( c'est triste. )
- Je... Je suis désolée.
Elle n'osait pas changer de sujet, par politesse, pour respecter son malheur. Elle restait là, les yeux mi- clos. Une petite brise s'éleva doucement et souleva lentement ces crins. Elle repensa à sa famille ou plutôt à sa mère, ne connaissant ni de frère, ni de sœur, ni son père. C'était peut être mieux ainsi. Son n'était qu'un monstre qu'elle preferrait oublier. Sa mère, par contre, lui manquait beaucoup. Elle ne l'avait plus revue depuis bien longtemps. Trop longtemps. Elle se remémora les moments passés avec. Et lorsqu'elle l'avait quittée. À se dernier souvenir, une larme coula le long de sa joue. Presque invisible mais qui contenait tellement de malheur.