≠ tu nous entends la mort, tu nous entends ?

hamlet. Dressé sur tes petits membres, tu observes les alentours, curieux. T'es venu là l'attendre, pour voir s'il existe, monsieur le Renard, tiens. Non, tu es loin de te croire invincible comme ta mère. Mais peut-être as-tu un peu hérité de son goût pour l'adrénaline.

Pas de renard pour le moment non. Mais si le poulain avait été attentif, peut-être remarquera-t-il la robe rousse qui se mouvait plus loin, en partie masquée par les herbes hautes.

Mais tu la sens, cette odeur. Mais sans la voir, sans trop t'en soucier, tu continues, toi, de guetter le Renard. Tes yeux s'arrêtent alors sur une tâche rousse entre les herbes. Persuadé que c'est lui, tu t’aplatis comme un prédateur.

La rousse arrêta de mâcher. Y a un truc qui ne tournait plus rond. Elle se sentait épiée. La rouquine émit un grondement avertissement ; C'est pas un renard qui allait lui faire peur.

Un drôle de grognement se fait entendre. Tu t'aplatis encore plus. Drôle de bruit pour un Renard, mais qu'importe ! Il est peut-être enroué, le pauvre. Tu t'approches toujours, à pas de velours.

Ses oreilles captaient de très légers bruits, furtifs. Quelqu'un, ou quelque chose s'était tapis dans l'herbe et se dirigeait vers elle. Pas question de se laisser surprendre. Les oreilles plaquées sur la nuque, elle aperçut quelques herbes bouger. Ni une ni deux, elle bondit, se cabra et plaqua ses sabots sur le sol avec force. Alors il allait moins faire le malin ce...ce...Poulain ?!

Et puis, le Renard se.. Non, Hamlet, un Renard ne se cabre pas ! Tu ouvres de grands yeux et les poses sur la silhouette rousse devant toi, avant de sortir de ta cachette. « Je vous avais pris pour le Renard ! » clames-tu, déçu.

Les yeux écarquillés, elle regardait l'enfant qui se rendait. Définitivement, ce n'était pas un renard. Ses flancs se soulevait au rythme de sa respiration. Et puis elle se détendit et ria de bon coeur ; "Je suis un peu trop grande pour être un renard..." Ses naseaux ronflèrent et elle posa un regard chaleureux sur le petit ; "Je ne voulais pas te faire de mal, j'ai cru que toi tu était le renard..."

Amusé, tu hausses les sourcils. « Suis-je donc aussi prestigieux que lui ? » demandes-tu, amusé, avant de sourire à ton tour. « Et si nous le cherchions ensemble ? »

Elle lui sourit. "En tout cas, tu étais aussi discret et futé que lui..." La proposition du poulain lui fit perdre quelques années et réveilla son esprit d'aventurière. "Je te suis !"

Ah, c'est un don ça Hamlet, hein ? Faire perdre la notion du temps aux autres. Les entraîner, à tes côtés. Tu acceptes son compliment avec humilité, hochant la tête avec un sourire. « Bon alors c'est parti ! » déclares-tu, avant de partir en trottinant.

Parfait ! A la suite du poulain, elle prit le trot. Un renard. Elle voyait vaguement à quoi cela pouvait ressembler sans en être totalement sûre. "Comment allons-nous le trouver au milieu de toute les herbes hautes ?"

Tu poses ton regard consciencieux sur elle. « C'est là tout l'enjeu de cette recherche, madame... Euh, vous vous appelez comment, au fait ? »

Ce petit lui plaisait bien. Miu n'avait rien de particulier à faire alors elle décida de se prêter complètement à cette chasse au renard. "Miu...et tu peux me tutoyer. Quel est ton nom p'tit chasseur ?"

Tu aimes ce surnom. « Petit Chasseur, ça sonne bien ! Ça fait indien, ce sera mon nom ! » réponds-tu avec un grand sourire. « Enchanté, Miu. »