la pleine lune

Invité

Il croyait que ça n'allait jamais se terminer ce chemin, il marchait depuis des heures, mais la fin n'arrivait pas.
Sa seule consolation d'avoir pris la peine de s'aventurer ici était qu'une très jolie vue de la pleine lune s'offrait à lui, et qu'il n'avait rencontré personne du sense inverse.

(je peux ? j'hésite à répondre avec Aenor ou Leif, une préférence ? )

Invité

(Oui biensûr, Leif? Si ça va faciliter ta tâche la pleine lune 173541

)

( ça roule merci :D )

(leif)
Mais en sens inverse, c'est toi qui viens. D'un pas déterminé, comme si tu allais quelque part. D'une allure assurée, comme si tu étais quelqu'un. Mais tu n'es personne, mon grand, et tu ne sais même pas où tu vas. Sûrement nulle part. Ouais, ça doit être sympa, là-bas, où toutes les âmes perdues se cognent les unes aux autres.
Il ne te faut que quelques minutes pour apercevoir la silhouette massive de l'étalon qui vient en face, que tu croiseras sûrement d'ici quelques dizaines de mètres, mais tu restes neutre, ton allure ne se modifie pas, et rien sur ton visage ne pourrait laisser trahir un quelconque sentiment.

Invité

Il avançait les regards collées à la lune, ne voulant pas le quitter de ses yeux du peur que le soleil sortirait de nulle part pour éteindre son lumière, et si ça arriverait, il passera devant le soleil pour qu'elle ne puisse pas le faire noyer de ses rayons.
Mais tout d'un coup, il aperçut un nouveau cratère, se placer au coeur de sa jolie lune, une tâche têtu, qui grandissait chaque seconde, et qui allait finir par moisir son fromage emmental.
Il n'avait pas prévu ce danger, non, il avait prévu le soleil, mais pas une tâche qui pouvait se mettre dessus comme un couverture ne fesant pas passer son lumière.

Tu continues d'avancer.
L'ombre devant toi grandit, peu à peu, se confondant avec la nuit si la lumière lunaire ne te permettait pas de le distinguer. Il se rapproche, ou peut-être est-ce toi, qui approches. Bientôt, tu distingues mieux ses contours et tu ralentis, l'observant de loin, ton souffle s'échappant en un fin nuage de buée.

Invité

Le son de ses sabots gardaient son rhytme lent et calme. Maintenant que la tâche n'avait laissé qu'un petit partie de sa lune, et que quelqu'un arrivait du sense inverse, il n'avait plus aucun raison de continuer le chemin, il s'arrêta au beau milieu du sentier, et sans doute l'endroit la plus haute de toutes les collines, puisque de là, il voyait tout, sauf sa lune.
Il leva ses yeux vers le ciel, contemplant tout ce qui lui restait de sa lune; ses larmes, qui lui semblaient plus proche que jamais.

Il s'arrête, lui. Alors tu le fixes, de tes yeux vides et sans sens. Tu inspires à fond, l'air t'apporte un parfum de printemps retenu, comme si la saison ne voulait pas se lancer. Qu'elle avait peur de se jeter à l'eau, peur de décevoir.
Ces craintes ne t'ont jamais éprises. Longtemps que tu n'éprouves plus rien. Tu me manques, Madeleine. Tu continues d'avancer vers lui. Bientôt, tu seras là, juste devant. Peut-être qu'il ne te verra même pas, et peut-être que tu ne t'arrêteras donc pas. Il semble bien trop épris du ciel ou de la lune, tu ne sais pas – de la même façon que tu es épris de tes démons, si fougueusement.

Invité

Ses sons de sabots firent de plus en plus proche, Il reprit donc ses regard des étoiles, et visa cet fois l'inconnu à travers ses longs crins frisées qui se versaient jusqu'à son bout de nez. il s'avançait des pas sûr, au posture droite, ne portant aucun signe d'émotion ou de doute.
lent, lent ce monsieur... se marmonna t'il toute en le regardant s'approcher.

Et tu finis par arriver devant lui. Mais tu n'ouvres même pas la bouche, te contentant d'abord de le fixer, puis de lever les yeux vers le ciel, vers la lune, qui vous observe, avec un sourire éternellement moqueur.

Invité

Il était jaloux que sa lune soit admiré par un autre. Non, il ne savait pas partager, il ne voulait rien partager, pourtant il n'était pas le seule fils de sa mère, il avait un frère jumeau, et le seule chose qu'il avait partagé avec lui avant de s'en séparer, était la responsabilité de la domination dont il voulait s'en débarrasser.
Il promena ses regards de sa tête au pieds, encore content qu'il n'a pas entamé une discussion ennuyeux. Lui aussi n'avait donc personne qui l'attendait à l'autre bout du chemin.
Il fit de même leva ses regards vers la lune, sans dire un mot.

« est-ce qu'elle est à vous ? » demandes-tu soudain, brisant le silence nocturne de ta voix neutre et sans accent. Et toi, qu'est-ce que tu as ? Rien. Tu n'as rien. Tu n'existes même pas.

Invité

elle appartient à ce qui l'aime. dit-il. Sans reporter ses regards de la lune, mais personne ne saura qui elle aime.

Alors, tu hoches la tête, satisfait par sa réponse que tu trouves cohérente.
Comment fait-on pour aimer la lune ? Comment fait-on pour aimer tout court ?
Essaie de te souvenir, bonhomme. Elle s'appelait Madeleine...

Invité

Chaque personne possède sa lune.

İl pourrait rester là, toute la nuit, contempler la nuit, sentir le léger vent sur son visage sans s'ennuyer.
La lune lui regardait, sans émotion, sans sentiments... lui rappelant des souvenirs, mauvaises ou bonnes.
İl secoua sa tête, pour se débarrasser de ses moustiques imaginaires, ses pensées.

Tu en a une ,toi?

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