Le retour de la Lune

Pâleur de craie dans la nuit noire, Nyx galopait sans joie, ses longs crins blanchâtres ondulant dans son sillage. Elle se mouvait avec aisance, ses muscles roulant sous sa peau parfaite.

Invité

( )

Je suis couché au milieu de la plaine, seul. Je suis arrivé ici, en ces terres, avec tant de joie au cœur, et maintenant... Tout me manque... La chaleur de mon désert... Les marches avec les inconnus, les autres voyageurs... Mon défunt frère... Ma défunte famille... Tout me manque... Je n'ai plus rien et, pourtant, aux yeux de plusieurs, j'ai tout... Je soupire, je me perd, lentement, mais surement...

:)
Soudain, son regard perçant détecta une forme sombre allongée dans l'herbe. Elle ralentit son galop, tandis que ses naseaux se dilatait, captant l'odeur de sa nouvelle proie.

Invité

( ze-nouille avait oublié que Nyx était michante XD )

Je dresse la tête. J'entends un bruit, quelque chose. Je plaque légèrement mes oreilles. J'aime être seul actuellement.

[ Ben oui. Razz

Dommage que Martin ne soit pas là, elle lui aurait fait payé les tords faits à sa fille ]
Son galop s'est transformé en pas, et à présent elle marche. Museau légèrement tendu en avant, oreilles pointées en arrière, sourire amusé aux lèvres, la déesse de la nuit arrivait.

Invité

( XD Martin est mourrut :( mais j'ai une idée... ajoute moi sur msn c'est intéressant comme truc muche XD )

Je reste au sol. Après tout, je ne crains rien actuellement. Je ne suis qu'une ombre blanche parmi tout les reflets de la lune.

[ On est déjà amies sur MSN patate :face:

]
Soudain, elle apparut. Apparition céleste et démoniaque à la fois. Son regard glaçé se posa sur la forme à ses pieds, un brin méprisante.

Invité

( t'es pas co', ou du moins, j'te trouve pas XD écris mouaaa XD )

Je lève la tête et observe la jument. Elle est plus blanche que moi. Une albinos surement. Elle est bien jolie. Cet air menaçant, c'est con à dire, mais il lui va très bien. Je ne bouge pas d'un poil.

Soudain, un sourire étire ses lèvres et elle éclate de rire. Un rire inquiètant, qui résonne dans la nuit.
Elle se cabra soudain violemment, et ses sabots retombent à quelques centimètre de la tête du blanc. Elle sourit toujours.

Invité

Je suis peut-être con, mais je ne bouge pas d'un poil. Je ferme simplement les yeux lorsque ses sabots frôlent mon visage. Je les ouvres ensuite et, toujours aussi neutre, lance :

- Le pire être à martyrisé est celui qui n'a rien de précieux dans son existence.

Toujours aussi prompte à s'énerver, son sang bouillonna dans ses veines.
- Peut-être bien que c'est le cas pour moi. lâcha-t-elle.

Invité

Je la regarde, tout de même interrogateur.

- Qu'y-a-t-il de bon à torturer un être qui n'a rien à perdre et qui donc, en résultat, se fiche royalement de se faire broyer les os et qui, au contraire, de prendra de façon bienfaisante?

-Cela procure un plaisir immense à son bourreau, même si la souffance de sa victime ne lui apportera pas de jubilation..fit-elle.
Elle se pencha vers lui, ses longs crins translucides balyant sa tête...

Invité

- Comment aimer une torture qui ne provoque aucun cris, aucun martyre, mais uniquement une délivrance? La torture n'est-elle pas d'idolâtrer l'extériorisation des souffrances de la dite victime?

Je ne bouge toujours pas, laissant les crins immaculés de la jument me chatouiller le visage.

Elle sourit, et posa ses lèvres douces et froides sur sa peau d'albâtre.

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