tout de tes yeux

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Fantôme, elle erre dans la noble bâtisse, à l'abandon, elle aussi. Elle s'avance jusqu'aux fenêtres fissurées, et ses yeux sombres se posent sur le paysage de pluie.
Elle a été exilée. Virée de ce qu'elle a elle-même fondé. Humiliée. Elle n'était plus la Reine, elle n'est plus elle-même.
Et elle la sent, là, au creux de ses entrailles. Elle la sent, cette colère qui point, qui grandit, qui s'étire. Et Ruyn qui ne revient pas, Ruyn qui ne l'aime toujours pas! Ses mâchoires se serrent. Et, sans qu'elle la contrôle, sa rage déferle. Elle hurle, frappe, défonce, casse.
Comment peut-elle tomber ainsi? Comment peut-elle mourir? Elle est immortelle! Elle les verra tous mourir, elle les tuera tous.

Red sursaute. Le vacarme le surprend en plein couloir, nappé du clair de lune qui tombe d'une haute fenêtre. Il s'interrompt et tend l'oreille, le cœur battant encore de la petite frayeur. Et, bien sûr, le buckskin se dirige vers la pièce qui résonne du carnage. Prudent, il s'arrête contre l'encadrement de la porte et passe juste un bout de la tête, jetant un coup d’œil à l'intérieur ¬¬
C'est une jument, en pleine crise de furie. Une rage incroyable semble l'habiter, l'animer. Red garde le silence, fasciné, et la contemple de sa place, se bougeant que pour esquiver des éclats de bois et de plâtre qui volent dans sa direction.

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Septenrê ne s'arrête qu'une fois exténuée. Elle finit par s'appuyer contre un mur, le souffle court, et fermer les yeux.
Elle s'imagine Ruyn. Comme elle lui manque … Est-ce qu'elle est encore en colère? Est-ce qu'elle est heureuse, en ce moment? L'ibérique n'en a pas envie. Elle n'a pas envie que Ruyn soit heureuse sans elle.
Elle rouvre les yeux. Quelqu'un est là, presque entièrement dissimulé par la porte entrebâillée. Septenrê l'observe un instant, sans rien dire, sans rien faire. Peut-être qu'il ne l'avait pas vue laisser sa colère l'envahir. « Sors de là. » Son ordre est dénué d'agressivité, juste chargé de lassitude et de fatigue.

Les yeux de la jument s'ouvrant sur lui le paralysent un instant. Il se sent plus con qu'autre chose :hh:

C'est un peu ridicule, comme situation. Mais, il s'exécute humblement et passe le pas de la porte, sans trop s'approcher davantage. " C'était très beau " commente-t-il un peu bêtement.

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Encore essoufflée, Septenrê ricane doucement. Il n'y a rien de beau. Tout est laid, monstrueux, difforme, informe, même. Elle est monstrueuse. « Ça pourrait. » grince-t-elle, le toisant de ses yeux noirs et cruels. A quel sorte de monstre pouvait-il bien appartenir, lui? « T'es qui? » lâche-t-elle abruptement.

On dirait une bête affaiblie après de mystérieuses épreuves, de mystérieux combats, ou de mystérieux supplices. C'est grandiose, il en frissonne. " Je m'appelle Redemption. Fils d'Oroszlàn. " Il ne cache plus sa parenté, maintenant que la famille s'agrandit. Et pour la première fois, sans trop savoir pourquoi, il se présente sous l'unique nom que son père lui a donné.
Il n'ose retourner la question, attendant qu'elle parle, elle qui mène le jeu après sa danse solitaire.

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« Oh. L'ancienne reine se détache du mur et fait quelques pas vers l'animal brun doré. « Je suis Septenrê, sa mère. »

Il dresse une oreille, l’œil brillant. " Oh... ? Donc... ma grand-mère. " Bravo :face:

Oroszlàn lui a très peu parlé d'elle. Il se demande pourquoi. Il se demande bien... " Je... tu... Nous ne nous connaissons pas " commente-t-il bêtement car il ne sait comment formuler cette bizarrerie ¬¬

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Ahah, merci, merci Redjim, de bieeeeeen faire remarquer que 7 est mamie Elle hoche la tête, peu enchantée ¬¬ « Et qui est ta mère? » demande-t-elle, ignorant le trouble de Redjim.

" Je n'en ai pas " répond-il du tac-au-tac, comme une vieille rengaine, un vieux réflexe. Mais il s'est un peu libéré côté ascendance maternelle aussi, alors il ajoute après deux secondes d'hésitation : " ... Ma génitrice est Rowena. " La question l'intrigue. Septenrê ne sait-elle donc rien de la vie de son fils... ? Est-elle le genre de mère qui abandonne son enfant, elle aussi ?

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Elle n'avait jamais abandonné aucun de ses enfants. C'est Oroszlàn qui l'avait abandonnée, plutôt. Mais bon, le sujet n'est pas là. « Étonnant. » Ou peut-être pas. Septenrê ne peut retenir un frisson de colère. Rowena a le pouvoir de s'incruster opiniâtrement dans sa vie. De voler sa vie? Elle soupire, et toise son petit-fils (). « Il ne me l'avait pas dit. »

mais vazi je croyais qu'elle savait Septenrê scratch

Sweeney lui avait dit, et même rowena, non ? qu'elle et oros avaient ken ? :é:

*perdue*

Il hoche la tête avec compréhension : c'est logique. " Il ne l'a dit à personne. "

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ah oui

bon too late now

Les mâchoires serrées, Septenrê observe le jeune étalon, essayant de retrouver Oroszlàn ou Rowena en lui. «Il paraîtrait pourtant qu'Oroszlàn ne domine pas avec Rowena, hein? » dit-elle avec colère, ironique. Forcément, l'akhal était à la tête de SON territoire.

Il secoue doucement la tête, contraste avec l'andalouse électrique. " Non. Il a une nouvelle copine, Elune. D'ailleurs... Ils... j'ai une petite sœur Et donc, heu... tu es doublement mamie " Il répond sur Oroszlàn, car pour lui c'est le nom qui compte. Rowena, et bien... c'est autre chose.

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Elle hoche la tête. « Je suppose que je devrais en être heureuse. » grince-t-elle, en se détournant du jeune étalon. « Tu n'as pas l'air d'admirer ta mère. »

» « et les yeux, dans les yeux.. » J
» Les yeux dans les yeux ... (hu hu XD)
» Yeux dans les yeux
» Foudre (pas fini du tout, mais alors pas du tout)
» Tout homme est de chair et tout coeur de pierre