BATAILLE FINALE : WATCH THE GLORY OF MY AGONY

Ven 30 Jan 2015 - 21:28

Watch the Glory of my Agony

Les dents serrées, ses lèvres retroussées en un rictus tendu, le mâle s'avançait vers sa fin sans le savoir. En réalité, il venait tuer Budapest. Il venait étouffer l'espoir que les GSiens avaient de le voir tomber, et tuer le leader de leur petite révolte ridicule était un choix bien mesuré. Il jouait donc sur l'effet de surprise - du moins, croyait-il - pour ôter la vie à son ennemi de toujours. Les naseaux dilatés, levant la tête pour humer les effluves que le vent - assez fort, ce jour-là - lui amenaient, il était sur la piste du dominant à la robe de feu et de neige. Enfin, il le vit, ses crins bicolores fouettant l'air, l'air d'attendre quelque chose. Un rictus étira davantage les lèvres pâles du mâle qui, comme à son habitude, surgit d'un peu nul part derrière l'étalon, à distance respectable cependant. Et comme à son habitude, il avait besoin de faire une entrée en la matière théâtrale, plutôt que d'aller droit au but et de lui trancher la gorge d'un revers de dents. < Dis bonjour à la mort ... > souffla-t-il de sa voix lugubre, une flamme démoniaque brûlant dans ses prunelles d'ébène.

Ven 30 Jan 2015 - 21:36

Mais Budapest - et Ramsès aurait dut le savoir - ne quittait jamais ou très rarement son Empire, toujours à l'affût d'un parfum d'étranger. Et celui-là, il ne l'avait croisé qu'une seule fois mais ça avait suffit. Lui aussi, il avait un compte à régler. Et il avait été prêt depuis des mois. Somnolant à l'abri d'une arche, échappant à la pluie torrentielle, le dominant fut pris par surprise par l'odeur nauséabonde et puissante qui avait entouré la mort de Brooklyn. Pivotant aussi vite qu'il le pouvait, il fit face au monstre, qui le dépassait quelque peu, portant un sourire carnassier. Budapest n'entendit même pas ce qu'il avait dit. Mais il savait qu'ils arrivaient, tous autant qu'ils étaient. Et que Ramsès ne sortirait pas vivant de cet arène.

Ven 30 Jan 2015 - 22:13

Il ne répondit pas, et Ramsès s'avoua déçu, ayant parié sur une joute verbale qui le mettrait en condition de prédateur. Relevant la tête, une bourrasque de vent déploya son toupet sur la droite. < Surpris de me voir, Budapest ? Personne ne t'entendra hurler à l'aide, avec cette pluie. > fit-il, sa tête partant sur le côté vivement, tandis qu'un ricanement s'échappait de ses lèvres à demi-jointes.

Sam 31 Jan 2015 - 10:05

( est-ce que j'ai le droit d'incruster murphy ou pas du tout ? )

Sam 31 Jan 2015 - 10:32

(Bah oui on vous attend la :face:

)

Sam 31 Jan 2015 - 11:02

( ah désolée, c'était pas très explicite )

Et tu es là aussi. Tapi sous une autre arche, dans l'ombre. La pluie torrentielle camoufle ton odeur ; on ne sent dans l'arène que celle de l'affrontement à venir. Comme si la rancoeur, la colère, la rage avait une odeur.
En entendant les premiers mots de Ramsès, comme un signal, tu t'avances à ton tour dans la faible clarté qu'offre le ciel couvert. Un éclair zèbre le ciel. Ton regard est assuré, l'océan de tes iris s'est changé en glaciers. Tu te places aux côtés de Budapest, que tu estimes tant. Tu fais claquer tes dents dans l'air, puis déposes tes prunelles sur le picoté. Tu devines bien que l'autre, son jumeau, n'est pas loin non plus et qu'il sera sûrement de la partie. Personne n'est plus surpris de te trouver là, Ramsès. Tu tiens ton port de tête haut, comme une fierté, comme pour lui dire : je n'ai pas peur de toi. Comme pour lui dire : tu vas payer pour tout ce que tu as fait.

Sam 31 Jan 2015 - 11:54

"Plus personne, aujourd'hui, ne te regardera avec crainte." La voix grondante du dominant de la Cité Interdite précède son entrée. La pluie n'est qu'un détail. L'orage n'est qu'un sinistre fond sonore. Les éclairs qui zèbrent le ciel révèlent aussi la détermination dans leur regard. "Tu nous as pris pour des faibles d'esprit, mais nous t'observions dans l'ombre. Tu faisais le mal et nous t'analysions..." Sous le ciel noir d'une tempête à venir, sous les belliqueux cavaliers du vents dansant dans les crins, Kaly s'est dressé, humble et fort comme jamais il ne l'a été. Sa dernière manoeuvre avant de rendre son tablier, il ne ploiera pas. Pas devant eux. C'est aux côtés de son petit-fils qu'il se place, refusant de fuir le regard infernal de leur ennemi.

Sam 31 Jan 2015 - 12:10

Sur ce coup-là, ils l'avaient eu. Au jeu des coups et des contre-coups, Ramsès était annoncé perdant. Ses yeux dérivant sur Murphy, puis sur le sage Kaly, ses oreilles se dirigèrent vers sa croupe, tandis que son sourire moqueur se figeait. Les trois massifs chevaux lui faisaient face, et le picoté n'en menait pas large.
Cependant, après un instant de confusion, il serra les dents et secoua la tête. < Et vous avez chacun laissé votre territoire ? Quelle bêtise ... de laisser champ libre à Apophis ainsi. > fit-il de son ton malin, gagnant du temps. Mais il savait où et comment poser ses cartes. Et il avait hâte de voir ce que les trois autres pachydermes pourraient bien répondre à ça.

Sam 31 Jan 2015 - 15:07

(j'espère que je peux intervenir, sinon je supprime hein :face:

)

Il est là. C'est peut-être la seule promesse qu'Orenç à réussi à tenir. Mais il est là, pour le commencement de cette fin dont tous trépignent. Il est sous une arche lui aussi, à l'opposé de Murphy, lorsqu'il sort alors, il sort aussi. L'union fait la force, on te l'a jamais dit? Tu m'étonnes, vu comment tu fais joujou avec ton frère. il est rangé comme les autres dominants, lui qui n'est qu'une simple sentinelle. Peut-être sera t-il enfin utile, que son entrainement et sa bonne musculature ne serviront pas qu'à impressionner. En fait, il s'attendait à plus imposant que ça, il s'était imaginé le diable en personne, mais il fait la même taille que lui. Sa réputation est une chose, mais ce qu'il a en face de lui en est une autre.

Invité

Heymönn avait suivi Murphy de loin, sachant pertinemment que la bataille finale était proche. Il avait promis au dominant qu'il serait là au moment final, et l'étalon aux reflets roux n'avait qu'une parole, et une terrible envie d'en découdre avec cet être qui n'apportait que malheur. C'est donc sans surprise pour ses compatriotes au courant, qu'il arriva décidé, les naseaux pincés et le regard noir. Une lueur intense brillait dans on regard, quand enfin il découvrit le visage de ce malfaisant qu'il n'avait encore jamais croisé, mais dont les descriptions orales suffisaient pour le reconnaître. Il serra les mâchoires, à s'en tirailler les muscles. Il observa ceux déjà présent, et jeta un coup d’œil plus appuyé sur Murphy, hochant la tête comme pour confirmer leur accord. Puis son attention se porta dans un silence inquiétant sur ce fameux Ramsès.

Sam 31 Jan 2015 - 19:57

Et elle apparu à son tour, peu après Orenç, regardant chaque dominant se dévoilé. Elle apparu au regard de tous, et s'avança en direction de Ramsès, se rangeant aux côtés de son père. La tête haute, et son regard brillant d'une détermination sans faille. Elle ne dit pas un mot, mais son regard en dit long sur ses pensées. Il allait payer pour ces fautes, et pour sa famille qu'il à trop fait souffrir. Athéna, déesse de la guerre et des armes, voilà un nom qui collait parfaitement à la bataille imminente. Ce serait un comble de ne pas y participer, non ?

Sam 31 Jan 2015 - 20:15

Il resta sur place, laissant le monstre s'éloigner de lui sans jamais le quitter du regard. Tout autour de lui, il sentait ses alliés apparaître, et malgré lui, Budapest laissa un sourire de plus en plus large s'emparer de son visage, fixant intensément les traits du picoté, dont l'assurance, pendant un court instant, semblait défaillir. Il refusait de faire la guerre avec les mots, qui lui manquaient souvent, mais là il ne pouvait s'en empêcher. Bah alors ... Il est où ton petit frère ? grogna-t-il, laissant toute sa haine et sa colère couler dans sa voix moqueuse et menaçante, ses yeux bleus fusillant l'appaloosa du regard comme s'il ne baisserait pas les yeux jusqu'à ce que le sang du monstre recouvre sa robe de feu et de glace. Peut-être bien que Brooklyn et Ramsès avaient réussi à le transformer en animal, lui aussi. Il plaqua ses oreilles contre sa nuque, et fit un pas en avant.

Sam 31 Jan 2015 - 20:33

Peu à peu, ils apparaissent tous et ça t'arrache un sourire. Un sourire fier et machiavélique. Une fierté de savoir qu'ils sont tous là. Qu'ils ont répondu à l'appel. Ta mère adoptive, ton grand-père adoptif. Aux côtés de Budapest qui, fut un temps, a donc été ton beau-père. Tes yeux rencontrent ceux de Heymönn et, plus encore, se mettent à briller d'une chaleur peu commune en ces temps. Comme pour le remercier d'avoir tenu parole, tu inclines doucement sa tête. Ramsès est un adversaire redoutable, et tu en as déjà trop souvent fait les frais. Mais vous êtes nombreux. Et aucun ne reculera à présent. Tu fais un pas en avant, en le foudroyant du regard. Tes iris si clairs sont si sombres en cet instant qu'il pourrait bien te charrier encore sur tes origines. Mais aujourd'hui, tu ne les renieras pas.
Le sombre héritage de Brooklyn pourrait bien prendre toute sa valeur à cet instant-là. Car s'il fallait te couver d'un nom, Solheim serait plus que parfait. Tu aperçois Orenç aussi, et sens tes lèvres agrandir de nouveau leur sourire. C'est peut-être dérisoire de sourire autant en ce moment qui s'annonce fatal. Mais tu n'arrives pas à contrôler la folie guerrière que tu sens imprégnée dans tes veines. Tes yeux se fichent dans ceux du dominant Egyptien comme deux ancres. Comme souvent, tu te prends au jeu de la joute verbale avec Ramsès. Un domaine que vous avez en commun. Ne t'emballes pas trop, Ramsès. Tu imagines bien que si un de nous est présent ici, c'est que tout était prévu. Et que vos territoires ne sont donc pas laissés à l'abandon. Tu penses aux guerriers, aux âmes fortes, aux volontaires, qui sont restés avec le fardeau de surveiller les jeunes et les juments. Ton antérieur claque sur le sol des cirques, et l'écho résonne longtemps. Inutile peut-être de l'attendre. On sait tous ici que tu pensais pour vous deux. Tu n'as jamais estimé Apophis. Toujours à rester dans l'ombre, peut-être que c'est pour cela que tu le trouvais si... inutile ? Pour Ramsès, c'est différent. Malgré la haine que tu engendres pour sa personne, tu es bien obligé d'avouer qu'une fascination malsaine s'est créée pour lui. Tant de victimes. Pour si peu de blessures reçues, lui. Un beau palmarès. Un concours qui s'achèvera aujourd'hui, tu en es persuadé. Pour un camp ou pour l'autre. Mais qui s'achèvera.

Sam 31 Jan 2015 - 21:27

Une oeillade bourré de fierté se pose sur Athéna qui est entrée à ses côtés. Puis sur Murphy qui a l'air d'avoir beaucoup changé, cela se voit dans son regard. Ramsès, une nouvelle fois, a l'air de les sous-estimer. Comme l'a dit son petit-fils, ils ne seraient pas ici si leur plan pour protéger les leurs n'étaient pas au point. Le picoté mourra certainement aujourd'hui tant il inspire la haine autour de lui. Chaque famille, chaque vie a souffert sous ses sabots et ceux de son jumeau. Malgré tout, il est impossible d'éveiller la haine dans le regard de Kaly. Bien qu'il les déteste dans son coeur, c'est de la pitié qu'ils liront dans son regard. Ils sont allés trop loin, la dernière personne qui acceptera de les emporter sera la Mort et sa froide Faux. Ils n'auront droit à aucun salue. "Ton frère seul ne pourra venir à bout de nos troupeaux...S'il tente même d'y rentrer, sa mort est certaine." Kaly n'est pas un étalon d'action mais il livrera bataille aux côtés de ses confrères. L'assaut, ce n'est pas à lui de le donner...un assaut qui a plutôt le goût d'une mise à mort.

Sam 31 Jan 2015 - 21:51

Mon pauvre bébé d'amour, je suis trop trop trop triste, vous avez pas honte ? BATAILLE FINALE : WATCH THE GLORY OF MY AGONY 258324

Et ils ne cessent d'arriver, les uns après les autres, se rangeant aux côtés de leurs proches avec un air fier qui retourne l'estomac de l'appaloosa. Un air de dégoût se peint sur son visage, pour camoufler l'air de la surprise et de la confusion. Il ne doit surtout pas leur montrer que c'est eux qui ont un coup d'avance sur eux. D'un bref regard en arrière, Ramsès s'aperçoit qu'il n'est pas encerclé. Il n'y a que lui, face à la muraille vivante. C'est déjà un bon point. Car dans son esprit affolé, l'envie de bataille a cédé à l'envie de fuir, et ses jambes tendues sont prêtes à faire demi-tour. La vie avant tout, hein, Ramsès ? Toi qui te vante de ne pas craindre la mort, de la côtoyer sans cesse, de danser avec elle, elle qui semble amoureuse de toi. Ne va-t-elle pas te rappeler dans ses bras aujourd'hui ? Non. Nes naseaux ronflent d'un air d'agacement, et il les dévisage tous un à un, de son regard démoniaque et furieux, s'attardant sur Athéna et Murphy. Murphy qui le nargue, mais qui lui renvoie la lueur démoniaque de son regard. A ce constat, Ramsès semble se détendre un peu, et un sourire soulagé et amusé étire ses lèvres. The game isn't over.
En soupirant d'un air lassé, il ne fait pourtant aucun pas en arrière, bombant le poitrail, secouant la tête bizarrement, un peu comme le faisait Fenrir d'ailleurs. Comme s'il chassait une mouche inexistante de son esprit. Il n'a pas peur. Apophis, Lecherous et Absalom viendront incessamment sous peu, il le sait. Un ricanement nerveux lui échappe aux dires de Murphy, et il se tourne légèrement vers lui, excluant volontairement les autres de leur petit échange tendu. < Que je pensais pour deux ? Alors je suis le plus coupable ? Le plus cruel, le cas le plus pendable ? Apophis n'est rien que mon ombre c'est ça ? > Il fait un pas en avant, les défiant de le toucher. Pauvre fanfaron qui croit encore être le roi. < Apophis et moi sommes un tout. Vous ne savez pas le quart de ce qu'il a fait de pire que moi. > Il soulève et rabaisse ses lèvres mécaniquement, l'air décalé, plongé dans ses pensées. Puis il revient à lui, ou plutôt à Murphy. < Toi Solheim ... dit-il d'une voix tremblante - tremblante de peur ? de rage ? d'émotion ? - , tu te mens à toi-même et tu leurs mens... tu le sais... tu n'es pas différent. > Sa voix se perd à l'instar de son regard, qui se reporte sur Budapest. Il se reprend, redevient le Ramsès moqueur, et il fait un pas sur le côté. A leur tour.

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