Se perdre dans l'orientation du genre et plus si affinités

Un titre qui en dit peu et beaucoup à la fois pour un sujet que vous comprendrez si vous lisez la suite bande de curieux.se Je me dis que c'est un sujet qui peut concerner tout le monde un jour ou l'autre dans sa vie et qui peut être intéressant à discuter dans le respect et l'amitié si intrinsèques à GS.

Si vous vous dites que y a trop à lire, passez directement à la dernière section.

C'est pas pour raconter ma vie vu que j'aime pas trop ça, mais simplement histoire de bien poser le contexte:

- Fût une époque avant ma "pause" de GS où certaines d'entre vous avaient entendu parler de ma (grosse) crise (un peu existentielle il faut le dire) quand j'étais tombée amoureuse d'une fille de ma classe (et que j'avais fini noyée sous les emmerdes après lui avoir avoué mes sentiments) eh bien sachez déjà que j'avais finalement réussi à décrocher et qu'on est même restées potes, ce qui est vachement cool. On s'est même retrouvées à Londres pendant nos séjours respectifs en Angleterre, voilà, happy end.

- Ensuite, je me suis éprise d'une autre meuf avec qui j'étais pote et pour une fois, chance, c'était réciproque (après une période de friendzonage, elle s'est rendue compte qu'elle me kiffait bien et c'est elle qui est venue). Et cette relation là, a duré 2 ans et demi, et pour nos études on a même emménagées ensemble dans un studio et tout et tout et on a survécu les relations à distance pendant au total bien un an. SAUF QUE.

- Pour différentes et nombreuses et compliquées raisons que je ne m'attarderai pas à expliquer ici pcq c'est casse-couille et futile, depuis plusieurs semaines (voire même mois en fait ) je n'ai plus de sentiments pour elle (ce n'est pas de la lassitude, là encore nombreuses raisons et chocs émotionnels qui à terme ont fait que) et comme en plus ça fait des MOIS qu'on a plus de relations intimes, j'ai décidé que c'était mieux pour tout le monde (et surtout pour moi) de ne plus être ensembles. Et je l'ai quittée purement et simplement il y a de ça quelques semaines, et franchement en ce sens le confinement m'arrange parce que je peux déménager qu'en juillet et comme ça je vis chez ma mère pépouze. Le problème étant que c'est pas forcément personnel mais c'est insupportable de vivre avec elle, on vit de façons trop différentes.

- Petit flashback : pendant le fameux voyage en Angleterre pour apprendre l'anglais en école de langue, j'ai rencontré un gars qui selon toute vraisemblance avait l'air bien attiré par moi. Et si je dois être honnête, je dirais qu'il me plaisais bien aussi. SAUF QUE à l'époque, j'étais en couple avec ma copine et bien amoureuse d'elle. Du coup je suis restée bien distante avec le gars en me disant que j'avais pas envie de tromper, et lui bah comme il était très amical et qu'il m'avait rien proposé officiellement, baaaaah voilà. On est resté dans un plan "je suis distante, t'es amical, ok, voilà." Mais j'ai culpabilisé. Pendant longtemps, parce que c'est pas ma nature d'être distante comme ça, genre vraiment froide et tout.

- Donc y a quelques mois je suis allée le demander en pote sur facebook et je lui ai fait tout un pavé d'excuses sur Messenger parce que j'en avais marre de culpabiliser. Après ça jme suis dit que j'étais doublement stupide. Et le pire, c'est que d'après sa réponse il m'avait pas du tout trouvé froide, au contraire, chou et tout et gna gna gna BREF on est resté potes et en plus on garde contact de temps en temps, on discute, on se lance des défis photographiques et je vais en Belgique cet été et on va se voir. OFFICIELLEMENT AMICALEMENT HEIN. Askip.

MA PROBLEMATIQUE EST LA SUIVANTE :

- Je ne suis sortie qu'avec une fille jusque là
- J'y connais rien aux mecs
- Je pensais m'être trouvée en me disant que finalement j'aimais les filles, et jme suis rendu compte que l'amour et l'attirance sont des choses plus complexes que de simples étiquettes qu'on pose sur les gens. Pour autant, jme considère pas bisexuelle. Officiellement là jme sens plus du tout attirée par les filles, mais par les gars un peu plus et ça me fait tout bizarre.
- Que je sache, personne dans mon entourage n'a vécu pareil bordel mdr, dans un sens oui, mais pas dans les deux sens.

DONC JE M'EN REMETS A VOUS.
Quelles sont vos expériences / avis /conseils vis à vis d'un changement d'orientation sexuelle ou sentimentale ? Est-ce que vous avez déjà eu de l'attirance ou de l'amour envers des représentants des deux sexes ? Ou est-ce que vous avez connu un "changement d'orientation" en cours de route ? Ou dans vos proches et comment vous / ils le gèrent et tout et tout ?

Help.

[message supprimé]

Oh jme sens tellement rassurée et moins seule
Les amours toxiques on en a tous connu un je crois
Plus sérieusement, je suis passée tellement quasiment par les mêmes étapes c'est fou. Je croirais presque à une influence astrale avec les mouvements des planètes et tout et tout si j'étais pas autant terre à terre. C'est vraiment rigolo parce que 2015 c'est justement quand j'ai réalisé que je pouvais aussi être attirée et tomber amoureuse de filles.

En vrai j'en ai discuté avec une pote hier (d'ailleurs elle était toute contente de découvrir des potins sur moi cette coquine) et on était les deux d'accord là-dessus, qu'au final c'est peut-être plus une question de personnes que de sexe  Et en vrai t'as tellement raison je trouve de partir dans du wait-and-see

oh flo
tu vas venir un peu sur neuch qu'on discute de tout ça toi et moi

je vais te raconter un p'tit bout de mon histoire, car je pense que ça peut t'aider

je pense que les mots d'orientation sexuelle sont un peu flous et pas très adaptés à tout le monde. je me considère hétéro, pourtant je suis déjà tombée amoureuse d'une fille et ai déjà eu une relation avec une autre. pourtant je savais que je ne vivrais pas ça éternellement. quelque chose me rappelle sans cesse à l'autre sexe MAIS pourtant, je ne peux pas nier que cela m'attire/m'attirait et ce n'est absolument pas, par exemple, quelque chose qui me dégoûte d'avoir une relation sexuelle avec une autre femme.
quand j'étais ado, mais vraiment je pense que ça a commencé à l'âge de 11 ou 12 ans... j'étais amoureuse de ma meilleure amie. mais genre.. vraiment. c'était fusionnel - quelque part, aujourd'hui, je me dis qu'elle était attirée aussi, parce qu'on était très.. très ambiguë ensemble mais ça paraissait "normal" pour tout le monde. son parfum me rendait complètement débile, on dormait très souvent ensemble et je restais toujours éveillée, j'attendais qu'elle s'endorme et je mettais ma main dans la sienne discrètement pour m'endormir. je suis persuadée que c'était un amour sincère - et entre nous, je pense que c'était mon premier amour, même secret, même enfantin, même s'il ne s'est jamais rien passé de plus. personne n'est au courant irl haha bref, mais j'étais qu'une enfant, et j'étais bien trop trop trop timide pour pouvoir faire quoi que ce soit.

bref, des années plus tard, j'ai eu pas mal d'aventures avec des mecs, ça m'allait très bien.
puis un jour, j'me suis rapprochée d'une de mes collègues de boulot. on discutait beaucoup, on est parties en vacances ensemble - même si son caractère ne collait, finalement, pas du tout au mien. on était très proches et un jour, elle me dit "t'es déjà sortie avec une fille ?" et comme une conne, je lui ai dit "oui, une fois" qu'est-ce que j'ai mitonné sérieux elle venait toujours l'après-midi faire la sieste chez moi, et plus ça allait, plus elle se rapprochait physiquement, toujours. un jour, elle m'a embrassé, s'est passé ce qu'il s'est passé et ça a duré plusieurs mois comme ça. dans le cadre, elle, elle avait un copain (oui oui j'aimais bien être "la deuxième", ça me rassurait, même si mon rôle était pas le plus beau et que je n'en ai pas toujours été fière). moi, ça m'allait très bien. pour être franche, ça m'a vraiment plu comme relation quoi ! j'étais à l'aise, je me sentais moi-même, attirée par elle sans avoir honte (mais avec elle, personne d'autre n'était au courant et je refusais que quelqu'un le soit. j'avais très très très peur du regard extérieur, je l'ai dit des mois après et maintenant, beaucoup le savent et j'en n'ai rien à foutre ) sauf qu'un jour, elle vient chez moi et m'annonce, toute fière "j'ai quitté mon copain ! on peut se mettre ensemble". et là j'ai su.
j'ai su que ce n'était pas de cette vie-là que je voulais. déjà, je l'aimais bien et elle m'attirait mais je n'avais pas de sentiments pour elle - contrairement à elle ... et puis.. et puis je sais pas, mais je ne voulais pas être avec elle officiellement. j'avais un peu l'impression d'être dans une bulle, à vivre un truc interdit (j'ai un père homophobe ) - bon et mon plus grand vice c'est que j'adore vivre un truc secret. et là en fait, ça m'a fait perdre toute envie de continuer. j'ai eu beaucoup de peine, j'ai été assez froide et dure parce que dans ses moments-là je ne sais pas comment faire autrement mdr. je lui ai dit que c'était fini, elle n'a pas dû comprendre, elle pensait sûrement que c'était tout ce que j'attendais. alors que moi, à cet instant, je savais que je ne voulais pas vivre ma vie entière avec une femme, sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi d'ailleurs je sais pas, c'est une préférence personnelle je dirai.

donc, hop, je l'ai quittée. après j'ai eu ma période "je joue à la maîtresse comme ça, je suis sûre que je peux me barrer dès que ça me chante", j'me suis prise à mon propre piège, j'suis tombée amoureuse d'un homme marié avec qui j'avais une relation (une des plus belles, un peu la relation qui m'a libérée, qui m'a ouverte aux autres hommes, et qui m'a donné l'envie de m'ouvrir sincèrement), il avait des sentiments aussi MAIS, bon, voilà, c'est pas comme dans les films, sa femme attendait leur deuxième enfant, bref, le bordel et de toute façon, j'aurais refusé qu'il brise sa famille pour une fille comme moi. bref, après ça (parce que c'était voué à l'échec et que ça nous détruisait lui et moi), j'y ai mis fin - dieu que c'est dur de quitter quelqu'un qu'on aime   et c'est peu après que j'ai rencontré celui qui partage ma vie depuis, depuis bientôt 4 ans et avec qui je suis très très heureuse.

bref tout ce pavé sur ma vie pour situer un peu les choses et dire que j'ai donc eu des relations (sentimentales comme physiques) avec les deux genres. j'ai été aussi à une période comme toi, à me dire "mais alors je suis quoi ? lesbienne ? hétéro ? ben non, si je suis capable d'avoir des relations avec les deux, alors je suis bi ? mais si je sais que relation sexuelle avec une fille ça me dérange pas mais que je ne peux pas vivre réellement ma vie avec, alors est-ce que je suis hétéro ?", ça m'a longtemps travaillée, parce qu'on essaie toujours de se trouver une étiquette, de se rassurer en disant qu'y a une case faite pour nous, qu'y en a d'autres qui sont comme nous ... et au final, ça sert à rien - à part se torturer la tête indéfiniment. je pense qu'il faut juste se laisser aller. se laisser vivre. tu es attirée par les femmes ? bien ! tu es attirée par un homme ? bien ! tu sors avec l'un, puis avec l'autre ? bien ! tu n'es plus attirée par les femmes ? bien ! tu t'en fiches. t'es même pas obligée de raconter tout ça, de préciser tout ça. bien sûr que quand tu rencontres quelqu'un, tu as envie de t'ouvrir et tu as le droit, et c'est tout à ton honneur de toute façon. mais il/elle n'a pas à te catégoriser. tu (on) n'appartiens(t) pas à une classe bien précise, on est nous et c'est tout je pense que l'amour n'a pas de sexe, tout comme il n'a pas d'âge. quand on est en soirées (trèèès rare ces dernières années), ça m'arrive d'embrasser une de mes meilleures amies ici. c'est comme un jeu entre nous - et mon chéri smackait son ex c'était sans prise de tête. certaines femmes m'attirent, peut-être qu'un jour j'aurais une immense révélation et je vais en rencontrer une avec qui je vais vouloir passer ma vie et peut-être que ma vie, je vais justement la passer avec mon chéri actuel. je n'en sais rien ! et je me prends plus la tête pour savoir "ce que je suis". je suis moi et c'est déjà amplement suffisant laisse-toi vivre, vis l'instant présent, lance-toi dans les choses qui se présentent à toi, bousculent le cours de ta vie s'il y a quelqu'un qui t'attire, peu importe son genre
je sais pas si tout ça t'aura aidée, j'ai surtout l'impression d'avoir raconté ma vie mais au moins, tu peux voir que tu n'es pas toute seule

c'est un topic cool, et bravo à toi d'avoir réussi à en parler la première car ce n'est pas forcément un sujet facile à aborder avec des inconnu.e.s

personnellement je suis passée par *toutes* les étiquettes possibles et inimaginables, c'est chaotique, donc je vais essayer de faire court

en 2009 (j'avais 12 ans) je sympathise avec une nouvelle fille à mon collège (on est en 5e, je ne sais pas pourquoi j'ai eu un feeling, je l'ai immédiatement inclus dans mon groupe d'amis). on est comme les deux doigts d'une main. on se disait "on ira à la marche des fiertés ensemble" (sa soeur sortait avec une fille à l'époque). pour moi, c'est normal, that's what good friends do..... bref. le déni, i guess

le temps passe, je déménage et coupe le contact avec cette fille qui a commencé à date un mec avec qui je ne m'entendais pas, et puis elle a pris son parti, donc bon. bye

jusqu'à la seconde j'ai énormément d'homophobie internalisée, deux filles ensemble je trouvais ça gênant voire même... faux ? comme si pour moi deux filles ne pouvaient pas s'aimer et le faisait simplement pour l'attention. (bon je blâme aussi le groupe tatu que j'adorais (encore une fois, ça ne m'a jamais fait tilt ) et au final la vérité a éclaté et les nanas se détestent et une était violente. !!)

en 1ère ... bon je sais pas trop toute ma vie a changé entre la 2nde et la 1ère j'ai retrouvé plein d'amis j'ai changé ma manière de penser je ne sais pas quel a été le déclic mais boum, that's official, je suis ouvertement bi.

en 2016 (j'arrive à la fac) je me retrouve avec plus de garçons dans ma promo (j'étais en L donc bon. voilà.) SURPRISE c'est trop nul c'est des gros cons i hate all of them beurk vraiment quand je repense aux mecs à la fac ils me dégoûtent j'ai jamais vu autant d'hypocrisie et de vide dans une seule personne et pourtant. je me définis donc lesbienne parce que euh voilà on va pas tourner autour du pot longtemps les mecs que je fréquente j'avais plus envie de les tarter que de les date je commence à sortir avec une amie pendant 6 mois, c'est cool, on se sépare parce qu'elle aime qqun d'autre, c'est la vie (ça m'a énervé sur le coup mais on est à nouveau amies donc tout va bien).

à cette même période (non c'est pas fini) .... "peut-être que je suis pas 100% une fille". donc j'expérimente. je suis très attachée au genre féminin mais des fois je me sens garçon. pendant un ou deux ans les gens utilisaient les pronoms non-genrés (they/them en anglais et iel en français ou elle plus simplement car iel c'était pas très beau oups.) en parlant de moi.
bon c'était cool mais ça a rien changé à ma vie au final. donc retour sur she/her et elle ça me va très bien c'était sympa d'expérimenter maintenant je me connais mieux !

(il faut savoir que j'ai été agressée et suivie par un mec en 2016 d'où mes réactions assez extrêmes, j'ai une tolérance très faible pour ce qu'un homme peut me dire ou me demander.)


en 2018 un mec commence à me parler et le courant passe bien, il est vraiment gentil, drôle... il me demande "au fait tu es lesbienne ou bi?" bah du coup je lui dis "bi" car j'ai pas envie de le rendre triste (c'est bête ne faites jamais ça pls) et du coup je me définis bi à nouveau parce que certains hommes ça passent i guess......

en 2019 le mec me soule car il devient jaloux alors qu'on est pas ensemble il me dit des choses assez dures à entendre bref anyway im over it. j'arrive à paris je loge chez un ami que je connais un peu. je me dis "bon je suis à paris c'est la ville de l'amour si je trouve pas ici je trouverais nulle part" donc je rencontre un mec bon il est sympa mais il devient bizarre et il me fait peur donc je le ghost

et en même temps bah je tombe amoureuse de mon ami chez qui je logeais on se met en couple quelques mois plus tard et voilà. je suis hyper amoureuse de lui, j'ai eu tellement d'expériences tristes / négatives avec les hommes mais avec lui... bah je lui fais confiance à 200%.

donc voilà après une petite dizaine d'années de yo-yo je pense être bi et cis mais au final j'attache très peu d'importance à ces étiquettes c'est vraiment la personne qui compte pour moi

pour autant je ne suis pas fan des "on est jamais 100% gay ou hétéro" c'est tout à fait normal d'être seulement attiré par un genre spécifique mais c'est aussi normal d'expérimenter, de se tromper, de revenir "aux bases" ou alors de faire un virage à 90° et de se dire "je pensais être une fille hétéro mais en fait je suis un mec gay" chacun est différent.
aussi, bi ne veut pas dire 50/50. moi honnêtement c'est peut-être 2% d'hommes et 98% de femmes ou l'inverse mais c'est un beau terme et il ne faut pas avoir peur de l'utiliser parce qu'on préfère vraiment un genre plus qu'un autre.

courage à toi en tout cas

Manon : Ah mais je viens quand tu veux après le déconfinement et après mes examens lol. Et toi tu viendras visiter le jura quand je ferai mon stage à Jura Tourisme hein  d'ailleurs venez toustes visiter le Jura Suisse. On a des beaux chevaux et des montagnes.

Ohlala quelle épopée sentimentale aussi dis donc                     ces smileys résument bien mes réactions pendant ma lecture de ton texte    et tkt le but de ce topic EST de raconter sa vie ou donner son avis ou les deux donc tu es dans le thème !

Méli : Oh rassure toi une bonne partie du peuple Gsiens ne m'est pas si inconnu qu'il n'y paraît mais merci
Plus je te lis plus je me dis que ma vie amoureuse est une longue plage de sable blanc en pleine période de confinement j'aime bien ta façon de dire que bi c'est pas que 50/50 fille/garçon après j'ai absolument rien contre ce terme en soit, c'est juste un terme avec lequel j'ai un peu du mal étant donné que mon ex se considère comme bi ET polyamour, et même si je fais très bien la différence entre les deux termes j'ai du mal à les dissocier au niveau émotionnel.

Je suis tellement contente que vous ayez trouvé chacune quelqu'un avec qui vous vous sentez bien et en confiance après un chaos pareil

Ah oui et pour l'anectote je tiens à dire que mon ex qui était absolument opposée au mariage (moi j'm'en fiche, ça m'intéresse pas c'est un gouffre financier et j'estime pas en avoir besoin   ) mais elle elle avait vraiment une aversion envers le mariage genre le truc IMPOSSIBLE dans sa vie quoi. Bah quand je lui ai dit que je la quittais elle m'a sortit "Pour tout t'avouer je nous voyais bien mariées" et moi genre         nope mec. Juste nope. Raison de plus de me casser ptdr.    J'ai que 22 ans okay je suis trop jeune pour ça, déjà qu'en couple j'ai une tendance rapide à me muter en profil type de "la-bonne-mère-de-famille" qui rage quand t'as trois moutons sous le lit alors que ma chambre est 360/365 une caverne d'Alibaba.   Et pis j'aime pas jouer à la bonne-mère-de-famille-de-40-ans là laissez moi être une étudiante post-ado libre et fraîche  et je me répète mais jme sens totalement en phase avec votre philosphie du wait-and-see et du laisser-vivre

well hello theeeeeere
ça fait longtemps que j'ai pas posté par ici, mais g un ptit update à faire so now's the time
manon : ton message est très beau je me souviens de toutes ces aventures sentimentales que tu nous racontais !!! jme souviens qd j'avais encore jamais eu de relation sexouelle gt là comme "ce être comment sex avec fille stp "
méli : sacrée aventure, jsuis totalement d'accord avec toi !!! de toute façon jsuis pas fan des gens qui se permettent de dire, en effet "on est jamais 100% gay ou hétéro", mais aussi de donner des définitions, des limites etc sur des orientations sexuelles/identités de genre qui ne les concernent pas et malheureusement ça arrive bcp trop souveeeeeeeent :///
émilie : c'est très bien que tu te poses des questions là-dessus ! tu marches sûrement vers la libération de toi-même !! ce qu'il faut retenir aussi, c'est que le spectre de genre n'est pas binaire. certaines personnes ne se sentent ni femme ni homme, ni même "neutre" !! il y a ce site qui est pas mal : https://lavieenqueer.wordpress.com/2018/06/02/les-identites-de-genres-non-binaires/ bien que les two-spirits ne soient pas mentionné.e.s ... ce que je retiens surtout, c'est que (et là je vais parler de manière binaire) chaque femme définit sa propre féminité. ce n'est pas parce qu'une femme a des attitudes ou des activités désignées comme "masculines" par la société que cette femme n'est pas féminine. pareil pour les hommes d'ailleurs.

personnellement, j'ai aussi eu une période dans ma vie, il y a quelques années, où je refusais qu'on m'assigne un genre en fonction de mon apparence physique ou de mon comportement. je me suis considérée à cette période comme androgyne (et à cette époque là, j'avais encore jamais entendu parler des pronoms =ooo). je pense que c'était surtout un ras-le-bol de la société genrée et une envie de faire ma propre révolution psychologique. de me découvrir !! une fois cette période passée, j'ai commencé à vraiment me replonger dans le genre et le sexe qui m'ont été assignés à la naissance, et à découvrir la force que je retire du fait d'être une femme. j'ai de la chance de ne jamais avoir réellement souffert de la dysphorie de genre. quoiqu'il en soit, ma féminité m'apporte (et c'est simplement mon ressenti, que je ne partage qu'avec moi-même !) une énergie vitale, mystique, puissante, qui me donne la rage de me battre pour mes droits et pour ma fierté. parce que ma féminité, je la définis comme je veux, car je suis une femme. et pourtant, je me surprends souvent à avoir comme modèles des hommes (jim morrison, jack kerouac, brad pitt lol, certains de mes potes, etc) dans le sens de j'aimerais bien leur ressembler, vous voyez ? dans leur attitude, dans leur façon de bouger, de regarder, de voir les choses, etc. je suis une giga fan de jim morrison et j'ai des posters de lui dans ma chambre, et quand quelqu'un.e les voit, on me dit souvent "si tu vivais à son époque, t'aurais aimé le baiser, hm ?" non, j'aimerais être "comme lui". avoir son attitude, sa complexité d'esprit, son intelligence, ses démons peut-être même. je sais pas si vous voyez ce que je veux dire
anyway, concernant mon orientation sexuelle now j'avais posté un message plus haut (que g suppr pcq j'aime pas quand ma life reste trop lgts sur internet oupsi) comme quoi j'étais en plein doute sur  mon orientation sexuelle. genre j'étais persuadée d'être lesbian mais jsp jcommençais à trouver des gars cute o_O du coup jpouvais pas rester comme ça à me demander, g commencé à date des mecs sur tinder. j'en ai vu un 3 fois, et au 3e date on a couché et genre jme marre encore bon déjà on a fait fumé un maaaax de ter, du coup ça a éventuellement joué, mais voilà en gros on a commencé par du sexe oral et genre jsais ap ça m'excitait pas du tout (pépom une teub is kinda funny tho ptdr) et ensuite on est passé sur la pénétration et ... c po rentré. jor ça voulait pas et ça faisait horriblement mal. du coup au début g mis ça sur le compte de la beuh (mdrrrrrrrr). donc en suite bon beng jlai re pépom puis on a arrêté et genre après on s'est endormi.e.s en mode câlingue et puis une pensée s'est introduite dans mon esprit avant que je m'endorme : "j'espère qu'il ne va pas tenter de me violer :)" et là g compris. g compris pourquoi ça voulait pas rentrer : de un, à cause de plusieurs expériences d'attouchements/agressions sexuelles par des hommes, et de deux, parce que tout simplement je n'étais pas excitée par cet homme et par sa teub (comme tous les autres avant lui) et que du coup ben forcément sans lubrification ça faisait très mal. voilà mais le truc le plus important c'est que THANK GOD OH LORD I'M A LESBIAN, AND I LOVE LOVING WOMEN. j'étais là en mode wait and see, mais quel soulagement en vrai. jme suis rendue compte que vraiment, j'aime les filles, j'aime avoir des relations sexuelles avec des filles, et je suis excitée quand j'ai une relation sexuelle avec une fille. mais ça n'a rien à voir avec mes expériences avec les hommes !! bon le truc c que du coup il faudrait que je bosse sur cette histoire de vaginisme, si on peut appeler ça comme ça ... du coup now i've never been gayer than today

hello !
c'est rigolo, mais je n'ai jamais vu autant de meufs intéressées par les meufs que sur GS. comme si c'était l'épicentre de la découverte féminine ici

vic : t'es ptet lesbienne curieuse, comme moi je suis hétéro curieuse je suis trop triste de lire que t'as eu peur qu'il te viole et en colère aussi d'ailleurs, les mecs c'est vrmt des grosses merdes. après en vrai moi ma première fois j'avais beau aimer mon mec et tout ça passait pas... et j'ai globalement toujours eu un peu mal lors de la première fois

bref c'est super intéressant de voir vos expériences, de lire comment vous vous êtes découvertes parce que perso, même si je suis beaucoup dans l'introspection de moi, j'ai pas l'impression de m'être aussi bien découverte que vous. et je vous admire aussi pour essayer autant, pour vous donner les moyens de découvrir des trucs, parce que perso, je me met une pression énorme dans mes relations amoureuses et sexuelles parce que ben, j'ai un problème avec ma féminité je suis une meuf avec des formes et je les ai longtemps cachées parce qu'au cours de mon adolescence des gens ont attiré l'attention dessus avec leurs remarques et ça m'a mis mal à l'aise, je pense que j'ai pas très bien vécu mon changement de corps et que j'arrivais pas à l'intégrer comme faisant parti de moi ( et que d'une certaine manière, via les remarques des autres, mon corps devenait objet?). Bref pendant longtemps, et encore un peu maintenant, j'avais peur que les mecs veuillent de moi que parce que j'étais bonne ( même pas parce que j'étais jolie hein, juste " bonne " ), les mecs qui me draguent me font fuir ( du coup je me retrouve à draguer moi des mecs qui sont pas forcément dispo émotionnellement, hard to get, et j'me retrouve dans des situations malheureuses, et du coup ça me donne l'impression que personne ne s'intéresse vrmt à moi, que jamais qqn m'aimera blablabla), et bref plus le temps passe plus j'ai du mal avec les interactions de flirt.
Parce que j'ai l'impression que je peux pas dire non, que j'ai peur d'être coincée, et parce que moi aussi les mecs commencent vrmt à me gonfler, plus j'avance dans mon féminisme moins je deviens tolérante et les possibilités de sortir avec qqn s'amenuisent parce qu'il y a tjr un red flag at some point
Du coup en ce moment je sors avec personne, je cherche personne, j'ai besoin de personne (ma dernière expérience m'a fait me dire que les mecs étaient vrmt une grosse perte de temps et que j'avais envie de me concentrer sur moi et mon avancée dans la vie)... mais y a tjr une petite voix au fond qui me dit " oééé mais dis donc ça fait longtemps que t'as pas eu qqn ( faux, c'était en février, petit voix de merde ), tu passes à côté d'histoires d'amour et passionnelles si ça se trouve, bouge ton cul..." et c'est relou

Bon tout ça avait pas forcément avoir avec l'orientation de genre mais fallait que je pose ça là, le truc de la féminité ça m'a fait tilter donc j'voulais partager mon XP j'me considère comme " hétéro curieuse ", c'est à dire que je suis foncièrement intéressée par les hommes, je suis tombée amoureuse que d'hommes mais j'ai déjà couché avec une meuf et j'ai moults crush féminins. quand j'ai couché avec la meuf ( c'était une de mes meilleures amies et c'était pr un plan à 3 ), j'ai trouvé ça " intéressant " comme une XP sociale et j'ai bien aimé qu'elle me fasse des trucs mais moi j'ai pas particulièrement aimé lui faire des trucs ( mais c'était aussi dû au fait que j'étais pas habituée, et y avait plein de trucs qui se mélangeaient dans ma tête ). un peu comme toi vic avec le mec j'ai l'impression pour autant je me suis pas fermée à l'idée, j'ai encore des crush sur des filles (cf. ma coloc ici), je trouve le corps féminin magnifique, les relations entre femmes me font fantasmer parce que comme disait vic femme =

Citation :

une énergie vitale, mystique, puissante, qui me donne la rage de me battre pour mes droits et pour ma fierté.

et j'ai envie de vivre une telle intensité que je sens exclusivement féminine, dans le sens où je voudrai une connexion intellectuelle profonde que je ne sens accessible qu'avec une femme ( cf. les grandes autrices/artistes qui sont avec des femmes, ben elles ont tout compris è.é )... mais je me vois pas vrmt avoir une relation ( quelle qu'elle soit ) avec une meuf, parce que entre autres ça m'ouvre la porte à une grande intimité qui me fait peur. c'est compliqué de mettre des mots dessus, parce que j'avoue que je cherche pas vraiment à en mettre sur mon orientation, c'est plutôt des envies / des désirs / des opportunités qui me mène à tester des trucs, plutôt que de le provoquer. et en même temps ça m'énerve j'aimerai vivre plus de trucs

voilà, c'était intéressant de vous lire et de me faire une petite introspection, ça fait du bien

ooh coucou ninouche jprofite d'avoir encore été réveillée par d'affreuses hallucinations auditives pour te répondre :)))
alors en fait mon xp de la semaine dernière que jvous ai contée, c'est pas ma première fois avec un mec hein =o jpense qu'avec le confinement etc g un peu tout remis en question, dont mon orientation sexuelle, et en plus pendant et après le confinement gt horny as fuuuuck (jle suis tjrs lol) du coup j'avais l'impression d'avoir envie de baiser tout ce qui bouge, d'où mon soudain (ré)intérêt (le dernier datant d'avant de me découvrir lesbibi) pour les mecs mdr. c'est pour ça que j'avais besoin de find out about it. parce qu'en fait, comme à chaque fois que je couche avec des mecs, ce qui m'attire c'est simplement le contact physique affectif, genre des câlins, être dans des bras pendant que je regarde un film, tout ça tout ça. en gros, ce que j'ai avec mes potes. mais une fois qu'on passait à l'acte sexuel, ben y avait un truc qui me dérangeait. déjà ils savent vrmt pas y faire avec les boobs et les cunnis è_é et puis voilà ça m'excite pas genre jfinis par faire l'étoile de mer pcq fuck. donc voilà, g réalisé que j'aime le contact physique amical démontrant de l'affection avec des mecs. genre mes ptits potes d'amour
hm en ce qui concerne les problèmes avec ta féminité, jcomprends totalement, mais vraiment. j'ai jamais vraiment été quelqu'un qu'on qualifierait de "avec des formes", mais j'ai aussi mal vécu ma puberté, l'élargissement de mes hanches, la croissance de ma poitrine. encore aujourd'hui je trouve mes boobs bien trop gros. j'en ai souvent voulu, et ptêtre encore aujourd'hui, à mon corps de ne pas être lean et sec comme celui d'un homme (cf jim morrison mdrrr). j'ai des gros soucis d'obsession avec la finesse, voire la maigreur (troubles du comportement alimentaires). et pourtant, j'aime la forme du corps féminin, vraiment. logique mdr. là ça commence à aller mieux mais c dur. jme prends énormément la tête sur ce que je mange. il y a un mois, je me sentais tellement mal d'avoir pris du poids pendant le confinement que je me suis affamée pendant 3 jours (alors que je fais 24km à vélo ts les jours) et ensuite, je comptais chaque calorie que j'absorbais. aujourd'hui je commence à mettre des fringues un peu moins larges, je commence à apprécier l'apparence de mon corps (en plus jme suis musclée avec tt mon biking hihihi).  mais bref, jcomprends totalement cette notion d'objet, de n'être vue que comme une meuf à baiser, et c'est quelque chose d'extrêmement angoissant et frustrant, surtout dans notre société infectée par le patriarcat et la culture du viol.
au niveau des relations ... j'avoue j'ai du mal avec la notion de flirt aussi, parce que souvent, les gens vont revêtir une image qui n'est pas la leur dans le but de plaire, et c'est pour ça que souvent on tombe sur des personnes qui ne nous correspondent pas du tout. c'est pour ça que maintenant franchement je cherche même pas à draguer, juste je m'intéresse à ce que l'autre a à dire, je parle de ce que j'aime (pas rare que les meufs à qui jparle se retrouvent impliquées dans une conversation sur les hallucinogènes ou sur le système de régulation de température chez les grands théropodes o_O) et puis au moins si ça matche ben jsuis sûre que la personne a un minimum d'intérêt envers ce que je suis, et pas que mon corps mdr.
and i feel youuuu pour le fait de pas pouvoir dire non. c'est trop chiant !!! ce sentiment de se regarder se montrer irrespectueuse envers soi-même, arrrh
du coup, cette petite voix qui te somme de trouver quelqu'un, ce serait pas la voix de la pression sociale et du patriarcat internalisé ? en mode qUuOii JsUiS eNcOrE cÉliB ?? parce que tu ne dis n'avoir besoin de personne, et pourtant tu fantasmes sur l'idée d'une histoire passionnelle avec l'autre perso en vrai même si en ce moment jressens pas l'envie d'avoir une histoire avec quelqu'un, ou bien pas trop longtemps, jcompte bien trouver quelqu'un avec qui je m'accorde parfaitement. une soulmaaate (et jveux aussi me marier avec une anglophone dans le seul but d'avoir un nom de famille anglophone è_é)
pour le truc de pas aimer lui faire des trucs, c tout à fait normal ! ça me l'a fait à moi aussi la première fois, à cause de la pression de mal faire, le fait de plonger dans l'inconnu, le sentiment de se regarder soi-même d'un oeil extérieur très critique ... surtout lors d'un premier plan à trois en plus, bcp de 1e fois en une fois (et en plus ac ta pote mdr) =O
moi non plus j'aime pas mettre d'étiquettes mais j'aime pas me sentir perdue dans mon orientation. surtout au niveau de l'homosexualité dont la validité même est encore contestée aujourd'hui. jpense que tant qu'on a pas subi des propos/actes homophobes, on se rend pas compte à quel point c'est sécurisant et empowering de pouvoir dire "oui, je suis ... et j'en suis fier.ère" et je me sens plus assurée de dire "je suis lesbienne et j'en suis fier.ère" plutôt que "hm je sais pas trop hihi" parce que les gens, dès que tu doutes, ils remettent TOUJOURS en cause ton orientation sexuelle, et croient TOUJOURS savoir mieux que toi quelle est ton orientation sexuelle.
mais oui, quoiqu'il en soit, pour se connaître mieux, il faut bien sûr de l'introspection, mais aussi provoquer et vivre des choses. je vis sous cet angle maintenant. quand j'étais avec ema, elle me faisait tjrs culpabiliser de vouloir tester des choses, ou me faisait avoir peur de plonger dans l'inconnu, et ça ça me plombait de ouf. genre elle se méfiait de ci, elle avait peur de ça, gngngn (et jparle pas forcément que de sexe). moi je suis pas comme ça ! jveux vivre et connaître plein de choses et pouvoir parler de plein de choses. du coup, dès que g l'opportunité de sortir de ma zone de confort, j'accouuuurs, parce que le sentiment d'avoir réussi à surmonter ses peurs et rassasier sa curiosité, c'est trop bien. mais (presque) toujours quand je suis dans un bon mindset ! maintenant les gens me définissent comme "casse-cou" ptdrrr (bon g encore du mal à faire le 1er move ou passer un appel téléphonique mdr mais ça ÇA FAIT TROP PEUR OK ???) so go satisfaire ta curiosité !!! ça aide énormément à se découvrir !!!

Walaaaaa le feu revit de ses braises

Merci pour vos témoignages les filles ça m'aide so beaucoup et ça me fait me sentir tellement moins seule  
Je vais essayer de répondre de façon aussi étoffée que possible

Emilie : Je sais ce qu'est la pansexualité, j'ai beaucoup trop d'amis avec des sexualités aussi variées qu'improbables.  Mais comme je le disais je DETESTE vraiment les étiquettes et je suis de ceux qui pensent qu'une sexualité PEUT sans obligation ni règle ni autre évoluer au cours d'une vie, comme adaptation à l'environnement ou comme ressenti intrinsèque. Pareil pour ce qui est du genre, étant donné que je hais les étiquettes, je pense qu'on peut se considérer homme ou femme selon l'idée qu'on s'en fait, et que la seule barrière entre un homme et une femme sont les attributs biologiques. Le reste pour moi, c'est de la culture avec laquelle on nous a habitués (et des études scientifiques vont dans ce sens !) et pas du-fait-que-t'as-un-vagin tu préfères la couleur rose et voilà c'est marqué dans tes gênes. La perception du féminin et du masculin ayant évolué à travers les époques et les nations, on a aussi tendance à oublier que nombre de bébés intersexes sont opérés à la naissance dans le plus grand secret pour correspondre à un de deux genres dominants.

Du coup pour répondre en même temps en partie à Nina (so plez d'entendre parler de toi, ça fait longtemps)  et à Vic, je pense que l'essentiel est que vous correspondiez à VOS aspirations profondes et votre volonté d'être personnelles, et comme ça avec de la chance les gens qui peuvent vous convenir vous percevront comme vous êtes réellement et pas comme l'image que vous montrez Après cette recette n'est pas absolue, elle a ses failles

Cela dit je me dois de poser ici une magnifique anecdote

Il y a un moment, j'ai percé à jour mon plus ancien ami encore présent dans ma vie et du coup bah il a avoué avoir des sentiments pour moi depuis 8 ans Oups. Eeeeeeet bah je suis quelqu'un qui tombe facilement amoureuse, voilà, donc je me suis un peu laissée emportée au début par la nouveauté et l'opportunité mais ça a assez rapidement tourné au vinaigre quand monsieur a commencé à me parler de bifles, entre autres.  Noooo nononono no way mec, et pis je me suis rappelé que c'était pas trop dans mes plans et encore moins quand il a commencé à me parler de mariage et d'enfants. Donc en 6 mois, on m'a plus ou moins demandée en mariage 2 fois  STOP, une fois par mon ex et une fois par un crush non-officiel STOP je refuse catégoriquement cette situation, on verra plus tard pour les nouvelles expériences, mais j'ai mon compte je veux rester libre et célib et heureuse dans mon célibat mais je supporterais pas une troisière demande en mariage dans la même année

Et cela dit même si c'est pas toujours facile je trouve ça génial qu'on soit toutes à la recherche de nous-mêmes et que tellement de gens aussi ouverts soient sur GS

OMG quelle histoire dis donc Merci pour ton partage, vous êtes toutes mimis