i † numéro quatre

**Messages :** 1951 **Inscription :** 26/05/2013

La grande noire la dévisagea d'en haut, ronflant silencieusement des naseaux, pensive. Elle ne dit rien, contemplant le regard de la petite, essayant d'y lire le peu qu'elle ne savait pas. Amalfi l'avait déja observé, cette yearling, avait entendu parler d'elle. " Inconnue. " glissa-t-elle d'un souffle, tandis que son regard se teintait de quelque chose de sombre.

Invité

Murée dans son silence, la pouliche imita la grande dame noire et la détailla de haut en bas, sans grande gène, ne connaissant pas vraiment les marques de politesse. Quand la voix de la jument glissa jusqu'à elle, la pouliche baissa une oreille et fronça ses sourcils, sans un mot de plus, un peu.. Surprise.

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Au fond d'elle, Amalfi avait une certaine reconnaissance pour ceux qui étaient comme elle : qui venaient de loin sans attaches. Elle pouvait comprendre ceux qui étaient inconnus aux yeux des autres, solitaires et fuyards et le seraient toujours. Mais ça ne voulait pas dire qu'elle compatissait. D'un mouvement brusque, la grande dépassa la yearling, ignorant son expression de surprise. " Quel troupeau ? " articula-t-elle rapidement, n'ayant plus de temps à perdre.

Invité

Après mon entraînement, je ne détournais pas mes yeux de la grande jument, impressionné par toute ces froideur. Néanmoins, je ne laissais rien paraître, comme on me la si bien apprit. Sa question attise ma curiosité. Pourquoi ?

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" Te situer. " murmura-t-elle en retour. Le cerveau d'Amalfi comme un classeur bien rangé : Elle catégorisait ses rencontres et les classaient par groupes, de façon à toujours savoir retrouver les informations essentiels au bon moment. Le fait de ne rien savoir de plus sur la pouliche - mise à part le fait que personne ne semblait savoir qui elle était - la frustrait.

» Quatre N
» numéro un
» QUATRE CLANS, UNE DESTINÉE
» Un, deux, quatre, cinq
» « Quatre mots sur un piano. »