That's better #P

A la recherche de Hekâ, Ceresia s'était retrouvée à fouiner dans les ruines, espérant dénicher la cachette de son amie. Elle espérait sincèrement que ces envahisseurs ne l'avaient pas kidnappé, qu'elle s'était juste paumée. Du mouvement non loin attira son attention, son cœur se serra mais ne se fut qu'une alezane qui apparut. "Oh Phoenix !"

Une fois à sa hauteur, elle entama les questions. "Comment ça va ? Pas trop de job en ce moment ?" Les guerres étaient finies, mais peut-être qu'avec ces êtres fantomatiques, des batailles allaient s'éveiller. S'il fallait se battre, elle était prête de son côté. Elle espérait que les guérisseurs l'étaient aussi.

Un mince sourire gravit ses lèvres. Plus elle côtoyait la guérisseuse, plus elle lui faisait penser à sa mère. Toujours des paroles douces et bienveillantes. Toujours soucieuse du bien être de ses comparses. "Moi ça va. Aucune blessure à guérir. J'ai mis un peu de côté mon entraînement de guerrière, mais je pense qu'il ne faudrait pas que je tarde à m'y remettre. Ces êtres qui nous espionnent ne m'inspirent aucune confiance. On les soupçonne même d'avoir enlevé Hekâ." Elle n'avait pas pris la peine d'expliquer qui était Hekâ, selon elle, ça coulait de source.

"Oui, je le crains aussi. Si les disparitions continuent, nous serons obligés d'agir. Nous ne pouvons pas rester impassibles. Y a-t-il des disparitions dans les autres clans ?" Elle n'était pas au courant des derniers potins mais Phoenix devait l'être. Elle côtoyait plus de monde de par son métier. Ceresia était assez nombriliste ; seul son clan comptait réellement à ses yeux. Une autre question la hantait ; mais elle la garderait pour après. Cela concernait Enja. "Je pense que nous devrions unir nos forces avec celles des autres clans si la guerre arrive." Elle avait chuchoté ; elle aussi craignait d'être espionnée. Mieux valait être préventif.

"Nous devons trouver un moyen de tous les libérer. Je ne sais pas ce que ça va donner la rencontre entre les gsiens et ces énergumènes. Je me méfie d'eux comme de la peste." grogna-t-elle, les oreilles camouflées dans sa maigre crinière noire. "Pour oser kidnapper certains d'entre nous, ils ont un sacré mauvais fond. Même les pires d'entre nous, n'ont pas pensé à faire ça." Un rictus légèrement amusé détendit son visage, mais ce n'était que l'espace d'une fraction de secondes.

"Oui, mais pourquoi en ont-ils une ? Parce qu'ils ont commencé à kidnapper certains d'entre nous. Et en masse. Je pense que les Wiha n'ont fait que copier leur comédie. Ils n'auraient jamais fait ça sans les hostilités actuelles." lui répond elle avec assurance. "Qui ont-ils pris, d'ailleurs ? Elle leur servira juste au moment de la négociation, non ?"