« la culture, c'est comme le beurre. Moins t'en as, plus tu l'étales. »

Septenrê quant à elle, s'approche calmement de la cascade, traînant souplement son grand corps parcouru de dizaines de muscles tous plus développés que les autres. Il fallait le dire, l'égyptienne a une allure plus masculine que féminine. Elle braque ses abîmes sur la jument qui se baignait.

La perlino pose ses pâles lèvres sur la surface de l'onde. Après quelques gorgées, elle se redresse, le regard un peu fauve. « Septenrê. Vous êtes égyptienne. » dit-elle, après avoir senti le fumet que dégageait l'inconnue immaculée.

« Je suis la lieutenante égyptienne. » affirme-t-elle alors, avant d'observer le mâle qu'elle avait déjà rencontré auparavant. Elle ne se souvenait que trop bien de leur entrevue, et c'est pourquoi un sourd grondement s'échappe de sa gorge vibrante, tandis qu'elle braque ses orbes abyssales sur lui.

Oui, tiens, quel est son nom? La grande princesse laisse son regard braqué sur l'intrus, le regard toujours aussi méprisant. Ses muscles se tendent lentement et roulent avec puissance sous sa peau, la rendant plus imposante. Ses oreilles pivotent vers l'arrière.

Septenrê, lassée par ce mâle terriblement ennuyeux, se détourne de lui, et reporte son attention sur la nouvelle venue de Galop Sauvage. « L'Égypte t'est agréable? » demande-t-elle, songeant à ses chères terres qui avaient une image à redorer.