De cette danse, j'enjolive._ft Z

Dim 5 Oct 2014 - 14:28

• Ce royaume de couleurs, ce paradis d'antant. Il voudrait tellement lui présenter à elle ... Cette douce femelle qu'il pouvait appeler comme il le désirait sa belle. Mais ce n'est plus que ces yeux las qu'il observe ce paysage renfermé et froid. "Nature, berce-le chaudement, il a froid", indiquait Rimbaud dans ces jours de guerre perpétuels.

Mais le blanc Zénithion n'avait jamais froid aux yeux, juste de son corps entier et puissant. Ces membres toujours sûrs, il était en marche vers ce qu'il appelait sûrement 'le monde meilleur' sans réussir à s'arrêter jusqu'à ce jour où une trêve fut bien attendu. •

Invité

La grise, en pleine galopade, freina brusquement, arrière train collé au sol. Elle avait aperçue, à une centaine de mètres plus loin, un collègue équin. Elle resta plantée quelques instants à le regarder marcher, puis pris le pas dans la direction du blanc. Toupet plaqué vers la gauche à cause du vent, on lui distinguait seulement un seul oeil, brun et expressif. Elle avançait, telle un cheval ... Ou plutôt une jument de guerre, encolure ronde, chanfrein quasi vertical, oreilles droites et à la limite du piaffé. Son imposante carrure et ses allures guerrières naturelles étaient trompeuses ...

Dim 5 Oct 2014 - 18:52

• Il sent une odeur. Cette envie de se jeter dans les bras de son confrère pour pleurer toutes ces larmes mais sa fierté était tout de même horriblement présente. D'un instant soudain, il stoppe sa marche insaisissable et détourne son œil pour apercevoir la grise, à la même carrure que lui. Zénithion s’abandonne et abaisse bêtement les armes face à celle qu'il espère dire "son épaule". •

Invité

La grise finit de s'approcher au petit trot de l'étalon. Elle voyait bien que quelque chose n'allait pas, mais ne dit rien.

-Moi, c'est Noregs.

La grise s'arrêta à deux ou trois mètres de l'étalon, tête légèrement inclinée vers la gauche, faisant basculer ses crins gris. Son oeil visible décelait un brin de malice, et un brin de mélancolie. Il brillait.

Dim 5 Oct 2014 - 19:39

• Une rescapée de la guerre ? Serait-elle l'une de ces guerrières qui n'est pas tombée lors du combat ? Serait-elle un espoir indéterminé ? "Zénith" De son véritable nom Zénithion qui observe d'ailleurs les parois rocheuses bien colorées. "Rescapée de guerre, Noregs ?" •

Invité

Rescapée de guerre ... Rescapée de guerre ? Que voulait-il dire par là ? Certes, Noregs avait vu du paysage, et c'était comparable à une guerre, mais je doute que c'est de cette guerre qu'il parle ... Enfin ! La jument baissa légèrement la tête, le regardant de dessous.

-Zénith, c'est un très joli nom. Rescapée de guerre, c'est à dire ? Moi, je suis plutôt une petite nouvelle sur ces terres. Je suis un peu perdue, d'ailleurs.

Elle fouetta l'air de sa queue, regardant l'étalon de ses petits yeux de jument trop mignonnouuuu attendrissants

Dim 5 Oct 2014 - 21:40

• Il se tourne vers elle. Non. Alors c'est donc un faux espoir. "Merci Noregs aussi est plutôt beau comme nom. Venez." Juste une simple aide, il eut cette envie soudaine de pleurer mais cette carrure lui avouait de ne pas se voiler la face, Aphrodite ne reviendrait jamais à lui comme auparavant. •

Invité

Il lui fit un compliment sur son nom qui la fit sourire. Il en faut peu pour être heureux, telle était la devise de Noregs. Elle se conte d'un rien pour sourire, pour être joyeuse et de bonne humeur. Elle prend la vie comme elle vient et ça lui plait.

-Merci !

L'étalon proposa à la grise de le suivre, et elle aquiesca d'un mouvement de tête, lui emboitant le pas, presque collée à lui, sans même le remarquer. Quand elle s'en rendit compte, elle fit discrètement un pas de côté pour ne pas paraitre pot de colle ou le mettre mal à l'aise.

Dim 5 Oct 2014 - 21:56

• Faisant des foulées adapté à celles de la grise, il se sentit oppressé contre elle et fit un même pas de côté, plus remarquable que celle de la jument. Il est compliqué à avoir le fier Zénithion, guerrier de masse. Ces muscles se bandaient à chaque pas qu'il produisait et il risquait de faire peur à Noregs si elle sentait les battements de son cœur s'affoler ainsi. C'est dans un silence des plu total que le grand blanc immaculé l'emmène dans un coin chaud et reposant oùù ils 'allonge ssans demander son reste, proposant vaste place à la demoiselle. •

Invité

La jument baissa l'encolure à l'écart du blanc, néanmoins elle ne lui en voulait pas. Ils continuèrent de marcher jusqu'à un petit coin calme et réchauffé, ou son collègue s'allongea. A son tour, elle alla à quelques mètres de l'étalon sur sa droite, puis ne le quitta plus des yeux, comme si elle voulait le surveiller.

-C'est ravissant, par ici.

Dim 5 Oct 2014 - 22:50

• Elle le fixait sans cesse depuis tout à l'heure et même si il ne la regardait pas forcément, il sentait son regard lourd et pesant sur lui. Que lui prenait-elle de le fixer ainsi ? "Avez-vous un souci avec moi belle Noregs ?" Il l'a qualifiait de belle comme il pourrait qualifier un ange, son ange. •

Invité

Tout d'un coup, l'étalon lui adressa la parole

"Avez-vous un souci avec moi belle Noregs ?"

Belle Noregs ... Belle Noregs ... Ca lui résonnait dans la tête, ça lui grignotait le cerveau. Elle aimait les compliments, c'est gratifiant. Surtout de la part d'un étalon. Et encore plus si il est franchement pas mal. Elle lui répondit, un fin sourire aux lèvres :

-Je vous admire, c'est tout.

Lun 6 Oct 2014 - 20:54

• Qu'avait-elle à pouvoir admirer sur le corps du fier guerrier ? Sa seule qualité était sa musculature et encore, il l'abandonnait de jour en jour. "Qu'il y a-t-il de beau à admirer chez moi, pouvez-vous me le dire ?" Même en étant seule et délaissé, il ne se donnait aucune peine pour se rincer l’œil sur le corps beau et fantasmant de la belle Noregs, il ne s'en donne aucune peine et ne fait que rouler des yeux sur le paysage désormais sombre. •

Invité

Les yeux de l'étalons roulaient dans le vague, ce qui attristait Noregs, n'aiment pas voir les gens tristes.

"Qu'il y a-t-il de beau à admirer chez moi, pouvez-vous me le dire ?"

-Oh, allons, allons. Un bel étalon comme vous n'a pas à se dévaloriser. Une si jolie silhouette, une si charmante robe et un visage si attrayant ne peu qu'attirer les juments. Mais, si je peux me permettre, j'ai l'impression que quelque chose vous tracasse ... Ca va aller ?

La grise plongea son regard -du moins, essaya- brun, profond et si doux dans les yeux de son interlocuteur.

Lun 6 Oct 2014 - 22:39

• "Oh, allons, allons. Un bel étalon comme vous n'a pas à se dévaloriser. Une si jolie silhouette, une si charmante robe et un visage si attrayant ne peu qu'attirer les juments. Mais, si je peux me permettre, j'ai l'impression que quelque chose vous tracasse ... Ca va aller ?" Le cœur de Zénithion rate un battement. Il peut l'entendre dans ces tempes, sa cage thoracique et l'entendre marteler ces bouts de sabots secs. "[s]Va-y Zénith, défonce-là, crève lui les yeux, bouffe là ![/s]" Non. "[s]Elle te fait te mal, crève-la non de Dieu ![/s]" Non, il ne s'y résoudra jamais. Il ne peut plus tuer sauf pour amour et justement. Ce sentiment amer qui peut rendre un individus fou pour un autre sans que l'autre ne puisse rendre ce ressenti officiellement, c'est de la torture. Le grand blanc clos ces yeux d'ambres pour méditer. "Chère Noregs, avez-vous ressentit déjà une fois dans votre vie le véritable amour ? Je ne parle pas de gaminerie infantine mais le véritable amour .. Celui qui vous poignarde le dos quand vous l'avez tourné, celui qui peut faire bien et mal à la fois ?" •

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