœur s'emballe violemment lorsqu'elle voit Imala s'extirper difficilement du sien pour rejoindre la pâture d'un pas décidé, son arc et carquois en main. D'un geste brusque, elle pousse Saërya loin d'elle, couchant ses oreilles contre sa nuque pour lui passer l'envie de la suivre et s'élance vers la pâture malgré les douleurs qui continuent de lui vriller le ventre. En chemin elle croise Hyanna.
- Ma fille est née, elle est dans le verger. Je t'en supplie Hyanna, veille sur elle ce soir, je dois à tout prix aller aider Imala, s'empresse-t-elle de dire à sa meilleure amie avant de reprendre sa route sans même lui laisser le temps de répliquer.
Ses sabots martèlent le sol avec puissance. Elle allonge sa foulée. Il faut absolument qu'elle arrive à temps. Aveuglée par la cendre qui vole dans les airs, son épaule se heurte à celle d'un autre cheval qui semble être en proie à la panique. Sa trajectoire est légèrement déviée et son regard perd la silhouette d'Imala chevauchant un autre cheval pour se poser sur le tipi en feu qui se dresse devant elle. La jalousie l'enflamme un bref instant avant qu'elle ne sente son odeur, parmi toutes les autres qui flottent dans les airs et lui agressent les naseaux. Son regard brun part à la recherche de sa silhouette massive alors que son cœur se met à battre frénétiquement dans son poitrail.
- Filao ? Hennit-elle, dans l'espoir qu'il lui réponde.
La toile du tipi, léchée par les flammes, s'écroule partiellement. Et à ce moment là, Satinka réalise que Filao n'est pas à l'extérieur mais bel et bien à l'intérieur du tipi, sans doute piégé par le lourd tissu. Son regard se porte une dernière fois vers la pâture, à la recherche de sa partenaire et serre les dents lorsqu'elle réalise qu'elle est sans doute au cœur de la guerre, désormais. Elles sont séparées. Imala a osé l'abandonner. Alors sans réfléchir davantage, Satinka s'élance de nouveau vers le tipi enflammé. Le feu l'agrippe lorsqu'elle se glisse sous la toile pour percuter de plein fouet le dernier pilier qui le fait tenir debout. Le tipi se met alors à vaciller dangereusement jusqu'à s'écrouler au sol, la toile enflammée glissant sur le corps de Satinka et Filao pour finalement les libérer de son emprise. Quelques flammes lèchent encore le corps de Filao lorsque Satinka reprend ses esprits et elle s'empresse d'attraper une peau de caribou encore intacte pour la glisser sur le corps de l'étalon afin d'éteindre les dernières flammes qui cherchaient à le consumer.

Résumé :

**Messages :** 1070 **Inscription :** 26/10/2019 **Age :** 24 **Pseudo :** Pau

ECLIPSE

Le pie n'était jamais loin de Yume. Certes il a visité le camp indien mais pas assez longtemps à son goût. En effet il s'était promis quand il était avec Absinthe d'être plus observateur. Il aurait juste aimé avoir plus de temps avant l'attaque. Il se retrouve directement lié aux combats. Il a du mal à voir avec la fumée et la chaleur commence à devenir insoutenable. Cependant il ne relâche pas, il s'est que c'est important pour l'avenir des indiens mais aussi pour le leur.

NETCHEY'AK

Le grand mâle s'est posé aux extrémités du camp indien. Il commençait à en avoir plein le dos de les voir. Il cherche désespérément Nara mais il comprend très vite qu'elle n'est pas ici. Il s'inquiète pour elle, et c'est bien normal. Il en a marre de perdre ceux qui l'aime. Quand un cheval alezan donne l'alerte, son sang ne fait qu'un tour. Il regarde au sud, une épaisse fumée s'élève de la terre. "Ils doivent être nombreux" pense t-il dans la seconde. Il s'élance aussitôt au galop vers les assaillants. Une fois dans la mêlée c'est le bordel complet. Des chevaux qui courent dans tous les sens, le cris des cowboys mélangés à ceux des indiens, les flammes qui jaillissent de partout... Net ne cherche pas à comprendre et fonce dans le tas. Essayant de percuter les chevaux des ennemies pour faire tomber ces derniers. D'un coup il sent l'odeur de Nara, il s'arrête pour la chercher. Il la trouve directement, soulagé, il fait un pas vers elle. Il se rend compte qu'un humain est sur son dos et il ne l'accepte pas. Nara! Crit il dans l'espoir qu'elle se tourne vers lui. Il bondit pour la rejoindre au plus vite et commence à attaquer le cowboy.

**Messages :** 860 **Inscription :** 19/03/2020 **Age :** 26 **Pseudo :** Cae

ETOSHA - Son corps encore trempé de l'eau du lac Maori, la jument grise pénètre dans le campement au trot. Partout, c'est le chaos. Les cowboys tirent à vue, les indiens répliquent comme ils peuvent, des enfants pleurent à chaque coin de tipi embrasé. Une fumée noire et dense monte en direction du ciel. Tentant de passer inaperçue, la jument se faufile sur la partie extérieure du campement pour tenter de trouver son fils. Elle espère qu'il s'est réfugié dans un endroit calme. Mais elle ne le trouve pas. Des mouvements brusques sous une bâche de tipi attirent son attention et une jument (Satinka) s'empresse d'aller secourir l'équidé qui est coincé dessous. Etosha s'approche dans un trot désordonné, stressée. "Vous avez vu mon fils ?" En s'approchant, elle reconnaît Filao. "Filao tu as vu mon fils ? " Elle est difficilement reconnaissable, sa robe grise mouillée et tâchée de suie, ses crins de queue carbonisés.

TAMAÏ - Blotti contre Ohanko, sa présence le rassure et l'apaise. Mais quand soudain un étalon surgit du chaos pour leur foncer dessus, le poulain plaque ses oreilles contre sa nuque. Il reste cependant près de l'enfant, et juste avant le choc tant attendu, un grand mâle crème se poste devant eux pour les protéger. Est-ce son père ? Non, ce n'est pas lui. Mais ça va aussi ; Tamaï, plus grand, veut être comme ce grand mâle ! Il veut protéger les autres. Alors que Raziel se plie pour qu'Ohanko lui monte sur le dos, Tamaï, encore si petit, se laisse hisser sur son dos par l'enfant. D'ici, il a un point de vue imprenable sur le reste de la scène. Raziel ne tarde pas à les écarter de l'action et les dépose dans la prairie, plus loin, proche du verger, où se trouve sans qu'il le sache la fille de Satinka, Saërya. D'ailleurs, l'odeur des pommes attisent sa curiosité, et il y jette un regard intrigué, tentant de faire abstraction de la disparition momentanée de sa mère et de la terreur qui règne non loin.

IMALA - Quand elle arrive à la pâture, l'indienne ne voit pas Satinka. Elle n'a pas le temps de la chercher. Sans doute s'est-elle écartée pour être au calme ou mettre bas. Sans hésiter une seule seconde, l'indienne monte Koi alias Cristal, à cru, une cordelette rapidement passée autour de son encolure pour la diriger un peu plus aisément. Imala s'élance au galop sur le dos de la jument grise, arc équipé et prêt à tirer. Rapidement, elle remarque Emily, qui tire à vue, et sans hésiter la vise et décoche une flèche avec une précision de chasseresse. Tirer à cheval au milieu de cet enfer reste néanmoins très difficile et il se peut que sa flèche ne parvienne pas exactement où elle aurait voulu. Juste après avoir tiré, une balle d'Emily ou d'un autre cowboy, voire même une balle perdue, lui érafle les côtes sans toutefois les lui transpercer. Imala grimace, perd l'équilibre et chute de la jument grise. Au sol, légèrement sonnée, Imala est vulnérable et doit se sortir de là. Paniquée, elle appelle, au risque d'être aisément repérée. "SATINKAAA."

Résumé :

» ` à la guerre comme à la guerre !
» BATAILLE FINALE : WATCH THE GLORY OF MY AGONY
» BATTLE OF EVIL <Grande bataille finale>
» Le cri de guerre
» LA GUERRE