I want to forget ... [J]

Je me trouvais ici, dans cette forêt improbable et déserte remplis de sapins de même hauteurs. Le silence régnait et j'étais immobile, écoutant mes crins volaient au gré du vent qui soufflait. Mon regard perdu dans le jour, les arbres cachait le soleil qui laissait place aux nuages.

Quand tout à coup, j'entendis un puis de pas lourd non loin de moi. Qui étais-ce ? J'attendis que l'équidé dont j'avais humé l'odeur se pointe, sans pour autant bouger de ma place. On aurait dit que je formais une statue de pierre repeinte.

Chandigarh n'était pas fan de cet endroit. Il détestait le froid, la neige, les pingouins, tout ça quoi. Il marchait donc d'un pas las, shootait de temps à autre dans une pomme de pin, tapant le tronc d'un sapin pour en faire tomber la neige. Il cherchait de quoi s'occuper.

Ma vie avait chaviré du mauvais côté pour me plonger dans le désespoir quand un bruit fit arriver une pomme de pin devant mes sabot. Mes yeux la scrutèrent mais je l’abandonne à la vue d'un inconnu.

Une jument arriva alors dans son champ de vision. Salut. T'es toute seule ? Aucune arrière pensée, juste que, c'était bizarre de rencontrer une jument seule dans cet endroit paumé.

Il me tutoye déjà, comme si j'étais qu'un simple objet. J'aime bien sa !
- Salut, comme tu le vois oui. C'est quoi ton nom ?
Moi aussi je pouvais être franche et directe, se me détends de voir un cheval qui ne faisait pas attention à mon physique au premier abord je ne sais pas ce que les autres me trouve. Je baisse l'encolure pour humer l'odeur de l'entier à partir du sol, il avait que l'odeur d'un entier puissant et sans jument de lui. Il n'étais pas loin de moi, sa me permettais de le savoir.

Mois c'est Chandigarh. Et toi brunette ? Mais c'est alors qu'un phénomène déboula de derrière les sapins, derrière lui. Il n'était pas très impressionnable, mais ses tympans saignaient actuellement. Il se retourna, toisa la grise, un brin aigri. Eh préviens la prochaine fois que tu fais un truc comme ça. Ouais c'était pour détendre l'atmosphère,, c'était de l'humour, parce qu'il savait parfaitement que c'était l'effet de surprise qu'était recherché là-dedans.

Je jette un coup d’œil pathétique à la grise qui avait les même formes que moi. On ne peut jamais être seul dans ces terres. J'ignore la jeunette pour me retourner et commencer un pas à l'opposé des deux chevaux.

- Moi, c'est Jewel, jument de la nuit.