Quand l'espoir s'envole | O.

- O - Le grand mâle avait été placé entre quatre mur, dans un espace étroit, il avait à paine laplace de bouger, si bine qu’il recula et se retrouva en moins de 2 pas les fesses collées au mur du fond. Il en fit le tour, rapidement, avant de se mettre à taper dans la porte, espérant la faire céder.

- FILAO - L'isabelle somnolait dans le box voisin. Il est réveillé par un bruit de sabot, un vrai boucan. Surement un petit nouveau qui tente encore de s'échapper. L'étalon rabat les oreilles, la captivité le rend de plus en plus aigrie. Il n'aurait jamais crût pouvoir un jour regretter sa captivité chez les indiens. Agacé par ce vacarme, l'étalon s'énerve. " Bon t'arrêtes ?! Y'en a qui voudrait bien dormir ! " ronfle t il, naseaux pincés. Ca ne lui ressemblait pas d'être grincheux comme ça.

- O - Oroïne continue de taper dans la porte du box. Peut-être qu’il sera tellement insupportable qu’ils décideront de le relâcher. Il l’espère. En entendant une voix familière s’élever. Il ronfle des naseaux, surpris. Certes, la voix à l’air aigrie, plus qu’à l’accoutumée, mais il la reconnait. « Filao ? » lance-t-il, aussi surpris que nerveux. « Je croyais que tu étais dans l’autre camp… Avec les hommes au embarcations étranges sur le fleuve et aux plumes dans les chevaux ? » Il le cherchait du regard, parmi les boxes occupées.

- FILAO - L'étalon est tellement irrité par le bruit qu'il pourrait s'enfoncer de la paille dans les oreilles. Il lève un postérieur, s'apprêtant à frapper le mur de bois qui les sépare mais à cet instant il reconnait la voix de l'inconnu. " Oroine ? " interroge t il, oreilles dressées sur son crâne. Il tente d'apercevoir son ami à travers une faille du mur et remarque sa large carrure et sa robe neigeuse. " Oui, je me suis échappé. " explique t il en baissant légèrement les oreilles. " Et toi, que fais-tu là ? " demande t il ensuite. En entendant la voix mélodieuse de sa bien aimée, l'étalon sort la tête de son box et sourit tendrement à son rayon de soleil. Il l'aime trop pour lui tirer la langue et de contente l'observer d'un regard amoureux.

- O - Oroïne semble s’apaiser immédiatement en entendant la voix de Soleil et de Filao, il avait l’impression de respirer un peu. Il s’autorisa même de rire un peu. « C’est lui qui a commencé ! » lâche-t-il, parfaitement de mauvaise foi. Il soupira doucement. « Je suivais une piste pour te trouver, avec Njörd, j’ai senti vos odeurs… Et je suis tombé sur eux. » Il serra les dents. « Je n’ai pas pu fuir. Et toi ? Et vous… Soleil ? Tu vas bien, ça fait si longtemps, j’aurais aimé qu’on se revoit ailleurs qu’ici… » soufflet-t-il tristement, très bas. « Mais tu m’as manqué, ça me fait plaisir de te revoir ! »

- FILAO - Faussement offusqué par la mauvaise fois d'Oroine, l'étalon tire une mine outrée exagérée et tend l'encolure vers le grand blanc pour tenter de lui pincer la joue pour jouer. Mais avec la distance qui les sépare, il ne réussi qu'a attraper une mèche de crins. L'étalon passe sous silence la raison qui l'a mené ici de peur d'être jugé. Il faut dire que c'était vraiment pas très malin de se laisser capturer volontairement. Même si sa motivation était louable, ça n'en restait pas moins un acte stupide. Filao éclate de rire devant la naïveté de Soleil, ça lui réchauffe le coeur. " Nous faisons parti du même clan. " rappelle t il d'une voix douce. " Oroine habitait déjà chez les Nilaak bien avant ma naissance. "

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- O - Oroïne rit doucement, rassurée quand son amie lui annonça qu’elle allait bien. Tant mieux. Parce qu’il aurait été prêt à déboiter quelques humains pour se venger. Il souriait doucement, passant son regard sur l’un et sur l’autre, semblant déceler quelque chose. Il esquissa un sourire, gardant sa pour lui pour le moment. Il lâcha un grognement outré quand Filao attrapa son crin. Essayant de faire de même pour se venger, un poil trop petit. Il tourna doucement la tête vers Soleil, riant.

« Je suis encore plus gros ! » lâche-t-il en riant doucement, effectivement, son entrainement avait porté ses fruits et il avait pris de la masse. Que du muscle.

Il hocha la tête ensuite en les regardant.

« T’as qu’à dire que je suis un ancêtre Filao ! Et vous deux alors… C’est l’amour fou ? » il glousse doucement, mais difficile de passer outre leurs regards.