Le temple du temps

- O - Le gris est inquiet, et il se sent coupable. En l’entendant éternuer, son cœur semble s’alléger d’un poids, elle était vivante. Il s’avance doucement dans le lieu saint.

Mais, en entendant sa voix froide, sèche, il se fige. Baisse le nez et souffle tout bas. « Etosha, je suis désolé, pour tout ça… Je, si j’avais su que ça ferait…ça, je n’aurais rien fait. Je veux pas te perdre Etosha et je m’inquiète, ça fait des jours qu’on ne t’a pas vu… » souffle-t-il doucement, regardant ses sabots qui avaient l’air carrément moins flippant que la grise en ce moment.

- O - Il est penaud, là, devant elle, ne sachant pas quoi répondre. Bine sur qu’il n’avait pas voulu la mettre dans cette situation. Jamais il n’aurait voulu ça. Encore moins s’il allait la perdre. Il resta à distance, grattant le sol du sabot. « Je ne voulais pas Etosha, croit moi.. Je… Jamais je n’aurais voulu en arriver là. Mais.. Tu n’es pas enceinte ? N’est-ce pas ? » Il l’espérait de tout cœur, pas prêt à la perdre. Si elle était prête à lui mettre une rouste, lui ne l’était pas du tout. Elle aurait tout l’avantage.

- O - Le mâle gardait ses distances, ne souhaitant devenir une menace pour elle. Il soupire doucement, calculant rapidement le temps de sans tête. « Il y a peu de chance de que tu sois pleine alors… » Il secoua la tête. « Non ! à personne. Ce n’était pas à moi d’en parler… » lâche-t-il précipitamment «Mais je connais une amie, une guérisseuse qui pourra peut-être t’aider, elle n’est pas des Nilaaks, elle est toute seule ? » Il souhaitait sincèrement, l’aider et retrouver son amie, sa meilleure amie peut-être. Il aurait en être autre chose dans d’autre circonstance, mais il était clair qu’elle ne serait qu’une amie désormais.

- O - Oroïne garde ses distances, la regardant, souriant simplement. « Elle s’appelle Niylah et je lui fais confiance. Elle pourra sûrement t’aider ? » Il lui sourit un peu plus en la voyant s’apaiser, ne pour s’empêcher d’être lui-même rassuré. « Tu devrais manger un peu aussi… » Le gris s’inquiétait sincèrement pour son amie et sa santé.

- O - « Dans une cabane, à quelques heures de marche, peut-être un jour… » Elle evrait se trouver, ou pas loin, c’était là qu’elle vivait, et travailler et passait le plus clair de son temps. Ils pourraient attendre de toute façon. Et c’était un bon moyen de lui présenter cette personne si chère à son cœur. « Comment ça, que nous ? »

Il fronce le nez, il était pourtant passé il y a deux jours au camp, et il avait pu y voir Filao et Njörd. Que c’était-il passé entre temps ?

- O - « Je t’accompagnerais à la taverne, si tu veux ? Mais je pourrais repartir si tu ne veux pas que je sois là. » Puis il se redressa, soudainement soucieux et inquiet. « Des bipèdes… Ils ont capturé qui ? » Il secoua la tête, nerveux. « J’irais faire un tour, voir si je peux voir qui est là-bas. Nilaak ou pas. » Il avait une petite boule au ventre, imaginant ses amis capturés, là-bas. Il ne voulait pas rester sans rien faire. Cette situation ne devait pas être prise à la légère. « On devrait retrouver Njörd, et lui rapporter les nouvelles.» Mais il était loin de se douter que leur Roi avait été fait prisonnier. Ainsi qu’une grande partie des Nilaak.