Seul la rage peut combattre car un corp seul ne peut survivre

Non loin de là se trouvait depuis un moment déjà Cocaïne, qui s'était aventuré ici par pure curiosité. L'arabe de jais trottinait tranquillement en observant avec attention ces lieux nouveaux, jusqu'à temps qu'un hennissement haineux ne tranche l'air comme une lame de rasoir. Aussitôt, la Colombe Noire dressa la tête et y répondit avec puissance, cherchant l'étranger du regard.

La voix de l'étalon se fit à nouveau entendre, sur sa gauche cette fois-ci. Aussitôt, Cocaïne pivota sur elle-même pour faire face à l'étranger qu'elle voyait maintenant au loin se cabrer, comme s'il voulait l'impressionner ou quoique se soit. La femelle haussa alors les sourcils, tranquille, puis un vague sourire vint se poser au coin de ses lèvres. Son sabot se mit par la suite à trembler impulsivement, grattant machinalement le sol de son antérieur.
La Colombe Noire ne fit rien de plus, laissant l'étranger venir à elle.

• Et en plus elle jouait la flemarde, Lucero s'approcha et il arriva bientôt juste devant elle. Il savait que si elle jouait la carte des charmes pour l'abattre il se résisterait pas, cela lui fessait un peu peur. Il secoua sa tête et gratta à son tour la roche de ses sabot. Il s'arreta, un silence de mort régnait et des vautours planaient au dessus de nos tête, ils devaient avoir compris se qui se passait. Mais lui qui respectait profondement les jument, comment allait il faire pour la combattre surtout que celle la avait l'air plus que maligne.
  

Son regard de charbon restait collé sur l'étranger palomino au loin. Après un moment, elle décida de s'approcher, agitant la queue de droite à gauche avec excitation. Le charmer ? Non, ce n'était pas dans ses plans, et ce n'était pas non plus dans ses forces. Elle était un vulgaire garçon manqué, une tom boy, un étalon sans couille. On le voyait qu'à son physique ; aux nombreuses cicatrices recouvrant son corps, à ses longs crins mal entretenus, à son allure générale lorsqu'elle était en mouvement ... mais surtout à son corps musclé n'était pas régulier chez les arabes.

Owi vas-y, dit le que c'est un monstre ¬¬

À la phrase de l'inconnu, Cocaïne inclina les oreilles pour les appuyer contre ses longs crins noirs.
« En v'la des manières » Grogna-t-elle alors en se mettant de profil à l'étalon, l'encolure légèrement arqué, muscles tendus. « J'pourrais te renvoyer la question mon grand » Se contenta-t-elle de répondre, n'ayant pas à justifier sa présence ici.

Cocaïne en fut presque aussitôt insultée è__é
« Pa-re-don ? Et qu'est-ce que ça change ? » Fit-elle aussitôt, sur la défensive, grattant impulsivement le sol de l'antérieur. Le sexisme était quelque chose qu'elle avait beaucoup de difficulté à endurer ¬¬

À nouveau, ses oreilles s'enfouirent brusquement au creux de sa crinière de charbon. Son coeur se mit alors brusquement à battre, son souffle se faisant plus fort.
« Non mais tu t'es pas regardé avant de parler ?! » Cracha-t-elle alors en fronçant les sourcils. « Je te bat les yeux fermés avec un sabot dans le dos facilement è___é »

Mais en plus de ça, il la sous-estimait ? En le voyant ainsi bailler devant elle, Cocaïne réagit au quart de tour. Le papillon n'avait même pas eu le temps de passer qu'elle était déjà de dos, balançant son couple de postérieur au visage du mâle, sous le menton, l'obligeant alors à fermer la bouche sous un claquement de mâchoires désagréable è__é