Épuisement #P

Elle s'éloigne, mais il ne lui laisse pas le répit de la distance, s'empressant de la suivre, son corps dans le sillon du sien, suivant les mouvements de l'eau qui la guidait aveuglément à elle. Elle savait bien s'y prendre pour jouer avec lui et le rendre fou, mais au lieu de l'enrager, cela l'amusait. Une fois que son poitrail rencontre de nouveau le sien, ses naseaux viennent se frotter aux siens, puis caressent sa joue avant que ses lèvres ne reviennent à sa bouche. J'ai appris quelques trucs sur toi. murmure t-il doucement.

L'alezane le regard revenir vers elle, un petit sourire mi-amusé mi-coquin aux lèvres, également fière de le voir s'adapter à sa cécité. Mais malgré ça, elle ne peut pas s'empêcher de s'inquiéter pour lui, puisqu'il veut reprendre le combat. Ça ne sera plus comme avant. Elle préféra ne pas y penser et se concentrer sur son corps contre le sien. Elle ferma les yeux au contact de ses naseaux et de ses lèvres, elle se sentait bien contre lui. Enfin, jusqu'à ses paroles. La jument eut un léger mouvement de recul, incertaine. Ses oreilles pivotèrent dans tous les sens. Quoi exactement ?

Bien que léger, il sent son mouvement de recul, l'eau l'aidant à percevoir d'autant plus ses faits et gestes. Il aurait pu mal le prendre, se demander qu'est ce qu'elle avait à lui cacher, se vexer comme un poux comme il sait si bien le faire, mais il se contente d'afficher un sourire provocant. De quoi t'as peur ? lui glisse t-il dans un souffle, regagnant le terrain qu'elle avait cédé, sa peau humide de nouveau contre la sienne. J'ai vu le mec de Jiyuu, Vagabond. Il révèle juste ça, à voir si elle délierait d'elle même sa langue ou si il allait devoir partir à la pêche aux informations.

Elle se rendit compte que trop tard que ses paroles auraient pu porter à confusion. En soit, elle n'avait rien à cacher, mais la phrase qu'il avait prononcé sonnait plus comme s'il avait entendu de fausses rumeurs sur elle. Phoenix leva les yeux au ciel lorsqu'elle se retrouva face à son sourire provoquant. De rien, mais y'a pa grand monde qui me connaissent autant que toi alors, j'vois juste pas de quoi tu veux parler. Son passé ? Elle préférait éviter d'en parlait parce que ça lui faisait toujours un peu mal. Elle voulait arrêter de regarder en arrière, c'est tout. Si elle se délectait du contact de leurs peaux, elle ne comprenait toujours pas où il voulait en venir. Euh, ok. Et qu'est-ce qu'il a à voir là-dedans ?

Détends toi Bébé. lui minaude t-il d'une voix suave, ses lèvres étant remontées jusqu'à ses oreilles. Il a la sensation de la sentir tendue. Son passé était-il si dérangeant que cela pour elle ? Il est cependant trop tard pour rebrousser chemin, et puis, il a envie de savoir. Il m'a dit qu'il t'avait aidé à un moment donné de ta vie où tu te sentais perdue. Que tu avais eut un frère aussi. J'ignore tout de ce passé là. Ce n'était pas un reproche, plutôt une demande, pour en savoir plus.

C'était plus facile à dire qu'à faire quand même. Elle ne savait pas de quoi il voulait parler et le suspense la stressait un peu. Elle se força néanmoins à se décrisper un peu contre lui, ses mots l'encourageant un peu. Puis vint ensuite le reste de ses paroles et automatiquement, elle sent un petit pincement au coeur. Ah ouais ça... Je suppose que t'as envie de savoir. D'un côté, il en avait entièrement droit et il le méritait. Elle prit une inspiration pour taire sa nostalgie et ses regrets afin de trouver le courage de lui en parler un peu. Mon frère et moi on était très proches même si on n'avait pas la même mère. On était toujours ensemble à faire les 400 coups et à rigoler. Sauf qu'à un moment donné, on s'est disputés. Là où je vivais, notre troupeau vivait parmi un village d'hommes. Certains chevaux étaient plus sauvages, d'autres moins. J'ai tout fait pour tenter de l'empêcher d'aller à la guerre des hommes, mais il ne m'a pas écouté. Résultat : Il s'est fait tué. Elle souffla un peu, parce que c'était quand même beaucoup d'une traite, avec toutes les émotions qui remontaient en même temps. Je savais plus quoi faire sans son soutien, c'était lui qui m'encourageait tout le temps. Pendant les temps durs, il était là. Quand les autres me disaient que je ferais pas une bonne guérisseuse à cause de mon tempérament, il était derrière moi. Alors quand il est mort, j'étais complètement perdue, sans aucun repère. Je dormais plus, je faisais un tas de conneries. Et quand la douleur a été trop dure, j'ai préféré partir. Vagabond m'a aidé à m'en sortir en m'emmenant avec lui quelques temps, le temps de me trouver une place où aller. termina-t-elle. La suite, il la connaissait déjà.

Une part de lui savait qu'il lui en demandait surement beaucoup, beaucoup trop peut être, mais une autre part, plus grande, était vraiment désireuse d'en savoir plus sur elle. Elle savait bien des choses de lui, voir quasiment tout, ou presque. Il ne pouvait pas passer pour l'imbécile qui ignorait tout du passé de sa reine. Pour lui donner du courage, pour la soutenir aussi dans ce moment qui pouvait être difficile, il lui caresse l'épaule de ses naseaux. Il s'arrête en entendant la fin tragique de son frère, sa mâchoire se crispant involontairement, son esprit lui faisant imaginer la perte de l'un des siens et de la douleur infinie qu'il pourrait ressentir. Je suis désolé... murmure t-il avant qu'elle ne reprenne son récit. Hook remonte sa bouche jusqu'à son garrot, puis la courbe de son dos, qu'il mordille délicatement. Je suppose que je dois remercier Vagabond de t'avoir amené jusqu'à GS. souffle t-il, espérant que ses caresses chassent son chagrin. Un petit sourire insolent nait à la commissure de ses lèvres. Te rappelles tu notre rencontre ?

Les caresses de l'appaloosa l'aidait à se refermer sur les émotions qui remontaient en repensant à son passé. Il fallait qu'elle vive le moment présent et qu'elle se tourne vers l'avenir pour une vie meilleure. Une existence déjà meilleure en ayant eu ses deux filles et lui dans sa vie. La peau de la jument se mit à frémir. Elle secoua la tête en l'entendant s'excuser, pourquoi le faisait-il d'ailleurs ? Ça n'allait pas réparer le passé. Quoique réparer n'était pas le mot exact. Sans la mort de son frère, elle n'aurait jamais quitté le troupeau. Un mal pour un bien, sans doute.
Tu crois que j'y serais pas arrivée toute seule ? demanda-t-elle avec insolence lorsqu'il évoqua le fait que Vagabond l'avait menée à l'ancien GS. Elle vint mordiller légèrement l'encolure de son conjoint en fermant les yeux pour mieux profiter de ce qu'il faisait. Vérité ou conséquence ? fit-elle pour lui signifier qu'elle s'en souvenait toujours comme si c'était hier.

(Désolée pour le temps de réponse :24: , on clôture vu que y a l'autre RP ?)

Hooker continue de balader ses naseaux et sa bouche le long de son dos, il se risque même à glisser le long de l'arrière de sa cuisse mais s'interrompt en sentant le contact de l'eau. Il remonte jusqu'à sa croupe, y applique un baiser, avant de lâcher un sourire désinvolte. Je crois surtout que rien n'est capable de te résister. rétorque t-il. Sa tornade rousse n'était pas du genre à se laisser faire ou abattre, et même si cela prenait du temps, il était certain que quoi qu'il en soit, quoi qu'il en coute, elle parvenait toujours à ses fins. Lui même avait fini par tomber dans ses filets, qu'elle l'ait voulu ou pas. C'était un petit jeu intéressant, il faudra y jouer de nouveau. minaude t-il en revenant vers son visage, suivant les lignes de ce dernier jusqu'à la commissure de ses lèvres où il dépose un baiser. Mais ce soir, je veux juste profiter de toi.

L'alezane était toute frissonnante sous ses caresses. Elle aurait pu le repousser pour l'agacer, elle aurait pu oui. Mais elle n'en avait pas envie. Elle ferma les yeux lorsqu'il descendit le long de l'arrière de sa cuisse et sur sa croupe. Il savait s'y faire, c'était si bon. Elle se laissait complètement ensorceler par les gestes et les paroles de son beau mâle. Elle rouvrit les yeux pour les poser sur lui, toujours avec cette même intensité que lorsqu'ils s'étaient connus. Peu lui importait s'il ne pouvait la voir. Il était là, c'était tout ce qui comptait. Je suis toute à toi Hooker. lâcha-t-elle dans un murmure avant de venir caresser sa joue. Ça faisait trop longtemps qu'ils n'avaient pas passé du temps seuls, avec le voyage, l'arrivée et l'éducation d'Aulia et enfin l'arrivée sur ces terres. Ils n'avaient pas pu profiter de moments où ils se retrouvaient seuls à l'abri des regards. Ça lui avait manqué. Au fait, Aulia et moi avons rencontré Aegon. l'informa-t-elle. Pas qu'elle voulait casser l'ambiance, mais elle avait besoin de le lui dire et sans doute s'attendait-il à ce qu'elle le lui dise.

(j'ai fait comme si elle avait rencontré X plus tard, parce que je trouve ça cool si " elle a pas eu le temps de lui en parler " et il est là à l'autre rp )

( ça marche pour le RP & pour X )

Il grogne de satisfaction en l'entendant. Elle était tout à lui ? Un petit sourire provoquant et malicieux prend naissance à la commissure de ses lèvres, avide de lui montrer l'ampleur que pouvait avoir ces quelques mots. Hook allait partir à l'assaut de son corps de manière plus prononcée, plus brulante et plus frivole que précédemment, il commence même à s'emparer de sa bouche, dont il sent les lèvres de Phoenix s'ouvrir contre les siennes, peut être pour lui dire des choses cochonnes peut être pour l'embrasser fougueusement... Ou bien rien de tout ça. Il referme sa propre bouche, qu'il avait commencé à entrouvrir pour accueillir sa langue ou bien glisser la sienne jusqu'à celle de Phoenix, et affiche un air interloqué. Il lui faut une poignée de seconde pour se concentrer réellement sur ce qu'elle dit. Aegon, son fils. Et ça s'est bien passé ? C'est la première chose qui lui vient en tête, car sa rencontre avec lui avait été des plus houleuse au début, pour finir sur quelque chose de prometteur mais peut être Hooker n'avait-il pas fait vraiment bonne impression au jeune mâle.

L'alezane le sent et le vit venir à son visage, ses lèvres contre les siennes... Le pauvre, il allait être déçu pour le moment. Tant pis si elle cassait l'ambiance dans un premier temps, ils pourraient bien reprendre tout ça plus tard Là, elle voulait juste le lui informer. Elle n'avait pas envie de le lui cacher et qu'il soit frustré après. Elle ne s'empêche cependant pas de coller lentement son poitrail au sien. Oui, c'est un bon garçon. Il s'entend bien avec Aulia. dit-elle à voix basse, inutile de parler plus fort. Son souffle s'échouait sur le visage de l'appaloosa, doucement. Elle savait que la rencontre entre lui et son fils avait été compliquée et enflammée, mais avec elle, ça s'était bien passé. Et elle avait bien senti que le courant passait bien entre leur fille et lui.
Phoenix frissonna légèrement. L'eau chaude lui semblait maintenant froide. Allez viens, on sort de l'eau, je commence à avoir froid. Sur ce elle lui embrassa le coin des lèvres et se mit à sortir du bassin. Elle se retourna vers lui, elle attendait qu'il vienne la rejoindre.

Hook est soulagé d’entendre cette réponse, il en sourit même, et sans que cela ne puisse se voir, une légère once de fierté le gagne. Une fierté envers ses enfants, heureux qu’ils puissent tisser des liens ensemble, heureux que leur fille puissent grandir entourer de sa sœur et au moins l’un de ses frères.
Il la suit, on le croirait à s’y méprendre d’une docilité déconcertante, mais un petit sourire malicieux en coin laissait deviner la réelle tournée de ses pensées. J’ai pas besoin de mes yeux pour te réchauffer minaude t’il, déposant une légère morsure sur sa cuisse, sans douleur, l’acte dosé avec modération et habilité.
L’appaloosa sort de l’eau à sa suite, et se dirige vers les fraises qu’il avait préparé pour eux. Il en tend une en direction de Phœnix.

Son sourire déteint sur elle et une étincelle de malice vint teinter son regard. Elle vint mordiller son épaule du bout des dents, pour l'agacer un peu. Elle n'avait pas frissonné sous sa morsure, mais son coeur en avait vibré. Il savait la tenter, il savait quoi faire pour la titiller. Oh, ça elle le savait bien, son handicap ne l'empêchait pas de se faire aimer et de vivre leur vie normalement auprès de leur famille. Et surtout, de la taquiner. Phoenix se frotte tout contre lui en réponse à ses paroles afin de l'embêter un peu. Je serais curieuse de le constater. souffla-t-elle avant de se placer face à lui de prendre la fraise qu'il lui tendait, complètement sous le charme Ils s'amusaient, s'agaçaient, mais au fond elle était vraiment contente de passer du temps avec lui.

Hooker se fait violence pour ne pas gronder de plaisir lorsqu’elle presse minutieusement son corps contre le sien. C’était toujours ainsi, l’éternel jeu du chat et de la souris, les rôles s’inversent inlassablement. Rien que ses mots soufflés venant caresser son visage l’électrise. Tout vient à point à qui sait attendre. minaude t’il à son tour lorsque ses lèvres furent délivrer de la fraise, s’amusant de la faire languir, mais pris à son propre tourment, se faisant lui même patienter à la fois. Il en attrape une autre et la déguste à son tour avant d’adopter une mine pensive. Ça a été quoi ta pensée quand j’ai péter un câble quand j’ai appris que t’attendais un enfant d’un autre alors qu’on était pas ensemble ? questionne t’il, curieux.