SAY "REQUISITION", yeaaaaah !

zohra

MERDE PUTAIN DE MERDE !!! Pourquoi ils bougent pas leur cul ces enculés d'oiseaux ! Inutiles, INUTILES. Elle veut pas d'oiseaux sur son prochain territoire. Fait chier.  

▲ Naska n'est pas loin de sa dominante. Cela dit, il est trop occuper à surveiller l'homme pour se rendre compte de la présence de la jeune pie. La queue légèrement panachée, les muscles tendues, l'encolure relevée montrent son état de légère alerte. Il ronfle des naseaux, prêt à déguerpir au besoin. L'humain ne peut pas l'attraper tant qu'il plante ces piquets n'est-ce pas ?

Shit shit shit shiiiiit. BORDEL DE QUEUES !!! crie Zohra en se retournant. D'ailleurs en se retournant, elle voit Naska. Bizarrement, elle sentait qu'elle allait l'apprécier celui-là. S'il était là dans des moments durs, qui lui arrachaient le coeur comme celui-ci, il aura peut-être sa place parmi les grands  

(solgärd)

Bordel, c'est quoi ces trucs qui marchent debout ? Je n'en ai jamais vu, et mes parents ne m'ont jamais parlé de telles créatures ! Bon, vous me direz, mes parents ne parlaient pas Je sens rapidement dans l'air l'odeur de ma dominante chérie, alors je me rue vers elle, un peu tendu malgré tout, mais surtout curieux. J'adresse un regard un peu intimidé à l'autre étalon que je ne connais pas. « Hé Zohra, Zohra, ils font quoi ? Pourquoi ils marchent sur deux pattes ? »

▲ Il est entrain de la rejoindre lorsque Zohra se met à beugler, et Naska sursaute, puis contemple sa cheffe avec de grands yeux. Reprenant ses esprits, il se redresse et pointe ses oreilles vers elle. Ils font aussi ça ailleurs, selon les rumeurs. Se contente-t-il alors de lâcher d'une voix posée, soucieux d'apaiser la jument. Puis un poulain, sans doute des terres, s'approche d'eux et s'adresse à Zohra. L'alezan se contente de l'observer d'un œil quelque peu interloqué.

Heureusement ! J'aurais pas supporter seule ce privilège ... râle t-elle encore une fois, en conduisant ce petit groupe un peu plus loin des barbelées. Puis elle répond au petit, qui a pas mal grandit d'ailleurs Ils sont en train de nous voler mon territoire, ce sont des PUTAINS d'humains. Bipèdes des couilles de satan ! On notera que Zohra a dit " nous voler mon territoire "

« Bonjour monsieur. » fais-je, comme le grand me regarde. Je comprends pas tout mais ce n'est pas si grave que ça. J'ai compris l'essentiel – enfin je crois. « Quoi ? Mais mais mais ils n'ont pas le droit, pas vrai Zohra ? C'est toi la chef, t'as qu'à aller leur dire, ils t'écouteront. » Ah, la naïveté.

▲ Bonjour. Répond-il au petit. Si les jurons de sa dominante lui sont désagréables à l'oreille, il n'en montre rien, commençant à s'y habituer. Quant au fait de nous voler son territoire, cela lui arracha un léger sourire. L'heure n'était ma fois pas à la rigolade. Il secoue négativement la tête. Craignant l'approbation de sa cheffe impulsive, il contredit: C'est trop dangereux.

Ouais, j'aurais bien aimé mais ... elle baisse l'encolure, comme battue. C'est même pas que c'est trop dangereux, c'est que c'est inutile, on ne peut rien faire, personne ne peut rien faire. grince t-elle en tapant du sabot, relevant sa tête. 

Je plisse les naseaux, dérangé par l'odeur qui vient de là-bas, où ils plantent des arbres petits et droits. « Mais alors si on peut rien faire ... qu'est-ce qu'on va faire ?   »

▲ Naska dresse et recule ses oreilles quelques fois de suite, atteint par la même confusion que les deux autres. Il finit par baisser les yeux, un peu dépité mais surtout songeur. Contrairement à eux, il avait déjà vécu la précédente migration lorsqu'il était adolescent. Il avait subit le chaos qui la précédait, bien plus intense cela dit que cette situation là. Partir ? Les autres troupeaux l'envisagent, même s'il faut abandonner les autres à leur sort de domestiques... Suggère-t-il, posant son regard sur Zohra. A la base, il était contre cette idée, mais cela semble la dernière issue qu'il leur reste.

Je suppose mes membres assez fins et agiles pour parvenir à s'en sortir. Les autres, idiots s'il le sont, mourront là-bas. Nous ne pouvons pas attendre indéfiniment, ou nous finiront encerclé par ces bâtons de merde ! Plus tôt nous partiront, mieux ce sera. Elle pose le regard sur le petit. J'te promets qu'on trouvera des bêtes à cornes là où on ira ! Et Zohra tient ses promesses - généralement.

En entendant ses promesses, mes yeux se mettent à briller. « De toute façon moi, je te suivrai partout où tu iras ! Je serai ton plus fidèle allié »