× Thérèse

NOM : Thérèse
AGE : environ 5 ans
SEXE : Jument
Liens : aucun | lien

AIME : la compagnie des autres juments et des poulains - se retrouver seule pour prier et penser - les longues balades baignées d'air frais en toute saison
N'AIME PAS : les étalons - la guerre - la méchanceté

CARACTERE : Elle est douce et gentille. C'est le genre de juments qui ne fera même pas de mal à une mouche. Elle est relativement sociable, appréciant le contact et la conversation des autres. Elle est curieuse et intéressée par ce qui l'entoure. Sauf les étalons, obviously. Ces derniers ne l'intéressent guère et lui font même peur. En leur présence, elle baisse instinctivement le regard et va chercher à les fuir, sans leur adresser la parole.

HISTOIRE : Dans le troupeau où elle grandit, il n'y avait qu'un mâle. Celui qui en était à la tête. Nul autre étalon n'était admis dans cette communauté. Les mâles qui naissaient au sein du troupeau, devaient atteindre leur adolescence pour le quitter. On leur disait qu'ils avaient pour mission "d'aller fonder leur propre famille ailleurs, que c'était comme un aboutissement à atteindre". Ce n'était qu'une excuse pour les faire partir, en soi. Le dominant était atteint comme d'un trouble de la personnalité. Il aimait être adulé et vénéré par les femelles. Il leur demandait de lui faire régulièrement des louanges, de lui apporter des offrandes en tout genre et surtout, de lui être fidèle. Les juments ne devaient avoir d'yeux que pour lui, et uniquement lui. Lors des périodes de chaleurs, c'était toujours des crépages de chignon interminables pour savoir lesquelles auraient le mérite d'être choisies.

Thérèse, dans tout ça, était une bonne petite fidèle. Elle priait souvent pour ce dieu réel et elle ne pensait qu'à lui, nuit et jour.
Les juments avaient ordre de ne pas approcher un seul autre mâle ; et pour cause, le dominant leur avait lavé le cerveau en leur contant des histoires à dormir debout. Les autres étalons n'étaient que des diables assoiffés de sexe et de combat. Toutes juments qui osaient ne serait-ce que poser le regard sur un autre étalon errant, pouvaient se voir bannir de la communauté.

Ce qui amène notre chère Thérèse sur les terres de Galop Sauvages est une raison toute simple. Un soir paisible de prières et de spectacles pour honorer le dominant, une troupe d'étalons belliqueux vint semer la panique. Les juments se dispersèrent dans des hennissements de désespoir et de terreur ... Le dominant avait raison ! pensait Thérèse ; les autres mâles ne sont que le diable réincarné. Cherchant désespèrement à retrouver quelques membres de son clan, Thérèse ne fit que parvenir à l'entrée des terres de Luanera ...