Gathering, my brothers. | R

**Messages :** 781 **Inscription :** 25/01/2020 **Age :** 22 **Pseudo :** Koala

Il hoche doucement la tête aux paroles du jeune étalon à ses côtés. Ça faisait du bien de voir que beaucoup comprennent ce qui se passe, même si certains ont des questions,. Rolò trouve que ça se passe relativement bien. Une jument prend la voix et ses yeux se posent sur Meruem qu'il accueil avec un sourire. Sa question est légitime.

- Comme j'ai dit plutôt, les indiens connaissent leurs ennemis et j'ai bien l'impression que ça fait un moment qu'il y a des tentions entre eux. Le jour de la guerre, je porterais sur mon dos un jeune indien, Ohanko. Certains chevaux seront montés mais si vous ne le souhaitez pas alors vous n'êtes pas obligé, c'est à votre guise. Mais sachez qu'un Indien sur votre dos pourra vous défendre contre des ennemis qui sont à longue distance avec leurs grands bouts de bois piquants et leurs branches tordu avec une ficelle qui projette d'autres bouts bois pointus... Vos ennemis aurons du métal qui crache un caillou à une vitesse folle et qui fait le bruit du tonnerre, alors oui c'est risqué, mais c'est pour le bien des nôtres... À la fin de tout ça nous pourrons reprendre une vie normale.

L'étalon descend doucement de son perchoir pour venir faire le tour de la foule, en se positionnant en direction des terres indiennes.

- Ceux qui veulent me suivre et rejoindre les indiens maintenant, alors je vous guideraient, quand ils me reconnaîtront, je pense qu'ils comprendront ce qui se passe. Il imagine déjà le sourire sur les lèvres du petit indien quand il va revoir Waneta, cheval de bataille. Ceux qui ont des choses à faire avant de nous rejoindre, alors nous vous attendrons sur les terres indiennes.

Et il reste debout, observant la foule de ses yeux bleutés, cherchant à savoir si quelqu'un avait besoin de d'autres réponses à leurs questions.

Invité

Yume descend à son tour du même perchoir où il avait été aux côtés de Rolò et prend un bain de foule. Puis, il suit l'étalon pie, conscient que ce qui les attend ne sera pas une tâche aisée. De son côté, il est prêt à mettre un terme à cette guerre, peu importe s'il lui faudra s'acoquiner avec des bipèdes. L'important sera que les humains ne soient plus à la fin et qu'ils puissent retrouver leurs propres terres, sans les voir de nouveau par la suite.

Il prend alors le trot aux côtés du mâle au corps massif, prêt à lui prêter main forte à la suite de cette idée qui pourra sembler farfelue aux yeux de beaucoup. Malgré tout, il est confiant, il sait d'ores et déjà que cette perspective est celle qui a le plus de chances de fonctionner contre les cowboys.

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- FOUDRE - La noiraude observe les différents protagonistes de ses yeux perçant. Elle les détaille un à un pour évaluer leur chance de vaincre mais ce qu'elle voit ne lui plait guère. Ils ne sont pas Nayati, comment être sûr qu'ils sont digne de confiance... ? ronchonne Foudre intérieurement. Elle écoute tout de même le discours jusqu'à la fin puis plonge son regard vers son chef, impatiente de connaitre sa décision. Etait-ce une bonne idée de risquer de perdre les siens dans une guerre morbide alors qu'il ne reste plus que Cristal de captive ? Ne serait-ce pas plus prudent de tenter un assaut nocturne juste pour la récupérer elle ? Foudre ne se considère pas égoïste, elle fait juste passer son camp en priorité.

**Messages :** 1070 **Inscription :** 26/10/2019 **Age :** 24 **Pseudo :** Pau

ECLIPSE

Le pie observe attentivement la scène et réfléchit à la question. Se laisserait il monter par des humains? Il avait déjà l'habitude de l'homme mais ça datait d'un moment. Puis il se dit que les indiens seraient sûrement plus efficace sur le dos d'un cheval. Alors il suivit Rolò et Yume, ne sachant pas trop si il prenait une bonne décision.

NETCHEY'AK

Contrairement à son ancien beau-père et son frère, il n'avait guère envie d'être monté par un humain. Il en avait déjà vu deux sur des chevaux ça lui suffisait. Il ne voulait pas être le toutou d'un stupide bipède. Il hésita quand même un certains moment. Après tout c'était leur guerre à tous et il avait fait une promesse. Il prit le pas, hésitant, restant bien en retrait du petit groupe qui s'était formé. Il combattrai mais personne ne sera sur son dos.

NARVAL

Il ne laisse filtrer aucuns signes de satisfaction mais ce n'est pas pour autant qu'il n'apprécie pas l'intervention de son frère. Il adhère à chacun de ses mots, bien d'accord que tout les bipèdes doivent quitter leurs terres. Le pie les dit bienveillants, mais Boréale n'était-elle pas morte chez eux ? Que cela soit de leur main ou pas, elle était morte captive et non pas libre, non pas avec les siens, non pas chez elle. N'est ce pas elle qu'il mentionne d'ailleurs quand il dit avoir réconforté un humain pour sa mort ? Narval n'avait pas de lien particulier avec la jument mais il la respectait, elle avait été sa chef, et surtout, l'amour de son frère. Son corps tout entier se contracte à la simple vision du pie colossal réconfortant un chétif indien. N'aurait-il pas pu faire cesser ses pleurs d'une autre manière ? Plus … Définitive. Mais surtout ses yeux de glace se rivent sur Faucon. Comment encaisserait-il ces mots ? Si il avait été de nature impulsive, il aurait fait regretter au pie d'avoir osé évoqué la mort de Boréale, surtout en tant que tragédie pour les bipèdes. Mais il se contente de quitter l'arrière garde et d'avancer jusqu'à Faucon, il se place à ses côtés en silence, en soutien. Il ne le verra pas, mais il saura.

CORBEAU DE NUIT

Le mâle argenté écoute attentivement l'investigateur de tout ça, mais ne sait pas si il parvient à être convaincu de la bienveillance totale de ceux qu'il nomme indiens. Après tout, ils leur retire un de leurs biens les plus précieux : leur liberté. Et leur liberté ne s'apparente t-elle pas à leurs vies ? Le mâle reste sceptique mais malgré tout, si il leur fait confiance, il décide alors de placer sa confiance en Rolo. Il hoche la tête pour confirmer sa participation, surtout après qu'il ait mentionné Fiona, terminant de le convaincre.
Il était tellement concentré dans les discours de chacun, et plutôt d'accord avec le fait que même les indiens devraient partir après cela, hochant également plusieurs fois la tête après les propos du mâle dénommé Faucon, qu'il se laissa surprendre par l'arrivée de Meruem. Sa voix le fit sursauter et lorsqu'il pivota son visage vers elle, un large sourire illumina son visage sincère. Il était heureux de la voir ici, de voir un autre membre de l'Erg se battre pour les leurs et leurs terres à tous. Il se dirige d'ailleurs machinalement vers elle. Il fronce les sourcils à sa dernière question, qu'il trouve à la fois intéressante et inquiétante. Corbeau était encore jeune, il pensait surtout à aider, mais avait du mal à envisager qu'il risquait lui même la mort pour ça. Que tous ici risqueraient leurs vies. Mais cela n'angoisse pas le jeune guerrier, il avait toujours voulu aider son prochain, et que sa vie soit en péril ou pas pour ça, n'y changeait rien. Il laisse Rolo lui répondre, puis un peu plus bas il rajoute à Meruem : On veillera les uns sur les autres.

HOOKER

Hooker vient se glisser aux côtés de Corbeau et Meruem, son regard enflammé parcourant rapidement l'assemblée d'individus présents. Cela faisait à peine quelques jours qu'il était revenu sur Luanera qu'il se mêlait déjà au beau bordel qui y régnait. Encore. Mais quand il avait appris que ses proches étaient captifs des humains il lui avait été impossible de fermer les yeux et d'attendre sagement qu'ils rentrent sains et saufs à la maison, au grand désarroi de Phoenix. Autant dire que sage ne faisait clairement pas parti de son vocabulaire et de son être tout entier.
Il est dans l'enceinte du lieu depuis assez longtemps pour avoir entendu ce qu'il avait à entendre. Il a vu Faucon prendre la parole avec aplomb et assurance. Il a serré les dents en voyant le fils de l'araignée et cela l'a rebuté dans les premières secondes de le savoir ici, si près de lui. Hook haïssait surtout Nyveèn mais il n'oubliait pas que le mâle avait enlevé sa fille et gardé captive, et bien qu'il ne lui ait fait aucun mal, il s'en était à son tour pris à sa famille, comme sa mère avant lui. Mais l'orage qui grondait sur GS à l'heure actuelle était trop grave, leurs avenirs à tous étaient en danger, et pour ça, Hooker était capable de mettre sa rancoeur légendaire de côté, comme il l'avait déjà fait et prouvé dans la guerre contre les Parias. L'erg rejoint les Nayatis sur le fait que tout les humains doivent dégager de nos terres à la fin de toute cette merde. Qu'ils soient devenus tes potes n'y change quedal, si ils ne prennent pas l'initiative d'eux même, on leur bottera aussi le cul pour qu'ils se barrent. On te suit pour aller niquer la gueule des cow boys, mais commence à réfléchir à si toi tu nous suivras si il faut qu'on nique celle des indiens. L'appaloosa a vécu déjà bien trop de guerre pour son âge pas si avancé que cela, mais il est prêt à s'y replonger, pour ses proches, et l'avenir de ses enfants. Mais putain fait leur bien comprendre qu'ils posent pas leur sales pattes dégueulasses sur moi et encore moins leurs culs. Toujours les mots justes et doux, ce Hooker.

l'alezan écoutait en silence, approuvait silencieusement les paroles des plus sceptiques, lui-même en faisant partie. il avait toutes les peines du monde à croire en la bonne volonté de ces bipèdes, bien qu'il ait eu l'occasion de rencontrer l'une d'elle sans qu'elle ne le capture. voilà ce qui le faisait douter. il savait qu'il ne pouvait en faire une généralité. la large cicatrice sur son poitrail en attestait. il inspira profondément, attendant de voir le climat qui s'installait au sein du rassemblement, constatant avec désolation qu'aucun autre nilaak n'était présent pour le moment. sans aucun doute, il devait s'agir du clan le plus affecté, tant sur le plan des captures que sur les effectifs disponibles pour problèmes de santé ou autre. il songea à absinthe, à hope. puis à filao, myosotis et njörd, à soleil, aussi. trop des siens manquaient encore à l'appel, et il devait bien l'avouer ; le destin de son clan était entre les sabots de ces - pour la plupart - inconnus. « les nilaak se joindront aux opérations. je les représenterai. » clama-t-il simplement après chaque membre. meruem s'était glissée à ses côtés. il échangea un regard avec lui, pinçant les naseaux quand elle évoqua cette blessure qui avait manqué de lui coûter la vie. il ne désirait pas être perçu comme un martyr, ni être écarté d'une quelconque façon. il y avait encore de la place pour lui, encore plus pour les nilaak dont il serait, visiblement, le seul représentant. il déglutit, suivra la masse lorsqu'elle se mettra en mouvement, conservant une certaine proximité avec faucon et meruem.

Le rapace ne laisse paraître aucune émotion ni réaction quant aux mots du grand pie qui se veulent, certainement, rassurants. Faucon n'en a que faire que ces foutus humains aient pleuré la mort de Boréale ; pour lui, ils resteront coupable de sa disparition brutale. Même si la mort était sans doute inévitable, elle était morte loin d'eux, loin des siens, loin de sa Terre Natale. Et pour ça, ils étaient coupables. Aussi pour le fait qu'elle ne puisse avoir de sépulture décente en l'absence de corps. Seule une de ses oreilles oscillant vers l'arrière témoigne du dégoût qu'il a pour ces preuves faiblardes. Pleurer après avoir fauté ne sert plus à rien. Les Nayati te suivront. Mais aucun ne posera ne serait-ce qu'un cheveux sur nous, clame-t-il avec dégoût et fermeté. Ses yeux clairs et voilés pivotent dans la direction d'une nouvelle voix qui s'élève et il reconnait le timbre d'Hooker, membre de l'Erg, qu'il a connu quand il était enfant déjà, au sein des Shaan. Père d'Aulia, aussi. Il approuve ses mots en un hochement de tête. Le chef n'a aucune rancoeur envers l'Erg aujourd'hui, si ce n'est envers un seul de leurs membres, à titre personnel exclusivement. Il n'adresse aucun regard ou réaction aux Wiha, trouvant leurs paroles bien trop affligeantes envers cette menace. Proposeront-ils bientôt de les accueillir sur leurs terres et de leur préparer un repas chaud, aussi ? La mâchoire serrée, l'entier s'ébroue. Nous serons prêt. Il faut agir vite. Et c'est pour lui comme une conclusion.

Il tourne les talons, s'arrêtant prêt des siens. Son regard vide se pose sur Foudre dont il effleure l'encolure. J'ai besoin de quelqu'un de confiance au camp. Je ne peux prendre le risque de subir une attaque détournée sur l'Île pendant que nous serons tous absents. Il faut surveiller les petites. J'ai besoin de quelqu'un de confiance et qui sache se défendre. C'est une demande difficile qu'il formule à la noire, connaissant son tempérament fougueux. Mais il a une confiance aveugle en elle et c'est là comme un témoignage détourné. Sa tête se tourne vers Narval. Tu m'accompagneras. Ce n'est pas un ordre, pas vraiment un choix non plus. Il ne s'imagine pas aller dans cet affrontement sans son frère, voilà tout. Il adresse un dernier signe de tête à ceux qu'il a missionné et qui sont ici, notamment Netchey'ak, Meruem et Gaara avant de prendre un trot vif malgré sa cécité. Cette guerre ne sera pas facile, notamment pour lui, entièrement aveugle aujourd'hui. Mais Faucon compte sur sa dextérité et son expérience du combat pour jouer en sa faveur. Et sur l'union des Nayati.
Il le sait, il n'a pas besoin d'en parler avec eux.
Ils ne feront qu'un. Comme un seul corps tourné dans la même direction.
Un seul cerveau, une seule attaque ; une vague géante qui déferlera sur la menace, et Faucon accepte le prix qu'il faudra sûrement payer. Il hennit doucement pour rappeler les siens et prend le chemin de l'Île. Il leur faut se tenir prêt.

(out pour faucon)

» This is a battle song, brothers and sisters, time to go to war. - H.