Cher Journal.
Je sait, ça craint comme début, mais c'est classique, et j'aime pas tellement faire dans l'original. Donc. Moi, c'est Bonbori. Je dirai rien d'autre, parce que mon nom, c'est tout ce que les gens ont besoin de savoir de moi. Rien de plus, rien de moins. Rien qu'un nom sur un visage, juste une simple identité. Ouais, ouais, je me lance dans le drama tavuça ? Enfin, bref. Ne compte pas trop sur la description physique non plus, t'as pas d'yeux, t'as même pas de cerveau, alors à quoi ça servirait ? Bon. Toujours est-il que j'ai décidé de te raconter mon histoire. Sans altération, sans secret, juste mon histoire, et je te promet, elle est pas toujours très clean.
Chapter One : Pouliche.
Bon. Alors. Donc. Comme tout le monde, j'ai une maman, et un papa. Je suis née, comme tout le monde aussi, mais je n'étais pas seule. Jamais je ne l'ai été, tu le crois ça ? C'est pas génial comme commencement ? Moi je vais te dire que non. Enfin, je continue. J'avais une jumelle, qui s'appelle Hoozuki. On était comme le feu et l'eau, tellement différente ! J'étais une bombe atomique sur place, toujours au taquet et à manier avec précaution. Elle, c'était tout le contraire. Une adorable pouliche, tendre, calme. Comme tu le constate, nous nous complétions à merveille. Ce bonheur, aussi court eût-il été, fut trop rapidement brisé. Maman était très malade. Elle s'appelait Saya, tu vois, et elle était comme Hoozuki, un ange. Elle n'était pas aux portes de la mort, mais quand même incapable physiquement de s'occuper de nous. Papa (Shuuhei) prit alors une grande décision. Se séparer momentanément de Maman, comptant sur mes deux frères (Hiroki et Kuroshi) pour veiller sur elle, et nous mener dans un endroit où il était sûr qu'on serait en sécurité. Qu'elle ne nous trouverait pas. Nous avons donc fait nos adieux à maman, et nous sommes parties, sur la route de GS. Aux portes de ces terres immenses qui s'étendaient devant nous, Papa est parti aussi, trop inquiet pour Maman. J'ai honte à dire la suite mais... Un instant j'ai détourné mon regard de ma Hoozuki chérie, et... pfuit, envolée, disparue. Plus aucune trace d'elle. J'étais seule au monde. C'est triste à dire, quand on est entouré par de nombreux autres chevaux. Mais il manquait la bonne personne, elle. Hoozuki. J'ai fait quelques rencontres, mais rien d'extraordinaire. J'ai fini par tomber sur elle, ma jumelle que je chérissais plus que moi même. Nous étions folles de joie de nous retrouver, mais nous avons du nous séparer, de nouveau. Cela fait plusieurs années, à présent, et je n'ai aucune nouvelle d'elle. Non, aucune. Elle s'est tout simplement envolée, tel un ange. Peut être est-ce mieux, étant donné la lourde menace qui viendrait à peser sur nous, quelques mois plus tard...
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Jeu 12 Jan 2012 - 18:08